Heart tears

Ketura

J'ai voulu me "caser" à un moment donné mais ça n'a bien sûr pas fonctionné si non je ne serais pas là devant toi à te raconter cette histoire.

Une fête avait été organisée par l'église dans la période des fêtes de fin d'années pour la jeunesse. Nous y étions tous ce soir là. Parmi les jeunes présents une se démarquait. À la voir je suis plus âgé qu'elle de 4 ans je pense...encore une.

Sa timidité m'a séduit. J'ai voulu la connaître mais au fond de moi je me l'interdisait. Je refusais de devenir ce que j'ai toujours repoussé, toujours combattu. Hors de question de devenir ce genre d'homme instable à la recherche de contacts charnels comme seul refuge.
Mensonge.

J'ai fini par pouvoir rentrer en contact avec elle. C'était l'ami de mon frère, le cadet de la fratrie. Nos premiers échanges étaient emplis de tension. Impossible de décrire cette tension mais j'adorais ça.
Mensonge.

Nous passions de plus en plus de temps ensemble. J'apprenais à la connaître et elle aussi aimait me découvrir chaque jour un peu plus. Le même scénario qui se répète. Je voyais dans ses yeux, sur ses lèvres, qu'elle n'était pas indifférente à mon charme. J'ai décidé de prendre donc les devants.
Mensonge.

- je me lance. Écoute moi juste avant de m'envoyer balader
- Je t'aime et j'aimerais que tu sois ma copine, ma petite femme.
Elle avait l'air en état de choc.
- j'accepte avec plaisir
Je lui démontre ma joie en lui baisant le front
Une nouvelle histoire, encore. Cette fois j'ai pas pu l'aimer. J'étais encore une fois motivé par le désir. Je sombrais, je le sentait mais faut bien se casser la figure de temps à autre n'est-ce pas? Me disais-je
Mensonge.

Elle m'aimait sincèrement. Elle me l'a démontré de fort belle manière mais moi je me refusais de l'aimer en retour parceque j'avais peut-être peur ou peut-être j'étais juste méchant. Pourquoi lui faire perdre son temps si je ne vois pas en elle la mère de mes gosses. Mieux aurait valut que je la laisse tranquille mais j'ai continué.
Mensonge.

Elle s'est offerte à moi comme un cadeau que j'ai accepté. Sans m'en rendre compte elle prenait possession de moi, de mes pensées, mes réflexions allaient toujours vers elle. Je nous construisais notre "demain"
Mensonge.

Non, il n'en est rien. Je ne construisais rien du tout c'est avec ce genre de pensées que je me consolais.
Mensonge.

Je l'ai quitté. Elle ne l'a pas supporter. Elle s'est donnée la mort en me laissant comme seuls mots d'adieux « tu me rejoindras »
Conséquences.