Parle-moi// Spiderman (Tome 2)

Chapitre - 10 Hybride

"Entrez", a appelé Harry de l'intérieur de son bureau alors que je frappais à la porte un matin. Je m'étais réveillé à un message frénétique de sa part demandant si je viendrais le voir et parler. Il avait l'air bizarre. Pas très différent de ce qu'il a fait quelques nuits auparavant au dîner.

"Hé Harry", ai-je appelé avec un sourire en me laissant entrer, voulant gageant son humeur avant de l'aller plus loin. "Vous aviez l'air étrange au téléphone. Tout va bien ? »

Prenant place devant Harry, assis tranquillement à son bureau, je savais tout de suite que quelque chose n'allait pas. Encore une fois, comme l'autre nuit, son visage était moite, ses yeux étaient injectés de sang, ses mains tremblaient.

"Je dois te dire quelque chose."

Penché vers l'avant, j'ai pris l'une des mains d'Harry dans la mienne et lui ai fouillé le visage. Quelles que soient les nouvelles, cela devait être grande. "Qu'est-ce que c'est ? Harry, tu me fais peur."

« Je meurs. »

Dire que j'ai été choqué était un euphémisme. Il n'a pas fait le tour du pot. Il était franc. Au point. Comment Harry pourrait-il mourir ?

« Quoi ? Comment ? »

"C'est la même condition que mon père."

Debout et me déplaçant du côté du bureau d'Harry, j'ai jeté mes bras autour de lui et je me suis accroché à une chère vie, n'obtenant pas beaucoup de réponse en retour.

Après tout ce qui s'est passé ces derniers mois, Harry avait été un dieu envoyé. Il avait été la distraction parfaite. Un ami qui m'a aidé à oublier tout mon propre drame. Il ne méritait pas ça.

"Y a-t-il quelque chose qui puisse être fait ?"

"Les médecins disent qu'ils ne peuvent rien faire. Ce n'est qu'une question de temps." Mon Dieu, il avait l'air si désespéré.

"Je suis vraiment désolé, Harry. Je ne sais pas quoi dire."

« Oui. Je sais ce que vous pouvez dire. Dis que tu vas m'aider."

"Je ne comprends pas."

Atteindre une télécommande à côté du clavier de son ordinateur et la tenant jusqu'au moniteur attaché au mur, Harry a chargé un fichier vidéo, me déplaçant physiquement devant lui pour que je puisse le regarder. "Il suffit de regarder ça. C'est la réponse. »

L'image qui est apparue à l'écran m'a encore plus confus. C'était le père d'Harry dans un laboratoire à Oscorp, un autre homme également présent à ses côtés : "Est-ce Richard Parker ?"

« Oui. Il suffit de regarder"

"Tu regardes les premiers hybrides d'araignées humains au monde..." Norman Osborn a commencé.

"Notre espoir est d'extraire le venin de leurs glandes et de le transformer en un remède, un agent qui guérit les cellules malades", a poursuivi le père de Peter.

Au fur et à mesure que la bande se poursérait, je pouvais sentir les yeux d'Harry briller en moi. Je ne comprenais pas ce que cela avait à voir avec moi. Comment suis-je entré dans l'un des cas ?

"...Et si je peux être guéri, imaginez ce que cela peut faire pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou même du cancer ?"

Brusquement, la vidéo s'est arrêtée, Harry sautant sur pied avec un enthousiasme effrénétique. "Il n'est jamais arrivé à des épreuves humaines. Quatorze ans de recherche et rien à montrer pour cela, sauf cela."

En contactant un journal sur la table, Harry l'a pris dans ses mains tremblantes et l'a tenu directement devant moi.

"Harry, je ne comprends pas", ai-je dit en secouant le souffle, l'image de Spider-Man sur la couverture captant mon attention et sonnant les sonnettes d'alarme.