Leyla la dragonnière (Tome 2)

Chapitre 5

Rendu à la Rive du dragon je vois une hutte enflammé Krokmou si précipite. Rendu devant je vois Astrid, Rustik et Varek en train d'éteindre le feu, je les aide bien évidemment. Après avoir fini, on va tous au Dôme pour qu'il me raconte ce qui s'est passer.

-Harold, pendant ton absence il y a eu quelque petit pépin. Me dit Varek sur un ton assez inquiétant.

-Comment ça, qu'est-ce qui c'est passer? Leur demandais-je avec un regard interrogateur.

-Et bien, quand tu es parti, ça n'a pas pris longtemps pour que Cogne aille parler à Crane à propos de la lettre, commença Astrid. Il nous a dit qu'il ne pouvait rien dire, parce que la personne qui lui a envoyé lui a spécialement demandé, pour le protéger. Mais bon, vu qu'il n'avait plus le choix, il nous a dit que c'était sa copine, mais qu'il ne pouvait pas dire son nom. Je ne l'ai jamais vu aussi sérieux d'ailleurs.

Je savais qu'elle finirait par lui dire, mais je ne pensais pas que sa allais être aussi brutale.

-Euh... c'est quoi cette fameuse lettre? Demande Leyla.

Je lui explique tout, dans tous les détails en essayant de ne rien oublier. Elle rit un peu et nous dit que Cogne va surement finir par se calmer et pardonner Crane. J'ai un peu de mal à y croire, mais bon je ne veux pas m'éterniser là-dessus.

-Leyla comment Crane t'as trouvé au juste? Lui demandais-je.

-J'en ai aucune idée, j'étais inconsciente à ce moment-là. Je vais aller lui demander et je vais en profiter pour calmer Cogne. Nous dit-t-elle en partant vers la hutte des Jumeaux.

(PDV Leyla)

Je vais à la hutte des jumeaux, mais je devrais aussi penser à ce que je vais leur dire. Je suis dans leur hutte et il n'y a personne. J'entends un cri venir de l'extérieur, je me tourne la tête et je vois les jumeaux à dos de leur dragon, mais Crane n'a pas l'air d'apprécier. Il se fais même éjecter du dos de Pète et je réussi à l'attraper. Je le pose sur le sol et voit qu'il en a marre.

-Je peut savoir ce qui c'est passer? Demandais-je à Cogne.

-Je n'ai rien à te dire, parce que j'image que Harold t'a déjà tout dit. Mais pour tout dire, je ferais vivre sa à Crane tant qui ne m'auras pas dit c'est qui cette fille. M'explique-t-elle.

-Mais s'il te le disait, est-ce que tu lui promets de ne rien dire à personne?

-Mais bien sûr, c'est mon frère.

Je crois que je n'ai plus le choix je vais devoir le dire. Je vais à leur porte m'assure que personne n'écoute avant de la fermer. Ensuite je vais vers Cogne et lui dit :

-C'est moi.

-C'est toi quoi? Me demande-t-elle.

-C'est moi sa copine, c'est moi qui lui ai envoyé la lettre et c'est aussi moi qui lui a demandé de rien dire.

Elle me regarde pendant cinq seconde et commence à rire. Je crois qu'elle ne me croit pas. Si elle ne me croit pas, il faut alors employer les grands moyens. Je vais vers Crane qui est toujours à terre incapable de se lever. Je me penche et je l'embrasse. Sa fessait si longtemps que je l'avais pas embrassé, ça fait du bien. Après l'avoir embrassé je regarde Crane Dur il a les yeux fermés et un sourire au visage. Je me retourne et voit Cogne Dur le visage surpris. Je vais vers elle et lui demande de ne rien dire à personne tant que je ne l'ai pas décidé. Elle me le promet et sors pour nous laisser seul.

-Alors, il parait que tu es devenue sérieux depuis quelque temps. Dis-je à Crane Dur en me retournant et en marchant vers lui.

-Oui, mais ce ne sont que des rumeurs tu sais. Moi j'entends des choses, je voie des choses que personne d'autres ne comprend. Me répond-t-il en essayant de me faire croire qu'il n'a pas changé.

-Arête de mentir, je te connais, je sais quand tu mens. Alors dit moi la vérité, pourquoi et depuis quand tu es devenue sérieux?

-En fait c'est depuis que tu m'as envoyé ta dernière lettre. Me répond-il en se mettant assied, mais en évitant mon regard.

Alors c'est dont sa. Il a changé parce que... en faites je ne sais toujours pas pourquoi.

-Tu n'as toujours pas répondu à ma question, pourquoi as-tu changé? Lui demandais-je à nouveau.

-Parce que je croyais que tu voyais quelqu'un d'autre. Me répond-t-il, mais d'une façon que je n'avais jamais vu auparavant.

Je sens un frisson me parcourir entre deux idées. La première, est de lui montrer que je trouve sa mignon de sa part de s'inquiéter. La seconde, est de lui dire qu'il n'a pas confiance en moi pour voir sa réaction. Je crois que j'ai trouvé ma préférée.

-Alors tu n'as pas confiance en moi, tu crois vraiment que je suis une fille qui va voir quelqu'un d'autre dès qu'elle en a la possibilité. Lui dis-je avec le regard abattu, comme s'il venait de rompre avec moi.

Il se lève aussi rapidement qu'un dragon devant un poisson et me regarde avec affection, le regard que je n'ai jamais vu chez lui. Il commence vraiment à changer, comme s'il avait tellement peur de me perdre ou je ne sais quoi, qu'il fait tout pour que je reste. Il faut que j'en ai le cœur net. Il me prend la main et me dit en me regardant dans les yeux.

-Jamais au grand jamais je douterais de toi, j'ai plutôt confiance en toi mais... il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'Astrid et Harold entre.

Pour qu'il se doute de rien, dès qu'ils nous voient j'enlève ma main de celles de Crane et je le gifle. Assez fort pour qu'il ait une marque. Ensuite je me retourne en coup de vent et leur dit :

-Ne vous inquiéter pas, il n'y aura plus d'incendie. J'ai parlé à Cogne et je viens de parler à Crane et au cas où vous, vous poseriez la question. Je l'ai giflé parce qu'il a dit un truc de déplacé, dont je ne dirais pas c'est quoi et qu'il lui est interdit de le répété. Leur dis-je rapidement.

-Et pour la question? Me demande Harold.

Mais de quoi il parle? Je le regarde lui et Astrid et c'est là que je me souviens. J'ai oublié de demander à Crane Dur où il m'a trouvé. Je me retourne et lui demande. Il prend un temps avant de me répondre, mais fini par me dire :

-Je t'ai trouvé sur un petit bateau qui venait vers ici et tu étais déjà inconsciente. Alors je t'ai pris et amené vers le dôme avant de prévenir les autres.

Maintenant qu'il a répondue, je peux enfin partir, mais je vais aller où? Bon, pas grave, je vais réfléchir quand je serai plus dans cette hutte.