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     J'ai mis mes bras autour de son cou en m'asseyant sur ses cuisses, il se leva en me portant dans sa chambre. Il déposa un baiser sur ma bouche avant de me déshabiller.

J'étais dans son lit, je lui retira sa chemise, ça laisser place à ses tatouages. Il pouvait faire de moi ce qu'il voulait.

Ran: J'adore ton visage.

Sa main tenait ma joue, il remit mes mèches de cheveux derrières mes oreilles, mon téléphone sonna, c'était ma mère.

- J'y vais, tu me raccompagnes?

Ran: R'habille toi.

Il se leva en s'habillant, on quitte sa chambre pour se diriger vers son salon. Je mettais mes chaussures lorsque le livreur arriva.

Il part récupérer la nourriture en chantant, il est vraiment de bonne humeur.

- Pourquoi t'es heureux comme ça?

Ran: Tu préfères que je sois triste?

- Non, de base t'es tout le temps aigris.

Ran: Non, je suis normal.

On sort de son duplex, j'étais à nouveaux dans sa voiture. J'ai passé la moitié de ma vie dans sa voiture, faut croire. Il m'a donner la commande faite tout à l'heure.

Ran: Mange, le trajet va prendre du temps.

- Et toi?

Ran: C'est une automatique, j'peux manger aussi.

Nous mangions jusqu'à à être arrivé devant chez moi. Mes parents se situaient devant la maison.

Mon père avança en toquant à la vitre en m'engueulant dessus « Depuis quand tu sors avec des garçons aussi âgés ?!», j'avais droit à pleins de remarques.

Ran était assis sur son siège en rigolant, ma mère le regardait d'un mauvais œil. Mes parents me font signes de sortir de la voiture et de rentrer dans la maison. Ils rentrent dans la maison, je vais me faire sermonner.

- Bon j'y vais.

Je soupirais en essayant d'ouvrir la portière.

Ran: retrouve moi quand tu seras majeur.

- On ne va se voir pendant quelques mois alors.

Ran: t'inquiète pas.

Ses proches lui ont sûrement fait des remarques aussi, on est des grosses victimes, laissez nous vivre notre amour purée.

- T'avise pas à aller voir des putes.

Il rit avec un sourire aux lèvres.

- Façon qui voudrais d'un vieux comme toi.

Ran: Toi.

Je leva les yeux au ciel, je détache ma ceinture, il me donne un baiser sur la bouche avant que je ne quitte sa voiture.

- Y'a mes parents.

Il me regarde rentrer chez moi, mes parents m'attendaient en ayant les mains sur la tables.

Je vais me faire niquer, de ça je n'avais jamais eu de copain auparavant. Ils étaient septiques à l'idée que je fréquente quelqu'un qui à plus de dix ans de plus que moi.

***

Les jours passent de plus en plus vite, je me concentre que sur moi même, faut être égoïste pour être heureux.

J'attends impatiemment le jour où il reviendra dans ma vie, je ne pensais qu'à lui, il me manquait énormément. De longues mois sont passés, je n'avais plus aucune nouvelle de lui.

Mes parents m'avaient même interdits d'aller le revoir, je les déteste, en plus je ne connais même pas la rue où il habite. Pourquoi fallait-il qu'il m'avait déposer en voiture, je veux tellement aller dans son appartement.

Il habite loin en plus de ça, j'ai vécu ma vie de mon côté. J'avais la majorité mais il n'était pas apparu dans ma vie, je l'ai appelé plus d'une centaine de fois, il ne décrochait pas.

Au final, c'était du pipo, j'ai tant bien que mal essayer de le trouver, aucune trace. Des années sont passées, je vivais ma vie pleinement avec mes copines.

J'ai chialé un bon coup le jour lorsque je suis devenu majeur, ce déchet n'était même pas la.

- Aiko, met plutôt du blanc.

Sawa: Non du rouge.

On se décidait de la couleur de la robe à Aiko, elle allait se marier, j'étais si contente pour elle. On venait de finir la liste d'invité, il y a environ plus de mille personnes.

Je rentre chez moi après cette longue journée, je marchais dans la rue, il y avait ce 4x4 noire qui me suit. J'ai reconnu l'homme au volant, il portait vraiment des lunettes pour essayer de se camoufler.

En l'arrêtant devant la vitre, il baissa sa fenêtre. Il lève sa main pour me faire signe de salut. Il me regarde comme s'il ne m'avait vu.

- Tu me suis?

Ce déchet me suivait avec sa voiture noire, je lui en voulais tellement de m'avoir laissé mais j'étais prête à passer à autre chose.

Ran: non, monte.

Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vue, je ne sait pas quoi lui dire. Après tant d'années, il a l'audace de me suivre dans la rue avec ses lunettes ridicules.

- Ça fait plus de trois ans, on a plus rien à se dire.

Ran: j'avais eu des imprévus, j'étais au Mexique pour les affaires.

- Ok le baron de la drogue.

Il lâche une sourire au coin de ses lèvres en disant « Tu m'as quand même attendu pendant ces années. ».

- Tu me surveille en plus de me suivre?

Je l'ai frappé sur le torse, même le toucher, ça m'avait tellement manqué. Tout m'avait manqué chez lui, sa voix, son odeur, ses baisers...

Ran: Je t'aime vraiment.

Il tenait mes mains en me disant qu'il était désolé.

- Fais moi un virement si t'es si désolé.

Son doigt cliqua sur le bouton faire un virement, j'ai reçu une notification sur mon téléphone, j'aime, il y avait plus de six zéros.

La seule chose que je voulais faire, c'était l'embrasser jusqu'à en mourir.

FIN

Ran x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant