27 juin 2035

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27 juin 2035 : Article dans le journal scientifique international, tenu par la CSM (Communauté Scientifique Mondiale):

«Chers habitants de la Terre, qui que vous soyez, où que vous soyez, la CSM vous fait parvenir ce message pour vous tenir au courant de la situation actuelle mondiale.

Premièrement, depuis 24 heures, nous n'avons recensé absolument aucun cas de Zanstate 31. Notre vaccin était en effet puissant, mais nous n'avons jamais suspecté une telle efficacité. Tout simplement car les tests sont formels : le vaccin n'y est pour rien. C'est cette nouvelle maladie qui a exterminé la Zanstate 31.

À propos de cette nouvelle maladie, le nombre de nouveaux cas par jour est effarant. Nous n'avons jamais vu ça. Plus de 350 millions de personnes nous ont appelé depuis hier.

La CSM déploie toutes ses forces pour construire un immense hôpital, plus grand que 45 000 bases militaires américaines, où nous soignerons les cas de cette nouvelle maladie.Vous y serez bien accueillis, d'où son nom, l'Hôtel.

Nous n'employons volontairement pas le terme « virus » car, suite à de nouveaux tests, nous sommes convaincus que cette maladie ne se transmet pas comme les précédents virus. Un confinement est inutile. Cette maladie ne se transmet que par le sang.

Cette maladie, il fallait tout de même lui donner un nom. Nous y avons réfléchi longtemps. Et, tous nos patients ressentant en effet cette« brûlure intense qui nous fait perdre nos moyens, comme si elle nous brûlait notre part humaine. », cette flamme intérieure, nous l'avons appelée la Braise. »

Après cette annonce, le monde s'est embrasé. Au sens premier et figuré. Les cas de laBraise se sont multipliés. L'hôpital de la CSM, l'Hôtel, qui ressemblait plutôt à une base militaire, était constamment rempli.Les cas devenaient fous. La situation était complètement hors de contrôle, contrairement à ce qu'essayait de faire croire la CSM.

 Mais ce sont également les mentalités de ceux en « bonne santé » qui se sont embrasées. Le tiers de la population mondiale étant invalide, on manquait d'argent, de travail, de nourriture. Les gens descendaient dans les rues, cassaient, volaient. Les gouvernements n'avaient plus aucune emprise. La police ne tenait plus debout. Le monde entier, en l'espace de quelques jours, s'écroulait. 

L'ère épidémiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant