1er juillet 2035

4 0 0
                                    

Mais l'ère épidémique, aussi cruelle soit elle, ne s'est pas arrêtée là. Comme si le chaos ne régnait pas assez, les éruptions solaires ont repris. De plus en plus fortes. Toujours plus violentes. Elles détruisaient tout. Une de ces éruptions fit tout simplement exploser l'Hôtel.Suite à cela, la Braise s'est répandue dans les quelques recoins encore préservés. L'air était irrespirable. Ce qui ajoutait toujours plus de monde dans les hôpitaux. On n'essayait même plus de tenir le compte du taux de mortalité.

Mais cela ne suffisait toujours pas. Le même jour, le 1er juillet 2035, seulement 5 jours après le début de la Braise, le président des États-Unis d'Amérique, le premier ministre du Royaume-Uni, la présidente de la République Française et le président de la République fédérale de Russie moururent. Le premier ministre anglais, de la Braise. Le palais de l'Élysée explosa suite à une éruption solaire, qui réduit Paris à l'état de désert. Et le président des États-Unis d'Amérique et le président de la République fédérale de Russie d'une balle dans le crâne. À partir de ce jour-là, il ne fallait plus espérer une once d'ordre ou même d'humanité sur la planèteTerre. La planète était gouvernée par la peur. La loi du plus fort. Et le plus fort est la nature. La nature reprenait ses droits.

Ce jour-là, un article du journal scientifique international parut, pour la première fois depuis quelques jours.

« Chers habitants de la Terre, qui que vous soyez, où que vous soyez, laCSM, tout comme l'entièreté de cette planète, est en perdition totale. Nous n'avons plus le contrôle de la situation, nous n'avons plus de scientifiques, plus de médecins, plus rien. L'Hôtel est détruit.

Nous sommes dans le regret profond de vous dire que oui, nous avons lamentablement échoué à notre mission. Celle de garder l'humanité en vie. De la sortir de l'ère épidémique. De la sortir de la Braise. Braise causée par nos vaccins. Il n'y a aucun mot pour exprimer à quel point nous sommes désolés.

Nous avons essayé tout ce que nous avons pu. Mais il n'est plus de notre devoir de sauver l'humanité. Nous employons donc le dernier moyen qu'il nous reste : nous nous retirons de la partie, et donnons nos pions à d'autres.

Ce message est le dernier message de la CSM que vous lirez. La Communauté ScientifiqueMondiale n'existe plus. Nous laissons la place aux autres, aux sauveurs. Nous adressons une dernière phrase de soutien auxÉtats-Unis, au Royaume-Uni, à la France et à la Russie avant de laisser place au « World In Catastrophe Killzone Experiment Department », qui, dès leur nom, vous montre à quel point il est adapté. Alors, n'oubliez jamais, WICKED is good. »

L'ère épidémiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant