Pour l'amour du cheikh Tome 2( Suite)

Chapitre 21

Manuela se cantonna dans le fauteuil de la salle d'attente gêné par les regards indiscrets dont ses anciens collègues l'avait gratifié à son entrée ; en particulier Rachel. Depuis son entretien d'embauche, c'était la première fois qu'elle occupait un siège d'attente à Petrovitch motor pour la simple et bonne raison que c'était elle l'assistante du patron, elle qui faisait patienté les gens.

Ce remémorant ce qu'elle était sur le point de faire elle n'arrêtait pas d'entendre la voix de Jasmine lui répété à quel point c'était une mauvaise idée. Mais sa décision était prise une fois pour toute. Elle allait tentée le tout pour le tout afin d'oublier le père de sa fille. Ces quatre derniers jours Piotr n'avait de cesse de lui envoyer des fleurs accompagné des petits mots très romantique. Dans son dernier appel téléphonique datant d'hier il l'avait promis que si elle lui redonnait une chance, ils iraient cette fois ci à son rythme et qu'il l'aiderait à oublier Rachid.

Bien évidemment elle avait nié ne plus l'aimer mais sa voix l'avait trahis.

Après une nuit à cogiter, elle avait conclu que c'était la bonne chose à faire. Piotr était quelqu'un de bien et un très bon partie aurait dit sa mère. Il était peut-être l'homme de sa vie qui sait, se fit-elle la réflexion. Mais elle savait pertinemment que c'était faux. Le seul homme qu'elle était certaines d'aimer toute sa vie c'était bel et bien Rachid. Tout ce qu'elle espérait au fond c'était que Piotr l'aide à enfouire ses sentiments au plus profond de son être comme elle l'avait fait en quittant le Kaaran il y a quatre ans. Ce serait suffisant pour vivre ;

La porte vitrée de la salle de conférence s'ouvrit laissant passer plusieurs hommes en costards qui se dirigeait comme des automates vers l'ascenseur. Elle en connaissait la plus part, des collectionneurs de voiture de luxe, des grands concessionnaire et même le sénateur Sadler entouré de ses gardes du corps. Elle se demanda soudain qu'elle type d'affaires Piotr pouvait entretenir avec ce genre de personne. Sadler n'était pas un homme honnête, il voulait à tout prix se faire réélire et usait de sa trop grande influance contre ses concurrents ; peut-être était-il là pour qu'il l'aide à financer sa campagne.

Elle baissa la tête mine de manipuler son telephone lorsqu'ils passèrent devant elle. La dernière chose dont elle avait besoin c'était se faire remarquer par ce rustre car lors d'un dîner d'affaires ayant pour but de construire une voiture personnalisé et unique pour sa femme, il avait eu le toupet de lui faire du pied sous la table. D'ailleurs elle louait encore sa patience car elle aurait dû lui donner une bonne gifle.

Cinq minutes plus tard la note assistante de Piotr, une blonde d'un mètre quatre vingt jonché sur des Louboutin d'une bonne dizaine de centimètres vint la prévenir avec irritation de la fin de la réunion et que son patron n'était pas d'humeur à recevoir des visites non programmé.

- Mais... vous l'avez prévenue au moins que Manuela Jhons demandait à le voir, dit-elle estomaqué par son mépris qu'elle tentait tant bien que mal de cacher en restant professionnelle. Je suis son ancienne assistante et ce que j'ai à lui dire est important.

- Je vous le répète une fois de plus il est épuisé, il s'est presque effondrée ; vous devez savoir ce que s'est nor?!

Manuela voulu protesté mais se tût. Elle avait raison, les réunions pouvait être sacrément épuisante et elle n'avait pas le droit de débarqué comme ça sans rendez-vous et de déranger Piotr.

- Bon nous allons faire quelque chose ; vous allez me laisser le message que vous voulez lui transmettre et je le lui donnerai plus tard.

- C'est d'ordre privé, murmura-t-elle légèrement embarrassé.

- Prenez donc un rendez-vous. Vendredi a midi pile ça vous va ?

- Mais c'est dans quatre jours.

- C'est le seul traîneau de libre qu'il à. Vous devez savoir à quel point son agenda est surchargé.