Chapitre 18 : La pluie et le beau temps

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Nda : Hello les enfants ! Juste une petite note pour :

1- m'excuser du retard, je sais que j'ai pas posté le week-end dernier mais comme je l'ai dit, juin est vachement chargé pour moi (si vous voulez tout savoir, j'étais d'anniversaire à 2h de route de chez moi, une amie que j'ai rencontrée ici sur wattapd il y a plus de quatre ans ; oui Yell-AaA , on parle de toi !)

2- vous prévenir qu'il n'y aura probablement pas de chapitre le week-end prochain, parce que j'ai une méga semaine qui m'attend, et après je vais à Paris le week-end (je serai à la Pride le samedi 25 d'ailleurs, si jamais certains y sont aussi)

Bref, merci d'être là, j'espère que vous appréciez toujours autant cette histoire. J'adore avoir vos retours, échanger avec vous.

Bisous les loulous


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Je me suis isolée dans le jardin, histoire d'être sûre que mes amis me fichent la paix. Je me serais plutôt enfermée dans la salle de bain, mais Anthony dort encore dans mon lit et je n'ai pas envie de le réveiller ; personne ne veut prendre le risque de réveiller Anthony Martin, même s'il a le sommeil lourd comme du plomb.

Je suis assise dans la pelouse, les fesses humidifiées par la rosée de la nuit. Je sais déjà que, quand je vais me relever, j'aurai le short de pyjama trempé comme si je m'étais fait pipi dessus. Tant pis, à la guerre comme à la guerre.

– Alors ? Comment c'est l'Angleterre ?

De l'autre côté de l'écran, et du monde aussi, Andrew pouffe. Si ici il est près de dix heures et demi, il est déjà beaucoup plus tard en Angleterre. Je vérifierais bien sur l'application horloge – oui, j'ai délibérément entrée celle de Londres pour être sûre de ne pas déranger Andrew à des heures impossibles –, cependant je suis actuellement en train de téléphoner avec. De toute façon, à en juger par la scène en arrière-plan du brun, cet apéro avec ses amis, il doit être dix-neuf heures là-bas. Approximativement.

– C'est un peu comme à Los Angeles, tu sais. Enfin, en plus petit et moins...

– Ensoleillé ?, je propose.

S'il lève les yeux au ciel, son sourire ne s'en amoindrit pas pour autant.

– Ha. Ha. Très drôle, Tina. La fameuse vanne sur la pluie en Angleterre, pas du tout vue et revue.

– Si encore c'était une blague ! J'ai visité Londres quand j'avais quoi, quinze ans ? Il a plu non stop les dix jours où on était là-bas.

Je m'en souviens particulièrement bien, parce que j'avais été tellement ingrate avec mes parents pour ça ! Je leur avais annoncé clairement que j'aurais préféré rester à L.A au chaud plutôt que passer des vacances pourries en Angleterre. Évidemment, mes vacances étaient tout sauf nulles, et je m'en veux toujours autant de mes paroles. Ce qu'on peut être horrible, quand on est adolescent !

Apparemment, certains enfants ne font pas une crise d'adolescence de ce nom. C'est le cas de ma cousine Candice, dont j'ai entendu parler en long en large et en travers alors que je ne l'ai jamais vue. Malheureusement pour mes parents, ça n'a été ni mon cas, ni celui de mes frères ; ça s'est calmé en grandissant, autant pour eux que pour moi.

– Ça c'est parce que tu n'as pas eu de chance, conteste Andrew. En plus, crois-moi, quand le soleil est de sortie, il fait presque aussi chaud qu'à Los Angeles.

Dans tes bras - S.W.A.G (Andrew Garfield)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant