Leurs respirations saccadées se mélangèrent, et le roi ébène retrouva une nouvelle fois les lèvres de l'ombre, puis une autre, et encore une autre, sans pouvoir s'arrêter.
« Merde. » grogna-t-il, entre deux baisers.
La jeune fille ria face à la dé...
Tous s'agitaient dans l'ancienne forteresse Telmarine, devenue le nouveau château de Narnia.
Le soleil haut dans le ciel indiquait qu'il était quinze heures de l'après-midi.
Certaines créatures se soignaient, ou d'autres encore se reposaient.
Caspian et Suzanne riaient assis sur un banc de pierre, les regards entremêlés, et ce même sourire niais imprégné sur leurs deux visages.
Peter les regardaient du coin de l'œil, méfiant, et la souris tentait de capter son attention en lui contant une de ses histoires fantaisistes, afin que la grande reine ait un peu de répit.
Certains pleuraient leurs morts, pensaient leurs plaies, avaient le regard terne.
Mais Lucy serpentaient de créature en créature et consolait chacune d'entre elles.
Cette enfant avait un véritable don, elle possédait une douceur et empathie auxquelles personne ne pouvait échapper.
C'était un ange.
Aslan, lui, échangeait avec un satyre qui semblait au bord du malaise, toujours sonné par l'information, il se tenait devant le légendaire lion.
L'animal semblait être amusé face aux traits tirés du narnien.
Lucy accourut vers l'ombre qui était allée se réfugier dans une des suite.
La pièce était grande, et un immense lit à baldaquin prenait place au centre de la chambre.
L'adolescente avait ouvert en grand les portes vitrées.
Un spectacle féerique s'offrit alors aux yeux de l'enfant.
Derrière le modeste balcon, on pouvait admirer une vue splendide aux vallées gorgées de forêts, et le bleu intense d'un fleuve.
Lucy se hissa sur la pointe des pieds et aperçut au loin la mer et les ruines de Cair Paravel. Tandis que les rideaux blancs et ridiculement fins, volaient emportés par le vent qui s'engouffrait à l'intérieur de la pièce.
L'ombre, elle, commençait à désinfecter ses plaies.
Elle détourna le regard en direction de l'enfant et cette dernière réalisa que c'était la première fois qu'elle la voyait sans sa cape.
« J'aimerais... enfin, Suzanne est occupée et mes cheveux sont... Est-ce que tu pourrais m'attacher les cheveux s'il te plaît ? »
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Ce chapitre est plutôt court, sorry. Mais je le trouve super apaisant et j'aime trop.
