Chapitre 23 : Marciano

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Ça y est.

C'est le moment.

Je suis sur l'autel, près du prêtre. Je trouve ça assez ironique, compte tenu de ma profession.

Je souris comme un connard sur mes réflexions. Je suis assez culotté, surtout que je me trouve dans la maison de Dieu. Comme le dirais ma mère.

Il y a deux rangées, d'un côté la famille. De l'autre, les amis.

Il n'y a personne que Layana connaît.

Il manquerait plus que j'invite son père en prime.

« Salut fils de pute, je t'invite à mon mariage avec ta folle de fille. Tu n'es pas d'accord ? Non ? Bah tant mieux. »

Sur le premier rang, il y a ma mère, mon enculé de père, mon frère qui daigne enfin faire preuve de son existence, Igor, Herman, Ricardo et Alejandro. Ces hommes sont comme mes frères alors bien sûr qu'ils sont dans la rangée famille. Honnêtement dans celle amis, ce sont plus ceux de mes parents qu'autres choses.

Tu imagine l'humiliation que ce serait de ne pas inviter nos collaborateurs et amis au mariage de notre fils, m'a t-il dit. Mais jusqu'à preuve du contraire, c'est mon mariage ai-je pensé. Mais personnes ne m'aurai écouté.

Alors me voilà, habillé tel un pingouin. Je déteste ces costards.

Il fait une de ces chaleurs dans cette église. Malgré les débuts de nôtres relation je me dis que je suis chanceux.

J'aurai pu tomber sur une meuf moche, dégueulasse, non-baisable. Et ouais, ça c'est non négociable. J'ai qu'une envie de m'enfouir au plus profond d'elle. Je n'ai qu'une hâte.

Soudain, la musique traditionnelle annonçant le début de cette mascarade. En voyant la tête déconfite de mon père je plaque un sourire factice sur mon visage.

Tu vois papa, je suis heureux.

Le prêtre se racle la gorge comme pour se préparer à récité ce qu'il doit connaître depuis son plus jeune âge.

Les portes du fond s'ouvrent et je reste ébahis.

Layana.

La tête légèrement baisse.

Ses cheveux relevés en un chignon absolument magnifique. Un chignon ne m'a jamais paru aussi beau. Des perles semblent y être, d'ailleurs installés. Ses deux mèches du devant sont bouclés en ce que Karla appellent, et je cite, en magnifique boucle anglaise.

Sa robe qui est blanche en dentelle, son corset avec un magnifique décolleté. Qui me donne d'ailleurs des mauvaises idées.

Un ouverture absolument sexy, est formée sur le coté. Je peux donc apercevoir ses longues jambes, que j'imagine très bien s'enrouler autour de mon corps quand je la baiserai.

Mon corps réagit directement et je sens ma bite réagir.

C'est pas le moment, putain...

Je la vois avancée et c'est sans doutes la meilleure image que j'aurai d'elle, jusqu'à la fin de ma vie.

Si elle comptait se barré, et bien il lui faudra mourir pour m'échapper. Et encore, même la mort ne me résiste pas.

Ma sœur derrière elle jetant quelques fleurs, ci et là.

Des lys.

Les fleurs préférées de Layana.

Flashback :

- Concentre-toi putain !

Ça fait dix minutes que je lui pause une simple question mais elle dirige son regard vers le jardin. Elle n'est pas concentrée et ça me brûle les couilles.

Layana Gloriana Flores | Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant