Prologue

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Lundi, 7h00, mon réveil sonne... Pour la 10ème fois, merde je suis encore en retard ! Heureusement ma mère est déjà partie au travail elle ne s'en rendra pas compte. Je me lève, m'habille et me prépare en vitesse puis je pars de chez moi sans manger. Comme j'habite pas loin du lycée, j'ai la chance de pouvoir y aller à pied, même si aujourd'hui c'est plutôt en courant. J'arrive enfin à ma salle de cours et je vais m'asseoir essouflée à côté de ma meilleure amie :
- Salut Minerva !
- Salut meuf, bien dormi ?
- Bof, petite insomnie mais ça passe.
- Ah merde, j'ai vraiment de la chance avec mon sommeil de mamie, dit-elle en riant. Au fait, Léandre ne peut pas venir ce matin.
- Il sèche le français ? C'est bizarre.
- Je pense qu'il t'expliquera cette après-midi t'inquiète.
Puis le cours commence.

Vient le repas de midi, je discute à une table du self avec Minerva quand Léandre mon meilleur ami nous rejoint.
- Ça va ? Pourquoi t'étais pas là ?
- Heu bah bonjour d'abord.
- Bonjour Léandre mon ami, pourquoi n'étais-tu pas en cours ce matin je m'inquiétais pour toi, dis-je sur le ton de la rigolade.
- C'est bon... J'étais à l'hôpital, voyant mon regard interrogatif, pour ma mère.
- Merde, ça s'arrange pas ?
- Non, dit-il d'un ton desespéré alors j'essaye d'éviter le malaise.
- D'ailleurs d'où Minerva était au courant et pas moi ?!
- Bah je voulais pas t'embêter je sais que t'aimes pas trop parler de tes parents.
- Ouais mais je suis là pour te soutenir aussi, tu m'embêtes pas t'inquiète. Ça vous dit d'aller à la fête de Bach' jeudi ? Ça devrait te remonter le moral.
- Carrément !
- Mais c'est pas sérieux on a cours le lendemain.
- Allez Minerva, tu peux bien faire ça pour Léandre non ?
- Bon d'accord.

~

La semaine est passée, on est jeudi donc ce soir c'est la soirée de Bachille. En sortant des cours je vais chez moi avec Minerva pour me préparer, elle a voulu annuler plusieurs fois dans la semaine mais Léandre et moi sommes plutôt persuasifs. Après s'être mises en bombes nous allons à la fête, Léandre nous rejoins là-bas car il a dû passer à l'hôpital, sa mère y est toujours et personne ne sait quand elle pourra sortir. Nous arrivons devant la maison de Bachille, elle est immense et j'entends la musique d'ici, ça va être une grosse fête. Minerva appréhende un peu, faut dire que c'est pas trop son truc normalement, rien que de la voir au milieu dans la fumée des joints c'est bizarre mais je vais veiller sur elle. On entre et j'entrevoie Léandre au loin, je le taquine car il s'est mit du gel dans les cheveux :
- Si tu pécho pas avec ça je comprends plus rien, dis-je en rigolant.
- Tu peux parler avec ta robe qui t'arrives au cul.
- Eh 40€ chez Zara tu respectes ok ?
- Bon calmez vous là je vous rappelle qu'on est ici pour s'amuser avant tout.
- T'as raison Minerva, on doit trouver les bières.
- Je pensais plutôt à danser mais bon si t'y tiens vraiment...

Je croise ma camarade de physique, c'est elle qui m'a invité à la fête ; elle m'indique le bar et Léandre m'apprend qu'il la trouve très sexy.

Je commence à profiter de la fête, il y a du bon son en plus c'est vraiment cool ; je tente de danser pour me réchauffer (faut dire qu'avec mes pauvres bretelles en strass j'ai pas très chaud) mais j'ai un mauvais feeling, c'est vraiment bizarre, j'ai comme l'impression que danser maintenant est l'asservissement de ma liberté.
Donc j'arrête de danser mais j'ai de plus en plus froid...

~

Putain mais je suis où ? Je me rappelle que j'étais pas très bien, j'ai dû m'évanouir. Je me lève facilement, je me sens bien et j'ai de l'énergie. Attend mais c'est normal après un malaise ça ?
Ah mais je dois être en train de dormir parce qu'il y a des nuages à perte de vue mais au sol, enfin là je marche sur des nuages ; je fais souvent des rêves comme ça ces derniers temps sauf que là je contrôle mes mouvements, ça tombe bien j'adore les rêves lucides.
Je commence à marcher pour explorer cet univers quand j'aperçois une silhouette au loin, elle est trouble à travers les nuages mais me semble pourtant familière.

"S'il vous plaît"

Une voix, une voix lointaine de femme, une voix qui semble très fatiguée et faible.
Je ressens la détresse de cette femme, ça me noue le cœur ; je cours à son secours mais mes jambes me lâchent, s'écroulent. Merde... cette femme, je dois l'aider mais je suis bloquée, enfermée dans un corps inanimé dans la fraîcheur des nuages.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 25, 2022 ⏰

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