Chapitre 1: Layana

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Layana

- Oui c'est ça prend moi pour une idiote , riais -je ouvertement

-Layana !!!, rougit-elle

Je suis obligée de rire . Mia , ma meilleure amie, est amoureuse de son voisin de classe et je crois que c'est réciproque mais elle continue de répliquer le contraire .

Nous parcourons les rues sombres de Veracruz . Le soleil se couche pour laisser place à la lune . Les marchands ferment leurs commerces . Les gens rentrent du travail . Des enfants jouent dans un parc sous la surveillance de leur parents . Des frissons parcourent mon échine sous le vent frais de ce soir. Mia et moi sommes voisine. Nous habitons un quartier populaire. Nous ne sommes pas pauvres , mais pas riches non-plus. Disons que nos parents ont toujours su subvenir à nos besoins tout en payant les factures . Nos parents se connaissent bien avant nos naissances . Ils étaient amis au lycée . Ils ne se sont jamais quittés. Nos mères sont tombés enceinte jeune. 24 ans. On a grandit l'une avec l'autre . Elles nous ont élevés dans le respect , et inculquer des valeurs et des principes qui nous sont propres . On a pas d'autres amies à part nous deux . Ça peut paraître triste , pathétique . Mais en réalité j'en ai rien à foutre . Je n'ai besoin que d'elle .

- Si non toi, ça va les cours ?

Oui nous ne sommes pas dans la même classe . J'ai toujours voulu suivre la même voie que ma mère . La médecine . Elle était infirmière, et la meilleure de tout ce putain de Mexique . J'ai toujours aimé aider les gens . Lorsqu'on était petite , mia et moi jouions souvent avec des garçons du quartier . Souvent ils se blessaient , alors je les emmenés sous le porche de la maison et les soigné grâce à la trousse de secours . Ça me passionne . Mia , elle. C'est autres choses. Elle aimerait devenir avocate . Faire régner la loi en toute légalité. Elle a toujours détesté les injustices. Elle est timide , mais ne se laisse pas pour autant marcher dessus .
Donc nous étudions dans la même fac , mais pas les mêmes professeurs , les mêmes emplois du temps . Et malgré le fait que nos parents travaillent, on n'a jamais souhaité avoir leur aides pour payer nos études . On enchaîne boulot sur boulot, on ne laissera certainement pas tomber .

- Ouais ça va , c'est épuisant mais tranquille .

Elle hoche la tête , et nous continuons à marcher en parlant de tout et de rien .

* * *

Je suis en train d'étudier quand tout à coup j'entends la porte d'entrée claquée , signe que mon père vient de rentrer du travail.

Mon père et moi avons toujours eu une bonne relation , nous sommes proches. Autant que ma mère et moi avant son tragique décès.

Je me lève et saute sur mes deux pieds , j'ouvre la porte de ma chambre et sors en trombe . Je dévales les marches d'escaliers et m'empresse de le serrer dans mes bras .

- Mi papà !!

Il rigole et me porte avant de me faire tourner dans les aires .

- mi hija , te extrañé ( ma fille, tu m'a manqué)

Je le serrai plus fort encore . Mon père était en voyage d'affaire. De ce fait cela fait un long mois que je ne l'ai pas vu.

- no es que no te quiera hija mia pero me gustaria bañarme !!
(Ce n'est pas que je ne t'aime pas, ma fille, mais je voudrais prendre un bain)

Je défais mon emprise pour le laisser vaquer à ses occupations pendant que moi je mène mes pas vers la cuisine afin de préparer le plat préféré de mon père ;

Layana Gloriana Flores | Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant