En ce 13 juillet, la ville de Manchester brûlait sous le soleil cuisant de l'été anglais. La nuit cependant, l'ambiance se rafraîchissait considérablement. Les rues de la ville étaient remplit de fêtard pour la plupart déjà bien alcoolisé et leurs rires résonnaient avec force.
Des discussions animées avaient lieu à chaque coin de rue, et les tons s'élevaient parfois pour atteindre une ou deux bagarre par demi-heure, bien vite stoppé par des barmans ou des habitants en quête de calme.
Dans une ruelle sombre, un homme courait, un gros sac dans une main, un flingue dans l'autre. Il était entièrement vêtu de noir et son visage était dissimulé sous une épaisse cagoule.
Il entendait distinctement les voix des ivrognes résonner dans son crâne mais la menace qu'il fuyait était bien plus dangereuse que quelques fêtards recherchant de l'alcool pour finir en beauté une soirée déjà bien arrosée.
Mattia Caruso, car tel était son nom, avait des choses à se reprocher. Il avait braqué une banque et avait pris la poudre d'escampette avec l'argent laissant ses associés se faire descendre par les forces d'interventions.
Pourtant, Caruso ne fuyait pas la police, car il avait bien su disparaître quand il le fallait ou se dissimuler habilement pour éviter un fâcheux contrôle. Mais, il aurait encore préféré être poursuivis par une patrouille entière que par lui.
Stanislas Belmann représentait la peur incarné, un meurtrier de l'ombre, surgissant pour accomplir sa vengeance. Car l'argent que Caruso cachait précieusement dans son gros sac ne lui appartenait pas. Il était censé le rendre à se Stanislas Belmann, Mais, maintenant qu'il avait désobéi aux ordres, avait tenté de semer ce diable, il n'aurait pas suffis qu'il lui rende l'argent en présentant ses excuses. Si Belmann le retrouvait, il était mort.
Il continua à courir lorsqu'il entendit le bruit caractéristique d'un chargeur de flingue derrière lui. Instinctivement il plongea à l'arrière d'une poubelle alors que la balle sortait de l'arme tant redouté.
Il n'osa pas ressortir mais y fut bien obligé lorsque Belmann l'attrapa par le col et le sortit de derrière sa cachette. Il lui frappa la tête contre le mur, assommant le jeune braqueur italien par la même occasion. Mattia eu juste le temps d'apercevoir son arme, caché sous la poubelle et dont il ne pourrait plus se servir avant de sombrer dans les ténèbres. ***************************************
Caruso se réveilla difficilement, tentant de se rappeler ce qu'il s'était passé. Au moment où il s'en rappelait, le canon d'une arme lui fit face.
Il ouvrit les yeux d'effroi et vit le visage de Stanislas Belmann à quelques centimètres du sien. Belmanne avait un sourire déplaisant sur son visage, semblant se délecter de sa supériorité.
Stanislas:
Un problème Mattia?
Mattia:
Ne tourne pas autour du pot Belmann, tue-moi si ça te démange.
Stanislas:
Pourquoi dit tu cela? Tu n'a rien fait de répréhensible pourtant? Ah moins que...
Il dévoila un grand sac qu'il ouvrit devant le nez de Caruso. Une énorme somme d'argent était caché à l'intérieur.
Stanislas:
Tiens, mais qu'est-ce que cela fait ici!
Il regarda Caruso, son arme toujours braqué sur son soit disant allié.
Stanislas (enlevant le cran de sûreté de son arme):
J'attends une réponse!
Mattia tremblait. Il n'avait plus envie de jouer les gros dur désormais car il pouvait mourir à tout instant.
Mattia:
Je ... Je ... Je te ... l'ai ... v ... vo ... volé
Stanislas:
Ah! tu sais que c'est mal mattia, très mal. Je vais te laisser une chance. Donne-moi une raison de te garder en vie. Argumente sur ton utilité.
Mattia:
Je ... Je peut encore te servir. Je ...
Stanislas:
Je viens tout juste d'embaucher quelqu'un pour récurer mon manoir merci bien.
Le coup de feu retentit et Mattia Caruso s'écroula, mort.
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John floyd t2 : Un complot dans l'ombre
ActionQuelques semaines après l'incarcération de paul jefferson, le commissaire john floyd pense retrouver une vie normale pour un commissaire à manchester. Mais, lorsque un corps est retrouver et qu'un accident grave se produit, l'enquête reprend dévoila...