Asiah

Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 12 : Hᴇ́sɪᴛᴀᴛɪᴏɴ

- Et du coup ?

Yuri soupira.
- J'en sais rien..

- Qu'est-ce qui te fait hésiter ?
Demanda Laure.

- Je ne peux pas laisser Atsui. Je peux pas l'abandonner. Je ne peux pas me résoudre à le laisser sans pouvoir lui expliquer quoi que ce soit ni même le revoir..
Il a besoin de moi et j'ai besoin de lui..

Ses yeux commençaient à briller à cause des larmes, ce que remarqua rapidement Laure qui lui prit la main et lui sourit.

- Il me parle souvent de toi quand on est que tout les deux. Il répète souvent qu'il restera à tes côtés jusqu'à la fin des temps
Heureusement que je sait qu'il m'aime parce que sinon je pourrais avoir des doutes !

Yuri se mis à rire légèrement avant de se mettre à citer Atsui.

- «I'm with you 'till the end of the line»  c'est notre phrase ça
Laure lui souri.
Tu comprend Laure..je peux pas faire ça...

- Mais ?
Elle regardait Yuri qui semblait hésitante.

- Je veux pas perdre Yune, pas encore..
Yuri essuya sa larme.
Ça serai tellement plus simple si Atsui était au courant..

- J'ai soumis cette idée a Yune il y a quelques mois.
Avec ma grossesse qui arrive bientôt à terme et la situation actuel d'Asiah ça va être beaucoup trop dangereux pour ma famille et moi de rester là-bas.
Même si Yune a trouvé une solution je sais très bien que ça ne tiendra pas longtemps..

Yuri passa sa main sur son visage en soupirant et Laure l'a prise par les épaules.

- Aller vient, on va prendre l'air.

Yune était dans son bureau devant une pile de document administratif l'air désespéré.
Il s'affala dans son fauteuil en soupirant. C'est l'un des soldats de la garde royale qui le sortit de ses pensées lorsqu'il déboula précipitamment dans la pièce.

- Sir ! V-vos conseillers et généraux vous attendent d-dans le grand salon.
Bredouilla le garde qui semblait paniqué.

- Du calme, je ne comprend rien tu parles trop vite, qu'est-ce qu'il ce passe ?

Yune qui c'était lève venez de s'avancer vers lui et avait posé ses mains sur les épaules du jeune garde pour l'aider à se calmer.

- C'est les Kasbroc Sir, i-ils ont attaqué une province à l'Est de la ville.
Continua le jeune en essayant de se calmer.

Le regard du gris était devenu plus froid. Sans perdre une seconde il saisit son épée qu'il avait l'habitude de garder à sa taille partout où il se rendait, puis se précipita au grand salon où il était attendu.
On entendait le brouhaha qui émanait de la pièce, tout le monde semblait tendu.
Lorsque Yune arriva dans la salle tout le monde cessa ses occupations.

- Je veux un rapport détaillé de la situation.
Ordonna-t-il à l'un des conseillés qui s'exécuta sans perdre une seconde.

Tout le monde regardaient Yune qui venait de s'appuyer face à la table devant lui. Son visage était fermé et froid, une ambiance pesante régnait.
Il brisa le silence lorsqu'il leva son regard vers ses hommes et frappa son poing droit sur la table.