Chapitre 5- Sentiments et Peur

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Sam- "Je suis heureuse d'avoir trouvée une personne comme toi et tu sais, ça fait seulement quelques semaines que je te connais mais je ressens des vrais sentiments pour toi. Et tu es vraiment la personne dont j'ai besoin, tu me fais éprouver des choses que je n'ai jamais éprouver auparavant, tous mes organes papillonnent dès que je te vois . Tu as tellement eu la bonne réaction quand je t'ai raconter mon histoire et j'en suis sur et certaine que tu ne me fera jamais souffrir car Andrew est mon meilleur ami et que tu es sa grande sœur donc tu es comme lui sauf que tu es une femme. Tu es sûrement la personne la plus douce et attentionnée que je connais appart mes parents mais j'ai qu'une envie c'est de démarrer une histoire avec toi, notre histoire parce que je t'aime plus que ma propre vie Carina." Je déclare au bord des larmes de bonheur.

Carina- "Moi aussi je t'aime et mon envie c'est de pouvoir t'embrasser tout le temps sans contrainte, en public et de pouvoir t'appeler "Ma petite amie" quand je veux." Elle me répond avec des étoiles dans les yeux.

Sam- "Alors qu'est ce que tu attends ?" Je rigole en la quittant pas des yeux.

Carina- "Sam Montgomery Sloan voulez vous bien me faire l'honneur de devenir ma petite amie ?"

Sam- "Je vous en fait l'honneur Carina DeLuca."

Carina- "Maintenant je peux t'embrasser Bambina ?" Je dois avouer que j'aime beaucoup ce surnom

Sam- "Avec Plaisir." Puis elle dépose ses lèvres pulpeuses contre les miennes toute en douceur pour ne pas me brusquer. "J'adore que tu sois douce avec moi et pas brutale comme l'autre." Je m'exprime en la comparant à mon ex.

Carina- "Tu sais, depuis tous petits, mon père nous a appris à mon frère et moi l'importance de respecter les femmes et les hommes."

Sam- "J'adore ton père."

Carina- "Ne l'adore pas trop, je sais même pas s'il sait que je suis bisexuelle."

Sam-"Je suis désolée mais je dois rentrer chez moi." Je m'excuse en lui faisant un baiser.

Carina- "J'espère te voir demain."

Sam- "Je ne loupe pratiquement jamais un jour de travail."

UNE SEMAINE PLUS TARD

Une semaine est passée depuis que je me suis mise en couple avec mon italienne, j'ai passée une semaine pas trop chargée, hier je lui aie proposée qu'on se retrouve après le boulot pour qu'on aille chez moi, je viens juste de sortir de l'hôpital avec la brune à ma main, on marche tranquillement vers ma voiture et je vois les yeux de Carina s'illuminer en la voyant.

Carina- "Mais t'en a combien ? Une Porsche ?"

Sam- "Je dois en avoir une dizaine." Une fois devant le véhicule, je lui ouvre la porte, la laisse entrer et referme doucement la portière, je monte au côté conducteur et je commence à rouler en direction de ma maison. Une dizaine de minutes plus tard, nous faisons face à cette dernière, le portail s'ouvre et je rentre ma voiture jusqu'au garage, ma brune est ébahie par la grandeur de la maison, je le remarque car elle a les yeux grands ouverts.

Carina- "Il va sûrement falloir que je m'habitue à la grandeur et surtout à la beauté." Elle regarde mon visage en prononçant.

Sam- "Je crois que t'es déjà habituée à la beauté." Dis-je en la regardant dans ses yeux marrons envoûtants. "Ça te dit de rentrer à l'intérieur parce qu'il fait pas très chaud ?"

Carina- "Il fait froid à Seattle en novembre, en Italie, il fait au moins 15° et là il fait 2°."

Sam- "Encore une chose à laquelle tu vas devoir t'habituer et encore on est que début Novembre mais j'avoue qu'à New York la température était un peu plus chaude." Je reprends ensuite la main de ma compagne, je marche doucement vers la porte d'entrée, Carina chantonne une chanson en italien mais je ne comprends absolument rien car comme une conne à l'école, j'ai fait LV2 espagnol malgré le fait que ces deux langues se rapprochent, je suis dans l'incompréhension totale .Une fois arrivée à l'entrée, je tourne lentement la clé à l'intérieur de la serrure et je nous fais rentrer tout en reverrouillant cette dernière, on est jamais trop prudent. Je me tourne vers ma brune et je la dirige vers ma chambre avec toujours nos mains liés. Je m'allonge sur le lit et je lui propose de s'installer à côté de moi, elle acquiesce et viens se placer sur moi, les bras autour de ma taille pendant que je lui fais des papouilles dans ses cheveux ondulés.

Sam- "Enfaite, pourquoi Andrew ne m'as jamais parlé qu'il avait une soeur ?" Je la questionne calmement en retournant mes yeux vers les siens.

Carina- "Parce que j'ai toujours vécu en Italie et aussi comme ça fais longtemps qu'il te connaît." Je parle dans ma tête -six ans-. "Il n'avait pas tellement envie que je te drague mais bon entre nous on sait que c'est foutu parce que je suis tombée sous ton charme et celui de tes yeux verts."

Sam- "Gravement foutu mais pourquoi tu es restée en Italie parce que ton frère n'a jamais rien mentionné ?"

Carina- "Mes parents ont divorcé quand j'avais une dizaine d'années à cause des problèmes bipolaires de mon père et ma mère est partie aux États-Unis avec mon frère alors que moi je suis restée en Italie à devoir supporter mon père et ses phases maniaques."

Sam- " T'es resté vivre avec ton père bipolaire et en plus sans ta mère ni ton frère ?"

Carina- "Je t'avais dit que tu l'aimerais pas trop, je les voyais quelques fois, aux vacances par exemple, mais si j'étais parti avec eux, mon père aurait fait un procès pour avoir la garde exclusive, j'ai donc proposé à ma mère de rester pour ne pas qu'elle perde ses deux enfants et Andrea avait plus besoin de sa mère que de son père."

Sam- "Je crois que j'aurais et jamais ne je pourrais choisir entre mes deux parents."

Carina- "Je comprends, pour moi, ça été énormément dur." Elle ressert ensuite sa prise sur moi, je n'ai pas arrêté mes caresses sur ses magnifiques cheveux d'italienne, elle re-fredonne une musique mais je me concentre plus sur sa respiration que sur son chant qui est tout de même parfait comme elle. Au bout d'un moment, je n'entends plus qu'une respiration régulière et peu audible ce qui me montre que ma copine dort, il a beau être dix-neuf heure, je suis très fatiguée, je ferme ensuite mes yeux et je rejoins la pénombre qui m'appelle.

Je suis dans mon ancienne chambre, les draps sont déchirés, la fenêtre est grande ouverte, je suis allongée sur le sol avec comme pour seuls vêtements mes sous vêtements, j'essaye de me relever mais une main me repousse vers ce dernier. Je tourne la tête et je peux apercevoir mon ex Jordana avec sa main serrant mon cou, me faisant arrêter de respirer. Elle commence par me mettre une gifle, un cri douloureux s'échappe de ma bouche, elle les enchaînent puis elle recommence mais avec des coups de poings dans le ventre, je me plie en deux à cause de sensibilité à laquelle il fait face. Elle rit malicieusement à ma souffrance présente, elle me donne encore plusieurs coups avec ses mains et parfois ses pieds. Je crie de toutes mes forces mais personne ne m'entend comme si la rue était complètement vide, elle me caresse partout fortement et sauvagement, j'ai mal et elle continue . 

Je suis sur et certaine que ce n'est pas la réalité, mon hypothèse se confirme quand quelqu'un me secoue fortement et j'émerge de mon cauchemar, haletante et transpirante. Carina se tient juste à côté de moi, elle me caresse le bras jusqu'à ce que je reprenne ma respiration, mes larmes coulent à flots sur mes joues, je sens tous mes membres trembler, ce cauchemar avait l'air tellement réel car ça c'est vraiment passé. Ma petite amie s'approche de moi lentement et dépose un doux baiser sur ma tempe trempée et m'entoure doucement de ses bras protecteurs.

Carina- "Ca va ? Tu étais entrain de crier le nom de, je crois, ton ex. Tu veux bien me raconter ce qu'il c'est passé ? Appart si tu n'a pas envie." Dit-elle d'une voie réconfortante.

Sam- "Non j'ai besoin de parler." Je commence à lui raconter tout ce qui c'est passé pendant mon sommeil avec une voix tremblante et presque inaudible, ma petite amie reste au près de moi et me ressert dans ses bras protecteurs à chaque fois qu'elle m'entends dire que je me prends un coup.

Carina- "Ça c'est vraiment passé ?"

Sam- "Ouais mais ça, à l'époque, c'était un jour comme les autres."

Carina- "Je suis tellement désolée mon ange."

Sam- "Ce n'est pas de ta faute mon amour." Après cette discussion, Carina vient se remettre sur moi et viens dessiner de petits cercles inexistants sur mon épaule et on se rendort.

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Salut, voilà le chapitre 5, j'espère qu'il vous plaira. J'ai déjà presque terminé le chapitre 7, donc il devrait sortir la semaine prochaine.
La suite au prochain chapitre.

Quand les sentiments se mêlent à la médecine: Sam Montgomery x Carina DelucaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant