Prologue

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Je tiens à prévenir que l'histoire est une fanfiction inspirée de l'univers de Harry Potter, et que par conséquent, certains personnages ne m'appartiennent pas!!

Londres, 1985.

Il était tard dans la nuit et un feu s'était déclaré. Le commissaire, qui était de garde à ce moment fut le premier sur les lieux et ce fut l'une des premières fois qu'il regrettait de faire ce métier. Devant l'immeuble, se trouvait une jeune fille qui ne devait pas avoir plus de 4 ans pleurer silencieusement en essayant de crier, mais de toute évidence, elle ne le pouvait pas. Visiblement, par la suie qu'il y avait sur ses vêtements, elle était une habitante qui vivait ici avant que le feu ne se soit installé. Au bout de plusieurs minutes, les pompiers arrivèrent et éteignirent les dernières nuées flamboyantes, mais il était trop tard : le feu s'était propagé partout emportant avec lui les habitants qui dormaient sûrement quand la tragédie a démarré. A part l'enfant, il ne semblait y avoir aucuns survivants. C'était cela qui le faisait détester son métier parfois. Le fait de devoir conduire tous ces petits dans cet endroit... En dix ans, il avait emmené plus de 20 enfants à Wool, dont certains étaient si jeunes... Il y a 20 ans, l'orphelinat avait été détruit et tout le monde avait été soulagé de voir ces pauvres enfants partir, mais comme on dit, on ne peut pas tuer un arbre sans le déraciner. Deux ans plus tard, Wool avait réouvert, après avoir été reconstruit sur ses ruines. Cependant ce n'était plus la même directrice, l'ancienne étant morte il y avait de cela quelques années. La nouvelle dirigeante paraissait bien pire, mais les enquêteurs ne pouvaient rien faire, car ils n'avaient aucunes preuves de ce que subissaient les enfants là-bas, ayant sans doute trop peur de parler. Il s'approcha alors de la jeune fille qui pleurait silencieusement désormais. Elle semblait avoir compris que ses parents étaient partis pour un monde meilleur. Il la prit alors dans ses bras et fit ce qu'il avait fait tant de fois. Lorsqu'ils arrivèrent à destination après un trajet qui avait semblé durer si long, le gendarme réveilla la jeune fille qui descendit de la voiture et le prit par la main. Lorsqu'ils entrèrent dans le hall, tous les enfants étaient réunis et rangés par rang, filles d'un côté, garçons de l'autre. Ils étaient tous vêtus d'uniformes grisonnants qui semblaient très vieux et mal adaptés à certaines personnes dont on voyait soit les chevilles dépasser d'une dizaine de centimètres, soit qui paraissaient trop grands. Devant les nouveaux arrivants, leur tournant le dos, une femme était debout et se tenait si raide que même la canne qu'elle tenait dans les mains semblait être tordue.

-Pour la dernière fois, si vous ne dites pas qui a tué le chat vous serez tous sanctionnés.

Une jeune fille qui devait avoir cinq ans sortit des rangs. Son état était pitoyable. Ses cheveux bruns et longs étaient si emmêlés que si quelqu'un essayait de passer une brosse, la brosse se casserait à coup sûr. Mais ce ne fut pas cela qui choqua le commissaire. Non, ce qui le terrifiait, c'était de voir les cernes de la fille et ses lunettes rondes trop grandes pour elle qui avaient une branche de cassée, mais par-dessus tout, son état de maigreur. Cependant, ses yeux verts étaient si profonds que l'homme avait dû plisser les yeux pour en voir la couleur qui paraissait si sombres, mais leur beauté était gâchée par une indifférence froide et un ennui mortel.

-Qu'est-ce que tu veux toi ?

-Je voulais simplement vous dire que je sais qui a fait ça.

Le commissaire retint son souffle tandis que la directrice se tournait vers la jeune fille un sourire victorieux affiché sur le visage.

-Et bien, petite, dis-le-moi !

-C'est moi qui ai tué le chat.

Le commissaire n'en cru pas ses yeux. Comment avait-elle pu faire cela ?

-Je voulais aussi dire qu'il y a le commissaire qui attend derrière.

La directrice fit volte-face et se retrouva face aux deux nouveaux venus. Elle afficha alors un sourire crispé et s'adressa au gendarme.

-Monsieur le commissaire ! Quel plaisir de vous voir ! Oh, mais que vois-je ? Comment t'appelles-tu petite ?

La jeune fille ne répondit pas et resserra sa main dans celle de l'homme.

-Elle ne parle pas. Cette jeune fille est muette. Nous ne connaissons ni son nom, ni son âge.

-Très bien, cela n'est pas grave. Les chambres fonctionnent par deux mais elles sont toutes occupées sauf une. Cependant, on ne peut pas l'ajouter à cette chambre.

-Et pourquoi cela ?

-Car cette jeune fille est...étrange et elle doit être isolée.

-Et pourriez-vous nous la présenter ?

-Oh mais vous la connaissez, c'est vous qui l'aviez emmené, il y a quelques années. Sa famille avait été assassiné dans un petit village, la maison était en ruine, aucun cadavre, pas d'identités. Elle devait peut-être avoir un an quand vous nous l'avez apporté. Cette jeune fille on l'a nommé Diane. Viens ici !

Quelle fut la surprise du commissaire lorsque la jeune fille aux yeux verts et aux lunettes cassées s'avança et sortit de la pénombre.

-Oui je me souviens... L'affaire Godric's Solo... La jeune fille était la seule survivante et bizarrement personne n'était au courant qu'il y avait une maison ici et personne ne se souvenait des habitants...

Murmura-t-il plus pour lui que pour les autres.

-Comment as-tu tué le chat ?

-Je l'ai pendu au plafond.

Répondit la petite fille dans une indifférence la plus totale. L'homme se demandait comment elle avait pu se débrouiller et surtout pourquoi avait-elle fait cela mais son téléphone sonna. C'était le commissariat qui exigeait sa présence. A contre cœur, il obligea la jeune fille à lui lâcher la main. Il la confia à l'horrible femme qui tenait d'une main Diane et de l'autre la fille sans nom. Il se retourna alors et rentra chez lui en abandonnant la fille à son sort.

-Suivez-moi toutes les deux, les autres je veux que vous soyez tous dans vos chambres dans dix minutes ou vous serez punis au même titre que ce monstre qui vous sert de camarade. Anna toi tu vas chercher le concierge, il installera le lit dans la 301.

Les deux jeunes filles arrivèrent au bureau et entrèrent. La porte se ferma et la directrice s'assit à son bureau.


Voici le prologue, je posterai à la même heure la semaine prochaine le chapitre un!

Qui suis-je, au final? TOME UNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant