Chapitre 5

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sauf que ce n'est pas le cas. Je vois Alexandre rentrer et me chercher du regard jusqu'à ce qu'il voit Matthias me soigner. Je le vois commencer à s'énerver en pensant probablement que c'est lui qui m'a fait ça mais je le coupe avant même qu'il ne puisse dire un mot, et lui explique ce qu'il s'est passé. Il se calme et s'accroupit devant moi, à la place que Matthias occupait il y a quelques secondes et qu'il à quitté pour jeter le papier plein de sang. Alex me prend dans ses bras et me demande de ne plus jamais lui faire une peur pareil, qu'il ne s'en remettra pas si il m'arrivait quelque chose. Je le rassure en lui disant que tout va bien, que tous les cours de défense qu'il m'a donné ne m'ont finalement pas servit à rien. On rigole doucement et je vois Matthias s'approcher avec des pansements. Alex lui laisse la place et le regarde me soigner en silence, l'air un peu désapprobateur, comme si il pensait que c'était mon mec et que je ne lui avait rien dit. Non pas que cette idée me déplaise, mais seulement, ce n'est pas la vérité. Une fois qu'il a fini, je le remercie et lui dit qu'on se reverra bientôt, tout en espérant que ce bientôt soit dans un futur très proche. Je retourne vers le bureau avec Alex et on se pose. Il me dit que les garçons sont allés acheter deux, trois trucs à manger mais qu'ils ne devraient pas tarder à revenir.

«Chouchou c'était qui lui ?

-Par Lui je suppose que tu veux dire le cavalier qui vient de passer ? Parce que si c'est lui je ne sais absolument pas qui c'est désolée de te décevoir.

-Non andouille celui qui t'a soignée. Tu l'as rencontré où ? Vous êtes ensemble ?

-Ah. Matthias. Je suppose que je l'ai rencontré pour la première fois quand il est venu faire le ménage à la maison et depuis je n'ai pas arrêté de le croise. Et non on est pas en couple. Je te l'aurai dit sinon. Et tu ne crois pas que je l'aurai embrassé ? Quoi ?

-Feur change ta coupe tu me fais pas peur.

-Va voir ta mère elle est chez ta sœur avec le chasseur de ton coeur.

-Bon vous avez fini les enfants ? »dit une voix que je reconnais bien et que je ne pensais pas entendre avant encore longtemps.

-papa ! qu'est ce que tu fais là ? Tu ne devais pas rentrer dans trois semaines ? Et où est maman ? Tu as vu mon passage ?

-Doucement ma princesse. Toi aussi tu m'avais manquée. Je suis venu tout seul parce qu'on avait un trou de quatre jours dans notre emploi du temps mais tu connais ta mère, elle n'est pas venue je suis désolé. Et oui j'ai vu ton passage. Tu as monté Max comme un championne comme d'habitude. Je suis fière de toi ma chérie. Bon anniversaire ma fille chérie.

-en même temps, c'est pas très compliqué je suis ta seule fille. Mais bon pas grave. Merci d'être venu. Tu restes jusqu'à quand ?

-je repars lundi matin. Je voulais te voir monter et te qualifier pour les nationales.

-merci poupou. » je fais un câlin à mon père,puis le relâche doucement lorsque j'aperçois les garçons arriver, les mains pleines.

«Samuel ! qu'est-ce-que tu fais là ?,s'écrit Lucas

Ah! Mes hommes comment allez vous ?» Répond mon père. Ils discutent ainsi, tous les quatre pendant 20 minutes. Je les regarde, le sourire aux lèvres, assise par terre, Fal' couché sur mes genoux. Au bout d'un bon moment, Alex prend mon chien dans ses bras, mon papa me lève et nous emportons de quoi manger dehors, au soleil. Une fois bien rassasiés, mon père me demande de fermer les yeux.je m'exécute, pas très sereine. Je suis quelque peu rassurée qu'il ne me demande pas de me lever. Il pose une boite dans ma main, j'ouvre les yeux. Une boite Rolex. je hurle de joie. Je rêve de cette montre depuis mes 10 ans mais je n'avais jamais osé la demander à mes parents à la vue du prix. j'ouvre la boite et la voit. Une montre rose gold, incrustée de diamants, de vrais diamants, sur tout le cadrant et une émeraude, verte comme les yeux d'Alex, plus grosse que tous les diamants pour régler l'heure. Je me confonds en remerciements pour mon père, qui me répond que ce n'est rien et que j'aurai même un autre cadeau demain en rentrant. c'est, je pense pouvoir le dire, le plus bel anniversaire de ma vie. On décide de retourner chercher toutes les affaires, puis on va à l'hôtel. Alex dormira avec papa, Lucas et Arthur ensembles et moi toute seule. Mon père propose de tous nous inviter dans un resto chic, sans vouloir nous dire lequel. Nous retournons donc tous dans nos chambres, pour nous changer. Et on se donne rendez- vous deux heures plus tard, dans le couloir. Je vais voir mon père dans sa chambre. «papa, je veux bien mais je n'ai rien à me mettre pour cette occasion. Je n'avais pas prévu ça ! j'ai seulement emmener deux tenues d'équitation, un pyjama et un jogging pour la route !

Je sais ma chérie mais moi j'ai prévu ça. Tiens, dit-il en me donnant un sac, ouvre-le dans ta chambre, et ne sois pas en retard !». je pars sans demander mon reste car je sais que mon père ne reviendra pas sur ces dires. Si il y a en effet une personne pus têtue que moi sur cette terre, c'est bien mon père. Une fois dans la chambre, j'ouvre le sac et découvre, une robe bleu nuit, digne de celle d'une princesse Disney. Elle fait ressortir mes yeux bleu clair et ma chevelure rousse, digne de la crinière des plus beau lions. Je la pose délicatement sur mon lit et file dans la salle de bain. Je me douche, me rase, me lave les cheveux, puis les sèche, les boucle, les lisse, les boucle. Je ne sais pas si je les laisse comme ça ou si je les lisse. Je regarde l'heure. Il me reste 30 minutes. Tant pis. Plus le temps de changer d'avis. Je passe la robe au dessus de ma tête. Je ne met qu'un peu de mascara, et du rouge à lèvres, rouge bien pétant. Et, seulement à ce moment-là, je me rend compte que je n'ai pas de chaussures adaptées. Je fouille dans tous les coins, espérant trouver, je ne sais pas quoi d'ailleurs. Puis mes yeux se posent sur le sac et me dit que c'est impossible. Je regarde quand même dedans et les voit, elles sont là. Les chaussures parfaitement assorties à la robe. Mon père est le meilleur, mais ça ne se compare pas. Je les met et passe les 3 minutes qu'il me reste à me regarder dans le miroir. Je sors et rejoint mes quatre hommes dans le couloir. Ils s'arrêtent de parler quand ils me voient. Je rougit et fait un petit tour sur moi-même. Mon père m'applaudis, fier de moi. Ils sont tous les quatre dans des beaux costards, comme si ils avaient prévu le coup. Quoi que ça ne m'étonnerait pas tant que cela d'eux. Je descends les escaliers au bras de mon père. On prend deux taxis parce qu'un seul n'est pas suffisant. Je suis avec papa et Alex. La soirée se passe, tranquillement. Au milieu du repas, je me lève pour aller aux toilettes et rentre dans quelqu'un. Je lève les yeux et vois Zendaya, dans une robe semblable à la mienne. Je m'excuse et elle me dit que ce n'est rien, que je n'ai pas à m'en faire. Elle voit que ma robe est un peu salie au niveau du buste et propose donc de m'aider à le nettoyer. Je n'en reviens pas. Zendaya. Je la remercie et m'excuse encore une fois. Puis je retourne m'asseoir et écoute les garçons parler. Je suis la conversation, mais de loin seulement. Une fois le dîner terminé, je me lève pour payer mais les garçons et mon papa font de même. Nous posons donc tous nos cartes sur la table et laissons le serveur choisir au hasard. Celle de mon père. Je leur fait promettre de me laisser payer le prochain restaurant. Aucun ne répond, et je sais ce que cela veut dire. Ils ne me laisseront pas payer. Vu l'heure, il n'y a pas de taxis libres avant presque une heure et nous décidons alors de retourner à l'hôtel à pied. Nous marchons en silence, dans l'air froid de la nuit.


Briser la glaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant