Chapitre 3

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- Je suis à la maison !

J'ai enlevé mes chaussures près de la porte et j'ai marché pieds nus dans notre appartement.

J'entendais des cliquetis provenant de la cuisine et j'ai décidé d'enquêter.

Un petit gloussement m'a échappé lorsque j'ai vu Lisa, couverte de farine.

C'était ce que Lisa faisait, elle cuisinait quand elle était stressée et elle faisait vraiment le plus délicieux des gâteaux.

C'était bizarre qu'elle ne puisse jamais faire un bon gâteau quand elle n'était pas stressée.

C'était soit trop sucré, soit à moitié brûlé.

Je n'ai jamais pu comprendre comment ça marchait.

Elle a levé les yeux et essuyé la farine sur sa joue, manquant complètement la tâche.

- Qu'est-ce qu'on a là ?

Je me suis dirigé vers le bol de glaçage, j'ai trempé mon doigt dedans avant de le mettre dans ma bouche.

J'ai hoché la tête en signe d'approbation.

- Mmh...miam !

- Merci ! Et comment était le travail ?questionna Lisa.

Comme si elle m'avait arraché un pansement, j'ai gémi et j'ai été frappé par la colère et l'humiliation.

- Je suis prête à démissionné.

Elle a levé les sourcils.

- Tu n'aimes pas la boutique ?

- La boutique ? Mais enfin quelle boutique ?! Tu penses sérieusement que je ne travaille pas chez Choi Industry ? Quoi, tu penses que je vais mentir comme ça ? Pourquoi diable mentirais-je à ce sujet ? Parce que je ne le mérite pas ? Tu penses que quelqu'un d'autre devrait avoir le poste ? Merci, t'es vachement une bonne amie.

- Merde, un simple non aurait suffi. D'accord, je te crois, bon sang. Dis-moi ce qui te met dans tout tes états.

Je me suis retournée et suis sortie de la cuisine, en entendant ses pas derrière moi.

- Le putain de San Choi. C'est un cauchemar, Lisa. Il me met la pression. Il me déteste et il me ridiculise dès qu'il en a l'occasion. me suis-je plainte, mes poings se serrant quand je me suis souvenue à quel point il avait-été grossier depuis que je l'ai rencontré.

Je me suis assise sur le canapé et j'ai croisé mes jambes.

- Meuf, démissionne alors.

J'ai levé les yeux vers elle.

- Tu es folle ? j'ai demandé. J'ai besoin de cet argent et tu sais pourquoi. Je dois m'occuper de mon père. Je suis tout ce qu'il a.

Je me suis arrêtée quand ma voix a commencé à se briser.

Je ne voulais pas ouvrir de vieilles blessures, je ne voulais pas penser à la femme qui nous a quittés tous les deux.

- Tu vas faire quoi, alors ?

- Faire avec. Ce n'est pas la fin du monde.

Elle a souri et a frappé mon bras.

- C'est ça, ma fille. Relève juste la tête. Souris quand il agit comme un con, souris quand il agit comme un salaud. Ne le laisse pas voir ton sourire se fendre. Je suis sûr qu'il va être tellement énervé que tu ne réagisses pas à ses mots ou à ses actions.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 24, 2022 ⏰

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Juste mon patron...ou pas // Choi SanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant