Intégration

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Hello !

Me revoilà ! Désolé de ne pas avoir update cette fic pendant longtemps, j'ai été pas mal occupé avec mes romans "Tant qu'il le faudra" et "L'éveil des sorcières" (n'hésitez pas à y jeter un oeil d'ailleurs, si vous aimez mon écriture de fanfic, vous aimerez peut-être mes romans ^^).

En tout cas c'est un plaisir de reprendre cette fic !

Bonne lecture

Note : cet OS prend place après "Séduction"

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Love's a real time suck
It really gets your mind stuck
On things that later on you'll be like why?
Like when's he gonna text?
Or when will I see him next?
Then suddenly the lakes have all gone dry and it's all your fault

Without love
You can save the world, save the world
Clear space in your brain for better things, better things
Without love
You can save the world, save the world
Not being tied to a bed
Can really give you wings

Without Love You Can Save The World – Crazy Ex-Girlfriend

Octobre 844

Il est ridicule. Vraiment ridicule. Et ce foutu cadeau l'est encore plus.

Et pourtant, il frappe à la porte du bureau du capitaine, un petit paquet à la main.

S'il n'est pas dans son bureau, c'est le signe qu'il doit abandonner cette idée ridicule d'offrir un cadeau d'anniversaire à son foutu supérieur.

Et même plus que ça : le supérieur de son supérieur de son supérieur. Un simple soldat comme lui n'a pas à offrir des cadeaux à un capitaine. Même si c'est son anniversaire. Seuls les officiers peuvent se le permettent. À la rigueur, les chefs d'équipe de l'escouade de Blondie. Ils se sont d'ailleurs tous cotisés pour lui offrir un coffret de correspondance contenant des plumes (il ne voit pas l'intérêt d'en avoir plusieurs, mais admettons), du papier de grande qualité, et un sceau avec ses initiales accompagné de tout le nécessaire pour cacheter du courrier.

Il aurait mieux fait de foutre au feu le paquet. Ou mieux : de ne jamais l'acheter. Ce n'est même pas un beau cadeau. Juste... une putain de paire de gants en laine. Gris, moches, probablement pas de grande qualité. Parce qu'il a entendu Blondie se plaindre d'avoir perdu les siens et de ne pas en avoir trouvé à sa taille dans le stock du Bataillon. Parce que bien sûr, Blondie a de telles paluches que la taille standard est trop petite pour lui.

Il est encore temps de faire demi-tour. Et en même temps... Il a envie de le lui donner. En plus, les températures ont drastiquement chuté. Blondie a besoin de gants. Sinon, ses doigts vont geler et il se sera plus capable d'écrire ses longues lettres à l'attention des nobles de la capitale sur son papier de bourge, avec sa plume de bourge et son sceau de bourge. Et à cause de ça, le Bataillon pourrait ne pas récolter les fonds nécessaires pour... la bouffe, les fringues, la paie des soldats. Sa paie à lui. Donc si on y réfléchit, c'est un service qu'il se rend à lui-même. Garder les doigts du capitaine au chaud pour assurer son salaire.

Oui, c'est un calcul. Un cadeau par intérêt, un investissement sur l'avenir. Et ça n'a absolument rien à voir avec son stupide béguin pour cet homme aux mains beaucoup trop grandes. Cet homme avec qui il s'entraîne à la manœuvre en duo depuis dix jours. Cet homme qui occupe maintenant ses fantasmes, malgré toutes ses tentatives pour se le sortir de la tête.

Instants volésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant