Contes de Giad

Chapitre 6 : Vacances (Partie 3)

Léna regarda Annette. La journée était encore tôt et elles étaient toutes les deux sorties prendre un café dans un café, et maintenant son amie lui lançait un regard curieux alors qu'elles attendaient à leur table que leurs commandes arrivent.

Lena savait de quoi parlait Annette. Cela faisait une journée complète depuis que Shin et les autres étaient partis en expédition de chasse. Une journée entière depuis qu'elle l'avait vu partir.

"Il m'a demandé de lui faire confiance," dit simplement Lena, "et je le ferai. Je devrais être capable de faire autant, au moins."

"Vous pouvez lui faire confiance et vous inquiéter pour lui, vous savez", a déclaré Annette. "Il n'y a rien de mal à ça."

"Peut-être," murmura Lena.

Le serveur apporta leurs boissons et Lena enroula ses deux mains autour de sa tasse, sentant la chaleur se propager entre ses doigts. Je lui fais confiance, pensa-t-elle résolument. Il ira bien.

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Tout ce que Shin pouvait entendre était le rugissement d'un sanglier furieux alors que lui et Alfons couraient aussi vite que leurs jambes le pouvaient. Shin ne risqua pas de regarder derrière lui ; toute sa concentration était de garder son équilibre et de faire des virages si nécessaire. Il savait que si l'un d'eux tombait, cela sonnerait le glas.

Il devait admettre que même dans cette situation, l'endurance d'Alfons était admirable. Il n'était pas aussi rapide que Shin, mais il gardait toujours une longueur d'avance sur la bête qui les poursuivait. Cependant, ils savaient tous les deux que cela ne durerait pas. Shin lui-même pouvait sentir ses muscles se tendre alors qu'il brûlait toutes ses réserves d'énergie.

Shin sauta par-dessus une bûche tombée et Alfons se baissa sous une branche basse. Le sanglier a écrasé les deux. Shin voulait demander quel était exactement le plan ici, mais il ne pensait pas qu'Alfons pouvait se permettre de parler pour le moment.

Heureusement, leurs regards se rencontrèrent et Alfons tourna la tête vers la droite. Les deux d'entre eux ont viré brusquement. C'était une chose qu'ils avaient sur leur poursuivant; la lourdeur du sanglier le rendait encombrant et incapable de faire des virages serrés.

Il dérapa devant eux, perdant momentanément la paire de vue, et ils saisirent leur chance. Le temps que le sanglier se redresse, ils avaient disparu.

Shin et Alfons se pressèrent derrière un gros rocher, sans faire de bruit, écoutant les grognements profonds du sanglier alors qu'il reniflait. La neige aidait, mais juste. Shin pensa qu'ils avaient une minute, tout au plus.

« Je suppose que vous avez un plan ? Il murmura.

"Quelque chose comme ça," marmonna Alfons. Il pointa, dirigeant Shin vers le sommet de la montagne. "Là-haut. C'est là que nous l'emmenons."

« Voulez-vous élaborer ?

Alfons lui adressa un sourire. "Je pense que celui-ci pourrait vous plaire, Undertaker."

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La minute n'était pas suffisante pour les restaurer complètement, mais cela leur a donné une longueur d'avance. Malheureusement, une fois que leur avantage s'est dissipé, la chasse est devenue une bataille d'usure.

La bête était implacable; il ne s'est pas arrêté quels que soient les obstacles sur son chemin. Il y avait un écart considérable entre lui et eux, mais la présence du sanglier était constante même s'il ne respirait plus dans leur dos.

« Bâtard... n'abandonne jamais... n'est-ce pas ? Alfons souffla à cause de sa respiration laborieuse.

« C'est une bonne chose... nous avons votre plan, n'est-ce pas ? » Shin haleta.