Ma Yakuza {Mikey x reader} [Tome 1]

Chapitre 18

Je me mets par terre à son niveau. Il ne respire plus, je lui enlève son masque, son haut et le gilet par-balle qu'il portait pour commencer un massage cardiaque.

Iwao : Il vas mourir comme ta mère

Hazel : Ferme ta gueule enfoirés. Père je connais les consignes mais s'il vous plaît appelez nos médecins tout de suite il va mourir sinon !

Père : Je voudrais d'abord connaître la quantité de poison injectée en fonction de celle que j'aviserai.

Je me mets à chercher du regard une seringue ou une quelconque chose qui aurait pu servir à injecter le poison, car je sais très bien que cela ne sert à rien de négocier avec mon père. Tous continuent le massage cardiaque de mon frère je finis par trouver seringue pas très loin.

Hazel: Père il reste un peu plus des trois quart de poison dans la seringue

Iwao : Quoi mais j'était sûr de l'avoir vidé !

Hazel : Père ?

Père : J'appelle et je pars avec lui.

Hazel : Bien.

Je continue le massage cardiaque toutes les 3 minutes je regarde si Hyro respire de nouveau mais toujours rien. Pendant ce temps mon père avait appelé l'ambulance, enfin si on peut appeler ça comme ça, du clan, et par la suite assommé Iwao pour pouvoir l'amener.

Mon père part avec Iwao sur l'épaule, quant à moi je continue le massage cardiaque sur mon frère.

Hazel : Hyro va revenir ! Tu vas pas mourir t'as pas le droit !

Voilà déjà 6 minutes que mon père est parti, l'ambulance ne devrait plus tarder, je m'arrête un fois de plus pour voir si mon frère respire.

Hazel : Hyro aller respire ! S'il te plait grand faire me laisse pas !

Je commence a pleurer si mon père était encore là il m'aurait dit que je suis actuellement la honte de notre famille. Mais je ne veux pas perdre mon grand frère.

Hazel : Et puis merde !

Je donne un coup de poing sternal sur le torse de mon frère, c'est ma dernière chance sinon il va mourir.

Son torse se lève un petit peut pour redescendre, il respire de nouveau. Je profite de ce moment de répit pour lui prélever du sang grâce à des seringues que j'ai toujours moi puis je les mets dans mes poches de pantalon. Il faut que je trouve un antidote au plus vite. Par la suite j'enlève mon haut, mon gilet pare-balle ainsi que mon pantalon, heureusement j'avais mis une autre tenue par en dessous. Oui je suis prévoyante.

J'entends l'ambulance se garer devant l'endroit où nous étions. La porte était déjà ouverte, les médecins, deux hommes, se précipitèrent vers nous.

Hazel : Bonjour messieurs. Ne dite pas a mon père que je pleure sinon je vous tues.

Médecins 1 et 2: Euh-oui pas de problème nous ne dirons rien.

Hazel : Bien.

Médecin 2 : Où est la victime ?

Hazel :Vous êtes aveugle ou quoi ? Il est ici devant moi ! Son cœur vient de repartir grâce à un coup de poing sternal.

Médecin 2 : C'est vous qui l'avait pratiqué ?

Hazel : Oui, avant que vous me demandiez je savais exactement ce que je faisais.

Médecin 1: Très bien alors nous allons le conduire à la Chambre après avoir vérifié ses signes vitaux.

La chambre est le surnom de notre hôpital clandestin.