À Arendelle, la fête allait commencer. Elsa, Reine du royaume, demanda à ce qu'on prépare la salle des fêtes pour accueillir les invités. Elle attendait leur venue mais surtout celle de sa sœur. Cela faisait très longtemps qu'elle ne l'avait pas vue. Elle lui avait terriblement manqué et elle avait hâte de la revoir. Elsa tourna la tête quand on l'interpella ; un jeune homme lui annonça que les bateaux venaient d'arriver et que les invités n'allaient pas tarder à arriver au château.
— Vous pouvez ouvrir les portes, déclara-t-elle.
L'homme acquiesça et sortit de la pièce. La femme se posa sur le balcon et sourit, heureuse. Tous les villageois habitant déjà dans le coin la saluèrent et même un petit enfant, perché sur les épaules de son père, leva les bras et demanda « à ce que la jolie dame fasse de la magie ». Elsa rit et ouvrit la main. Elle fit jaillir un flocon qui s'envola dans les airs. Les villageois poussèrent un cri de joie.
— Bonjour à tous. Aujourd'hui est un grand jour. Nous accueillons de nombreuses personnes venant de différents pays qui ont la chance de venir chez nous. Je vais vous organiser une fête extraordinaire qui ne vous décevra pas. Merci à vous et profitez.
Les villageois applaudirent. Elsa salua la foule et retourna dans sa chambre. Elle jeta un œil au tableau de ses parents et murmura quelques paroles. Soudain, la cloche résonna et Elsa sut que les portes étaient ouvertes et que les invités étaient entrés.La Reine descendit alors et retrouva la foule dans la grande salle. Elle salua de nouvelles personnes, vit des visages inconnus, lança la musique, et regarda les invités danser. Ses yeux cherchèrent quelqu'un d'important pendant quelques minutes. Soudain, une petite fille rousse avec des tresses surgit dans la foule et commença à courir vers Elsa. Elle poussa un cri de joie et fit un câlin à Elsa. Celle-ci recula un peu gênée, ne sachant pas trop comment réagir.
— Je suis trop contente de te voir, Tatie ! s'exclama-t-elle.
La perplexité d'Elsa disparut quand elle observa la petite fille. Ses yeux étaient bleus comme les siens et elle avait des taches de rousseur. Elle reconnut aussitôt la ressemblance avec sa sœur. Tout d'un coup, une autre petite fille surgit, ses longs cheveux roux volant derrière elle. Elle s'approcha d'Elsa, le sourire aux lèvres.
— Tatie ! s'écria-t-elle aussitôt.
— Bonjour vous deux, dit-elle.
Les deux petites filles sautillèrent partout et observèrent la salle de fête. Les invités les regardèrent, attendris par leur jeune âge et leur joie. Elsa rit doucement. Elles étaient très mignonnes et ressemblaient énormément à sa sœur. Tout d'un coup, la porte s'ouvrit à nouveau et Anna entra dans la salle, Kristoff à ses côtés. La jeune femme salua sa sœur en la serrant dans ses bras.
— Anna, ça fait tellement longtemps ! s'exclama Elsa.
— Tu m'as tellement manqué, dit Anna.
Ensuite, Elsa salua Kristoff qui la complimenta sur sa tenue, et elle le remercia. Elsa se tourna vers sa sœur.
— Alors comme ça, il y a deux nouveaux membres dans la famille ?
Kristoff rit et embrassa sa bien-aimée.
— Et oui, et elles ressemblent énormément à leur mère, dit-il.
— Je vois ça, affirma Elsa en souriant.
Anna chercha ses filles du regard et les appela.
— Layla, Iris, venez ici !
Aussitôt, les deux jeunes filles coururent vers leur mère en riant.
— Maman, la salle est magnifique, s'exclama Layla, celle qui était coiffée de deux tresses.
L'autre, avec les cheveux derrière son dos, croisa les bras.
— Est-ce qu'on pourra visiter les chambres ? Je veux voir où est-ce qu'on dort.
Anna rit.
— Mais oui, mes filles, un peu de patience. D'abord, nous allons profiter de cette fête.
La femme rousse demanda à sa sœur où était Olaf. Elsa lui répondit qu'il se préparait. Il devait sûrement essayer une tenue trop petite pour lui et qui ne lui allait pas du tout. Soudain, un bruit sourd retentit. Elsa courut vers les escaliers, suivie de sa sœur et elles aperçurent Olaf la tête à l'envers sur le sol ; il venait de tomber des escaliers. En effet, sa tenue ne lui allait pas du tout, on aurait dit qu'il suffoquait là-dedans. Anna se dépêcha de remettre Olaf sur ses pieds qui soupira.
— Anna, tu es revenue ! s'exclama-t-il.
Anna sourit et les deux amis se firent un câlin. Elsa rit quand Olaf déclara que sa tenue était trop serrée. Il essaya de rajuster sa pauvre cravate.
— Je voulais me faire beau pour la fête. Mais je ne me sens pas très bien... annonça-t-il.
Anna le rassura en affirmant qu'il était mieux sans tous ces vêtements alors elle l'aida à enlever tout cet attirail et Olaf pu respirer beaucoup plus facilement. Layla et Iris surgirent et saluèrent le bonhomme de neige.
— Enchanté, deux sosies d'Anna, dit Olaf.
Anna les présenta à Olaf qui souriait toujours et disait que c'était étrange qu'elles ressemblaient à Anna. Elsa secoua la tête, un sourire aux lèvres. Les deux sœurs s'éclipsèrent pendant la fête et se retrouvèrent dans la chambre d'Elsa.
— Le château n'a pas changé, dit Anna. Et toi non plus.
Elsa sourit.
— Tes filles sont adorables.
Anna s'allongea sur le lit.
— C'est normal, elles me ressemblent, répondit Anna en riant.
Elsa s'assit sur le lit et soupira.
— Je suis heureuse pour toi. Je suis heureuse que tout se passe bien avec Kristoff.
— Je suis heureuse, moi aussi. J'espère qu'être la Reine d'Arendelle n'est pas difficile.
Elsa secoua la tête.
— Tu sais, quand je peux transformer le château en patinoire en été, tout le monde est content.
Anna rit. Elsa s'allongea à son tour à côté de sa sœur. Elles fixèrent le plafond pendant un long moment sans parler quand Anna s'installa sur le côté.
— Est-ce que tu peux faire un peu de magie ? demanda-t-elle.
Elsa acquiesça et se redressa. Elle créa une boule de neige et Anna l'observa, émerveillée. Elsa rit.
— Quand tu étais petite, tu faisais toujours cette tête à chaque fois que j'utilisais ma magie.
— C'est normal, c'est toujours incroyable de voir ça, répondit Anna.
Elsa lança la boule de neige dans les airs qui se métamorphosa en plusieurs flocons, tombant autour des deux jeunes femmes. Anna sourit.
— C'est toujours aussi beau, murmura-t-elle.
— C'est vrai.
Le calme fut brisé quand Layla et Iris entrèrent dans la chambre. Anna soupira.
— Désolée, Elsa, ce sont de vraies piles électriques.
— Il n'y a aucun problème. J'ai survécu avec toi.
Anna tira la langue et se leva pour prendre ses filles dans les bras. Elles s'exclamèrent devant la neige autour d'elles.
— J'adore ta magie, murmura Layla.
— Elle est où ta chambre, maman ? demanda Iris, curieuse.
Anna conduisit sa fille jusqu'à sa chambre tandis que Layla resta dans celle d'Elsa et essaya d'attraper un flocon avec la langue. Elsa rit et en créa un dans sa main droite.
— C'est magnifique, dit Layla.
Elsa sourit. C'était impressionnant à quel point cette petite fille avec deux tresses ressemblait énormément à Anna. Elsa se croyait vraiment être avec sa petite sœur quand elles étaient plus jeunes. Layla s'assit en tailleur sur le lit.
— Maman, elle a raconté toute ton aventure et ce qu'il s'est passé quand tu lui as gelé le cœur. C'est vrai que l'amour peut briser toutes les malédictions. Je le retiens, maintenant.
Elsa sourit.
— Et il ne faut pas avoir peur. Tu dois accepter l'aide de tes amis et ne pas te réfugier dans la solitude. Je l'ai appris, il y a fort longtemps, dit Elsa.
Layla sourit à son tour. Anna interpella sa sœur et lui demanda de venir. Elsa sortit de la pièce et proposa à sa nièce de la suivre mais elle secoua la tête, voulant encore profiter de la neige. Layla se leva et sauta sur le lit et essaya d'attraper des flocons. Elle poussa des cris de joie, heureuse.Soudain, elle trébucha et tomba du lit. Quand elle voulut poser sa main sur le rebord de la fenêtre pour se relever, elle s'aperçut qu'il était glacé. Elle ne se souvenait pas que sa tante avait gelé cette partie. Layla leva la main pour prendre un flocon quand un jet de magie sortit de ses mains et gela le coin du plafond. Elle sursauta, surprise.
Elle n'arrivait pas à y croire mais c'était réel.
Bien réel.
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FanficDécouvrez quelques One-Shots sur des univers que vous aimez. Plongez dans ce monde...