La force des sentiments {ABANDONNÉE}

Entraide

PDV Extérieur :

Le cours de potion c'était déroulé dans un silence pesant, aucun de nos deux protagonistes n'avaient osés prendre la parole si ce n'était que pour demander une indication à leur binôme. Lorsque la sonnerie retentit, Hermione s'empressa de ranger ses affaires à la va-vite dans son sac, souhaitant filer d'ici le plus rapidement possible. Mais alors qu'elle était sur le point de quitter la salle, la voix de Drago l'interpella. Elle s'arrêta net, sans prendre la parole pour autant :

"- Hum..Hermione..je.. est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ? Depuis tout à l'heure, tu ne parles pas alors je me demandais si je ne t'avais pas blessée..?
- Non, tout va bien, je te remercie, je suis seulement un peu fatiguée."

Et aussitôt, la jeune socière déguerpissa sans rajouter quoi que se soit. Elle n'en voulait pas à Malefoy, loin de là, seulement, elle ne pouvait s'empêcher d'être triste de part sa remarque de tout à l'heure. Mais reconnaître qu'elle souffrait serait comme un échec pour elle, qui détestait tant montrer ses sentiments. Elle n'arrivait même pas à les comprendre elle-même, soi disant passant. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'avait pas prit la peine d'expliquer quoi que se soit au Serpentard : elle-même était incapable de savoir précisément ce qui lui arrivait alors tenter d'en discuter avec autrui ne serait qu'une perte de temps, du moins, c'est ce qu'elle se disait.
C'est donc en étant complètement déboussolée que la Lionne se rendit en cours de métamorphose, pour sa deuxième heure d'apprentissage.

PDV Drago :

Je ne fus pas très attentif durant toute la matinée, si bien que Blaise dû me rappeler à l'ordre plusieurs fois pour que je lui accorde ne serait-ce qu'un semblant d'attention :

"- Hé, mec. Qu'est-ce qui t'arrive ce matin, tu n'es pas comme d'habitude ?
- Hmm..Rien, ne t'inquiètes pas.
- C'est à cause de Granger ?
- Que-En quoi ça te regarde, d'abord ! M'exclamais-je, en faisant la moue.
- Hahaha, à voir ta tête, on pourrait presque croire que tu es amoureux d'elle.
- Que-QUOI ?! Nan mais tu as complètement pèté ton câble, mon vieux ! C-comment pourrais-je être amoureux d'une fille comme elle, on est si différents l'un de l'autre ! Répliquais-je en laissant échapper un petit rire d'incrudilité.
- Moi, ça ne me semble pas si invraisemblable. Granger est sans aucun doute très mignonne, et qui plus est, tu t'entends vraiment bien avec elle."

Je me surpris à contempler Ladit Granger. Il est vrai qu'en grandissant, Hermione a bien changé et est devenue une belle et charmante jeune femme. Ses traits se sont affinés et sa silhouette n'en est pas resté moins radieuse. Ses yeux noisettes constatent à la perfection avec ses longs cheveux farouches couleur caramel. Mon regard se posa finalement sur ses fines lèvres rosées. Ces lèvres sur lesquelles se sont dessinées plus d'une fois l'ombre d'un sourire. J'aime la voir heureuse, épanouie et pleine de vie. Même si je sais que cette vivacité est parfois aux abonnés absents. Au vu de ce qu'à traversé la Gryffondor l'année passée, c'est compréhensible. Et bordel, qu'est-ce que je donnerais pour la faire redevenir celle qu'elle était auparavant :

"- Quand je te dis que tu flash pour cette fille..Regarde toi ! Tu es complètement obnubilé par elle ! Fit mon ami en ricanant de moi.
- Mais puisque je te dis qu'elle ne m'intéresse pas. C'est juste une bonne amie, rien de plus. Et puis..Elle a Weasley, à quoi bon rejeter mon dévolu sur une fille déjà en couple ?
- Comment es-tu au courant d'un truc pareil, toi ?" Me demanda le septième année en haussant légèrement les sourcils.

Instantanément, je me rememorais cette conversation que j'avais surpris entre mini Weasley et Hermione durant les grandes vacances d'Été. Le rouge me monta aux joues sans que je n'arrive à me contrôler et bien entendu, mon teint pâle ne me rendait pas la tâche facile non plus. Mon meilleur ami, en revanche, semblait au bord de l'extase. Je préfère le calmer avant qu'il ne finisse par définitivement s'enflammer :

"- Oulala, je ne sais pas ce que tu es partis chercher, mais cette histoire n'est certainement pas aussi farfelue que celle que tu as imaginé. Durant l'Été, j'avais été lire un peu sur la terrasse d'un café. Sauf qu'au même moment, Ginny et Hermione s'y trouvait également. Par conséquent, j'ai surpris l'une de leur conversation dans laquelle elles discutaient de leur petits-amis mutuels, voilà tout.
- Moi qui pensais que vous aviez traînés ensemble durant les vacances, je suis déçu !
- Et toi d'ailleurs, côté amour, ça donne quoi ? Qu'estionnais-je pour détourner un peu la conversation.
- Oh, tu sais moi, rien de parculièrement intéressant non plus..Je n'ai jamais été dans des relations très sérieuses. Et malgré l'âge, je n'ai pas beaucoup évolué de ce côté ci non plus."

Je sentais bien que Blaise me cachait quelque chose. Cependant, je perçevais aussi qu'il ne désirait pas en parler. Essayant de respecter sa volonté de garder ses petits secrets pour le moment, je n'insistais pas et me contentais d'acquiescer. L'heure de midi arriva rapidement et nous mangeâmes avec appétit le délicieux repas que l'on nous avait préparé. Cela me faisait du bien de prendre une petite pause. J'avais enfin l'opportunité de me détendre. Le repas se passa sans encombres, Blaise et moi parlions de tout et de rien, comme à notre habitude. J'étais vraiment heureux d'avoir un vrai ami, et nous étions plus proches que jamais tous les deux. Lorsque nous eûmes finis, nous sortâmes de table avant que le Serpentard ne se rappelle qu'il devait se rendre à la bibliothèque d'urgence. Compréhensif, je le laissa y aller et lui expliqua que de toute manière, on se retrouverait dans quelques minutes. Ne sachant pas vraiment quoi faire, je décidais de flâner dans les couloirs de Poudlard, à la recherche d'une quelconque occupation avant la reprise des cours. Au fur et à mesure du temps, je commençais à m'aventurer dans des couloirs lugubres et presque desserts. Mais cette ambiance ne me dérangeait pas le moins du monde, Serpentard un jour, Serpentard toujours, comme on dit. Et soudainement, alors que j'étais toujours en train de me balader, j'entendis un cri retentir non loin de moi. La voix qui venait d'émettre cet appel à l'aide ne m'était pas inconnue. Ayant un très mauvais pressentiment, je me dirigeais en direction du hurlement qui avait été poussé quelques minutes plus tôt. Je brandissais ma baguette par précaution. On ne sait jamais à qui on peut être confronté alors mieux vaut se préparer à toutes éventualités. Au fur et à mesure que j'avançais, je distinguais plusieurs silhouette qui me semblaient appartenir à des hommes, du moins, dans la grande majorité. En effet, seule une femme était présente à cet instant. Et cette femme s'avérait être Ginny Weasley. Et étonnamment, celle-ci ne me paraissait pas parculièrement enjouée d'être ici :

"- Pour la dernière fois, je vous demande de me lâcher. Je n'ai aucune envie de discuter avec vous. Répliqua la rouquine d'un ton ferme.
- Pourquoi réagir aussi excessivement ? On voulait juste faire connaissance. Répondit l'un des sorciers avec un petit sourire malicieux.
- Ouais, c'est pas très très gentil ce que tu nous fait là, Weasley.
- On devrait peut-être la punir pour cela, non ?" Demanda l'un des agresseurs à l'intention de ses amis.

À ces mots, un homme bien plus imposant et baraqué que les cinqs autres attrapa avec force le bras de la demoiselle. Cette dernière ne se laissa pas faire et dégaga son poignet avec une rapidité fulgurante. Et tout aussi furieusement, la sorcière se munit de sa baguette, prête à en découdre. Mais alors qu'elle était sur le point de se servir de sa magie, un brun au sourire carnassier lui arracha des mains son arme. Et bien vite, Ginny se retrouvait coincée par l'attroupement d'homme qui se formait tout autour d'elle. Je ne réfléchissais pas davantage et sortis de ma cachette, déterminé à remettre à leur place ces individus qui se croyaient tout permis.