Partie 1-2-3

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Partie 1 ::

Octobre 2008 :

Mehdi : Naaan naan écoute cella tu connais ..
Sarah –le coupant - : naan sah mais dit ta gueule, tes chanson sont pourrit !
Mehdi : Unité ouais, divisé pour mieux régner, l’unité ouais, diviser pour mieux régner, par ce qu’ils nous ont divisé, oublier, séparé au quatre coin du monde entiers. (8)
Nessou : SII PUTAIN WALLAH JE SAAIS ATTEND, WALLAH SUR MA VIE JE SAIS !
Mehdi : Beh cherche le nom du chanteur wesh !
Moi : déjà le titre c’est UNITER !
Mehdi : ouais et piis ?!!!
Nessou : LA FOUINE FT JM SISIKKO !

Nessou commence a se lever et tshek Mehdi, elle fait un pti geste des épaules pour faire zhema elle est contente ! Mehdi explosa encore de rire et Sarah ( une fille qui traine vite fait avec nous,mais elle est pas si importante que ca dans l'histoire) elle fait la tête genre, puisque c’étais un match entre SARAH ET NESSOU ! UN QUIZZ Musicale et moi j’étais été disqualifié dès le début, j’avais du mal a suivre mddr ! Là on été entrain de galère, on était pas dehors naan naan, c’étais pire ! ON ETAIS EN COUR ! Vous savez dans les classes, ya toujours la ptite team de reubeux pour mettre l’ambiance, et beh là c’étais nous, on s’était callé au fond de la classe pis on chante tranquilouu mddr !

Mehdi : Azy, c’est a Aliyah de chanter maintenant !
Moi : attend je cherche une musique hella !
Nessou : Azy j’suis chaude la ma gueule !
Moi :attend je cherche !
Sarah : viiiiiiiiite !
Moi : Certaines femmes te parle comme les hommes, crachent comme des hommes, se battent comme des hommes mais..mais comment veux-tu les dragué ? (8)
Sarah : SOPRAANE BABA MA GUEULE !
Moi : OUAAAAAAAAAAAAIS !

Bref on continua a chanter pendant toute l’heure comme ça, puis un moment la prof en avait marre, fallait voir qu’on était les seul qui suivait pas. Donc elle nous a tous collé ! Yéhéhéeeeeeee !

Le soir j’prend le bus et j’rentre chez moi avec Mehdi, j’habite dans une copropriété privée zehma, vous voyez le genre de rue ou ya pas un chat que des vieux et tout ? Beeh c’étais là chez moi. J’lançe mon sac a travers ma chambre sans trop calculé ma sœur qui fait sois disant ses devoirs sur l’ordi, j’suis sur elle est sur sky oulah haja comme ça ouais –‘

Moi : elle est ou Mama ?
Leila ; Jsai pas, j’la voit plus trop en ce moment
Moi : ahhhhh

Leila met du soprano , a fond, moi sur mon lit j’ferme les yeux et j’commence a chanter, jusqu’a que je sens un oreiller sortir de j’en sais ou atterrir sur ma gueule !

Moi : YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANIS !

Après ça, c’est partie en baston entre moi et Yanis, il m’attrape par les cheveux et i me fait la serpière, puis après ça je tombe par terre sur les fesse,j’avais trop mal au dos, sa a fait « BAAAAAAM » contre le sol ! Juste après il me prend les pied et il les tire, comme si j’étais j’sai pas quoi, j’essayais de me débattre mais rien wallah, puis après ça j’essaye de me lever , mais je me prend le poignet de la porte en plein dans la bouche ! et là j’ai commencer a pleurer , ma gencive saigner et javais trop mal.
Au même moment ma mère rentre ! Des cernes sous ses yeux, le teint pale, on pouvait lire que la fatigue sur son visage.

Yanis : Salem Yemma

En bon garçon, Yanis l’aida a porter les courses, et Leila se charge de les ranger dans les placards. Quand ma mère me vit avec le sang qui coule de la bouche, elle ma juste posé cette question, d’un ton très calme, que je ne connaissais pas :

Yemma : Pourquoi tu saigne toi ?
Moi : Rien c’est Yanis !
Yemma : il a fait quoi ?
Moi : il ma taper ce hmar ! (idiot*)
Yemma : humm

Bizarrement elle n’a rien fait. D’habitude elle aurait tapé Sois Yanis ou moi, mais là rien ! Elle s’en vas vers sa chambre, et s’en ferme. Ça ma fait trop mal au cœur wallah, depuis quelque jour je voyais l’état de ma mère se détériorer, elle était de plus en plus.. Faible. C’est le mot qui la qualifie le plus, elle mangeait rarement, quand Leila lui apporte les bonne notes, elle été plus souriante, elle répondait simplement « C’est bien ma fille» Et puis c’est tout, je fait vite fait a manger pour ma petit famille, et la sert, quand j’allai prévenir ma mère que le manger était prêt, elle dormait, je voulais pas la dérangeait, et je ferme la porte.

Tard la nuit, je sens mon tél vibrait, je regarde et je vois « Nabil » qui s’affiche sur mon écran. Je répond et directe le gars il m’agresse –‘

Nabil : VIEN MOUVRIRE !
Moi : j’arrive

Je bronche pas, avec Nabil , il faut pas faire sa belle, c’est sois tu fais les choses bien et El Hamdoulah, sois il te défonce. Je pars lui ouvrir. Et vite parti m’endormir..

J’passe un peu les jours, rien ne s’est passé. Mise a part l’état de ma mère, elle était de plus en plus faible, de plus en plus pas là,et toujours ses yeux cernés, toute ma famille s’inquiété ,mais personne osait briser le silence. Un jour en rentrant de l’école, je la vit couché sur le canapé, en train de regarder les films turcs.

Moi : Salem Yemma
Yemma : Salem benthi

Sa voix était toute calme, toute douce, je dirais un peu trop calme oui. Et ça me dérangeait, beaucoup même, votre mère qui passe de « YEEEEEEEEEEEEL BAGRA ARWAHI » (sal vache viens*) à « hmm » ya du changement quand même.

Moi : ça va mama ?
Yemma : Hamdoulah ye benthi ( ça va ma fille *)
Moi : Maman tu sais, si ya un truc, tu peux nous le dire heein, on est grand !
Yemma : humm

Visiblement, elle voulais pas engagez la conversation plus que ça, alors je laissai passer le temps, espérant qu’elle ira mieux.

Un jour il pleuvait mais grave un truc de fou (No français mdrrr) on était tous entrain de galéré a la maison, Yanis il jouait a la Play avec Nabil, moi j’parlais avec Leila et Mama surement dans la cuisne.

Leila : tu ne trouves pas que Maman est chelou ?
Moi : sii mais, on y peut rien !
Leila : Ouais, j’sai pas jai un mauvais pressentiment.
Moi : Mais non azy tranquil !
Leila : Naan, j’sen ya un truc qui va arriver je sais pas pourquoi !
Moi : arrête, je vais psychotter après !
Leila : mais je sais pas !
Moi : ouais tait toi , vaut mieux !
Leila : Ouais , bref, Aliyah tu me fais le lisseur ?
Moi : beh branche le et je te le fais.

Après avoir passé 1h sur ses cheveux, et ouii ma sœur n’a pas les beau cheveux de ma mère mddr,donc obligé tu passe du temps. On passe à table zehma, et ma mère nous avait fait un plat typique Algérois .
Après avoir débarrassé, yavais gueh le monde au salon, c’étais pas prise de tête sur prise de tête, on se tapait des barres entre nous, Yanis c’étais trop un fou wallah, il sortait tout les histoires de quand on été gosse, il avait même sorti les phtos de nous petit. Avec nos habits coloré, nos tête de rlah, quand on posais devant le mouton au bled, quand on était avec les cousin / cousine et plein de haja (chose*) , les marques qu’on a laissé dans notre maison au bled, toute les conneries qu’on a faite avec nos voisins et tout ! c’etais DES BARRES , on avait passé une putain de belle soirée. Jusqu'à que un moment, ma mère prit la parole, on la regardait tous ! C’étais la première fois qu’elle allait dire un truc a par « humm » le silence était roi dans le salon jusqu’a ce que celle qui nous a donnée la vie le brise.

Yemma : Ecoutez, ça fait maintenant plus de 27 ans qu’on habite ici, je sais que vous aimez cette maison, que vous avez grandi dans cette ville et ça va bientôt faire 5 ans que votre père allah ya rahmou est mort..

C’était un sujet très sensible, on pouvait déjà voir dans les yeux de Leila quelque larme.

Yemma : ça fait environ 4 mois que c’est dure d’avoir du travail, mon patron veut plus me reprendre, et la retraite de votre père suffit pas. Ça fait des mois qu’on vit que avec le sociale, et les temps sont durs. Ya plus d’autre solutions, si on ne veut pas nous retrouvé a la rue, faut vendre la maison. On n’a plus rien, c’est notre seul secours.

Ces paroles avait mis un froid dans toute la pièce, personne osait parlait, le silence était trop beau pour qu’on le casse avec des paroles inutiles.

Leila : on va habiter ou après ?
Yemma : Je ne sais pas encore, j’suis entrain de voir ça.

Sur ce moment là pleins de chose m’envahi, c’est vraie que cette ville est loin d’être la meilleur en France, mais jai passé ma vie ici, a m’ennuyais en bas de chez moi, les courses avec Yanis dans cette appart’ , les traces que j’ai sur les pied a cause de Nabil, les bagarre avec Leila. Toute ma vie se résumait à cet appartement..a cette ville…Mais STOP ! Ma mère avait juste dit « Déménager » elle a pas encore dit si on reste ici ou on change carrément de ville et puis si c’est le cas, on vas surement habiter dans une ville a côte de la notre non ? Donc ya pas de soucis..

Enfaite c’est ce que j’osais espérer secrètement, que tout ça est un cauchemar et que je vais finir par me réveiller, et puis dans ce cas là, on aura plus ces problème d’argent, ma mère sera heureuse et enfin retrouver ma petite vie tranquille non ?

Et bien c’étais loin d’être le cas. Le vendredi soir je rentre chez moi, fatigué par les cours et par ses profs qui crient sans arrêt, STOP JEN EST MARRE. J’rentre chez moi, j’prend une bonne petite douche et je dors. Sauf que ça va pas se passer comme ça. Arrivant a mon palier, j’entends des cries, des paroles et des rires, c’est habituel chez vous ? Beh chez moi aussi mais pas le lendemain d’une triste nouvelle.
Je pousse la poignée de la porte et je vois Leila entrain de changer les couches de Farisse mon neveu, Nabil et Yanis qui parle avec Younes, et Nora sa femme entrain de parler cuisine avec ma maman. Cette ambiance était si belle, si calme et en même temps bruyante.

Je fis la bise a tout le monde, et prit mon gros bébé dans mes bras, lui fit pleins de chatouille, jusqu'à entendre son beau rire d’enfant. Lui embrasser ses joues de nounours, lui décoiffait ses cheveux lisses, et admirez ses beaux yeux verts qu’il a hérités de son père et de sa mère. Et oui mon frère était le seul de la famille à avoir les yeux de mon papa allah y rahmmou Vert mélanger a du marron.

Le reste de la soirée se passe parfaitement bien, mon frère Younes vient rarement a la maison, pour la simple raison qu’il habite le sud, il a toujours aimé cette ambiance algérienne mélangé a des origines française ou encore italienne, il a prit ses clic et ses clac et a bouger d’ici avec sa petite femme et son boulot d’expert comptable, la fierté de la famille.

Quand on fut a table, au milieu du repas, il fronça ses sourcils, les traits de ressemblance avec mon père se f’sait apparaître, le regard dure, la voix qui commence a s’élevé, ce petit raclement de gorge pour prendre la parole. Tout les regards se sont tournée vers lui.

Younes : Humm, je sais pas comment vous dire ça, et j’pense que yemma la déjà annoncé hier, Notre famille a des problèmes financiers, 4 mois ou l’ont vit presque plus, on est obligé de se serré la ceinture pour pouvoir avoir le stricte minimum, moi j’habite plus ici, j’ai ma petite famille et je peux plus trop vous aidé comme je le f’sai avant.

Nabil fronça les sourcils, il a toujours eu cette réaction quand Younes essaye de prendre la place de notre père.

Younes : On s’est renseigné avec Yemma, l’appart vaut vers les 100 000e, ce qui permet a peu près de payer toute les dettes, qu’on a emprunté a la famille, plus les charges et les travaux a refaire. Ici le loyer est chère, et dans toute la région il l’est, même dans les quartiers d’a coté, ya plus de solution que de quitter la ville.
Leila était la plus jeune d’entre nous, et surement celle qui comprend le moins de choses, elle fit les gros yeux, pour faire signe a Younes d’aller plus loin dans son monologue.

Younes : Demain avec yemma on va aller a Paris, on a a peu près 5 appart’ a visiter, on reviendra le soir Nchallah, et c’est décidé toute le monde ira habiter là bas.

Paris, il a dit PARIS ! Vous imaginez une petite meuf de quartier de bourge d’une petite ville aller habiter a paris, faire les grand magasins tel que ZARA, H&M, GUESS,. C’était un rêve ou cauchemar, je sais pas trop, mais tout ce que je sais, c’est que mon quotidien vas être bouleversé a jamais.
Je fermai pas l’œil de la nuit, besoin de réfléchir, du SNIPER dans les oreilles, je m’évade avec leur triste parole et leur sois disant « vérité » sur les manques d’argent,sur PARIS. Leila elle dormait paisiblement, même dans le noir on pouvait voir ce innocent visage qui demande juste à avoir une belle vie et une belle scolarité.

Le lendemain, je fit le ménage a fond, c’étais un moyen d’évacuer ce que j’avais en moi. Peut être que c’étais de la haine. La haine contre l’état, puisque c’étais en parti a cause d’eux qu’on déménage non ? si le loyer est chère et si il donne de l’argent a n’importe qui, c’est sure qu’on se retrouvais tous en mode crise dans les familles. Tôt le matin, Younes était partit avec maman laissant Nora et Farisse a la maison.
L’aprèm midi on décida de sortir en famille, si on pouvait appeler ça « Famille » Juste Nora, Leila et moi ainsi que mon petit bout’choux. On fit quelque boutique, promenade autour de la rivière et quelque jeu dans les parcs avec Farisse.
On décida de renter vers les coups de 17h après un appel de Younes sur le portable de Nora, puis de toute façon la nuit allait tomber, l’hiver allait arrivé.

Le soir Younes annonça clairement que d’ici 2 semaines, nous allons déménager sur PARIS ! Il avait dit PARIS ! Personne n’en revenait, genre nous une petite famille de reubeux vivant a la française, sur PARIS ! Pour Leila c’était un rêve, elle si’ imaginais habité devant un monument ou haja comme ça, elle repentie la nouvelle en quelque minutes a ces copines. Yanis avait fait de même, et Nabil je sais pas, et de toute façon je m’en fiche.
Le plus important était moi, comment vais-je annoncé a mes sœur de cœur « JE BOUGEEEEEE » on se connaît depuis l’âge des couche culotte, c’étais un déchirement que j’allais subir.

Lundi matin, j’enfila un simple jeans, et sortit de chez moi, la peur me tenait compagnie dans le ventre. Arrivé au lycée, je serra la main a tout le monde, et parti rejoindre ma petite team ou yavais visiblement juste Mehdi ce matin.

Mehdi : Aliyaaaaaaah !
Moi : Mehdiiiiiiiiiii !
Mehdi : Bien ?
Moi : Hmdl et toi ?
Mehdi : Trop, en plus t’sais pas toi ! J’ai plein de trucs a te dire !
Moi : ahh moi aussi !
Mehdi : Beh azy dit !
Moi : toi d’abord.
Mehdi : Déjà je me suis pas fait défoncer par mon père !
Moi : ah ouais ?
Mehdi : Ouai wallah, il ma passé de l’argent et tout tranquil, et le CPE l’a pas appelé !
Moi : Ah bien !

Et là il me raconte sa vie, Mehdi ? IL ADORE PARLER ! C’est sa passion j’crois, il crit, il chante il parle, toute la journée il fait des actions avec sa bouche mddr !

Mehdi : Sinon après les cours, ya moyen tu m’attends vers la bibliothèque ?
Moi : On va faire quoi à la bibliothèque ?
Mehdi : Jai des livres à rendre tranquille
Moi : d’accord.
Puis ya eu Sarah qui vient nous rejoindre, avec Nessou, elle me raconte deuspi les nouvelles que j’ai manqué, j’écoute sans trop écouter, dans ma tête je me dis « Si tu savais ..»

La journée de cours se passe normalement, enfin pour les autres ! Pour moi c’étais différent, j’avais un sentiment de trahison, même si je sais que j’ai rien fait et que c’est pas de ma faute. J’étais dégouter, et triste de devoir les quitter, et pire de leur annoncé « Je déménage » je l’avais dit a personne, j’essayai de cacher au mieux se sentiment, mais Nessou me connaît que trop bien.

Nessou : Questa Aliyah ?
Moi : beh rien
Nessou : tu ne parles pas
Moi : ahh j’suis fatigué, jai eu un dur week end (le mytho)
Nesouu : en plus j’allais t’appeler, mais j’avais peur de tomber sur Yanis et qu’il me raconte sa vie
Moi : mddr

Le soir j’attendis Mehdi devant la bibli , il avait gueh une pile de livre a rendre. Il kiffait lire un truc de fou, même si il avait une tête de con,il était gavé intello en classe.

Mehdi : t’es trop calme toi, wallah truc de fou !
Moi : ah bon ?
Mehdi : Ouais on dirais ya un mort
Moi : ah naan, ya rien.
Mehdi : humm

Il rendis ses livres, et moi je l’attendais sur les marches de la bibliothèque, quand il me rejoint, il me raconte sa vie, sans s’arrêter non stop !

Mehdi : Pis tu sais, Valentine là ? Elle est revenu !!
MOI : ah ouais ?
Mehdi ; avec plein de traces sur le visage, a ce qui parait son père la bat
Moi : ahh meskina,mais elle aussi, elle fait trop sa maligne
Mehdi : ouais mais, ça ma fait trop de la peine.
Moi ; boof
Mehdi : Et tu vois le gars là même que je t’avais dit !
Je vais le couper c’est mieux non ? obligé que je lui dise !
Moi : Mehdi .. j’peux te dire un truc ?
Mehdi : moi aussi jai un truc a te dire saah !
Moi : beh azzy !
Mehdi : jsai pas comment ..
Moi : beh tranquille, on se dit tout d’habitude non ?
Mehdi : Ouais mais là, cest délicat
Moi : mahlcih dit !
Mehdi : Aliyah.. jte..je te kiff voilà !

BIM BAM BOUM !

Chronique de Aliyah : L'amour à la Ghetto YouthOù les histoires vivent. Découvrez maintenant