Chapitre 11

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« Viens, ma belle. Viens à moi. » La voix de Jean-Claude, comme de la soie glissant sur sa peau, pénétra chaque partie du corps d'Harry. Il se retrouva debout dans une grande pièce, aux murs hauts et drapés de tapisseries noires et blanches, mais c'était le luxueux lit à baldaquin qui retenait toute son attention. Jean-Claude était allongé au centre de celui-ci avec rien de plus qu'un drap de soie noir sur les hanches. Sur le côté, des boucles de minuit frôlant ses larges épaules. Sa poitrine bien bâtie se soulevait et s'abaissait, et les yeux d'Harry traçaient une petite traînée de cheveux noirs grossiers qui descendait de son ventre sous son nombril et disparaissait sous les draps. Il s'attarda sur la brûlure en forme de croix qui se détachait de son torse sculpté. Les yeux d'un bleu profond de Jean-Claude fouillèrent Harry qui se tenait au pied du lit, sa peau picotant de nervosité.

"Tu ne peux pas être sérieux," dit Harry en essayant de détourner son regard de la silhouette sur le lit. Par Merlin, franchement les hommes comme lui ne devraient pas être autorisés à exister.

« Pourquoi dois-tu rendre les choses si difficiles, ma belle ? L'intimité te fait-elle peur ?

"Tout en toi me fait peur," glissa Harry, ce qui fit rire Jean-Claude et pencha la tête en avant.

"Viens." Il tordit son doigt et fit un mouvement, et les pieds d'Harry se déplaçaient autour du lit à baldaquin qui faisait deux fois la taille de celui de Harry.

"Je ne peux pas."

« Oh, ma belle. Je suis sure qu'une prise comme toi a déjà été capturé à plusieurs reprises.

"Non."

"Je ne crois pas à une telle histoire, ma belle." Il tendit la main vers Harry qui hésita.

"Viens ici," ordonna-t-il une fois de plus, un peu plus net et plein d'intention.

« Je ne peux pas. Je ne peux pas faire ça, Jean." Il le voulait. Chaque partie de lui suppliait simplement de s'ouvrir et d'accepter que Jean-Claude le voulait. Il le poursuivait parce qu'il voulait Harry.

Cependant, pour Harry ce n'était pas logique, cela n'avait aucun sens.

La colonne vertébrale d'Harry ondula lorsque des doigts parfaits et froids se refermèrent autour de son poignet. Il a été tiré et la distance entre les deux avait disparu alors que Jean-Claude utilisait son autre bras pour s'enrouler autour de lui. Peau contre peau, à la sensation Harry baissa les yeux et il découvrit qu'il était presque nu avec seulement son short. Il frissonna quand des lèvres parfaites se pressèrent sur son cou et glissèrent vers le bas.

"J-Jean..."

"Lâche-toi, ma belle." Il plaça le cou d'Harry sous son oreille.

"..." La respiration d'Harry s'accéléra, un nuage de nuages ​​noirs et gris se forma autour de lui alors qu'il essayait de s'éloigner seulement pour que la prise reste à toute épreuve.

"... Non. J'ai peur, Jean, s'il te plaît, ne fais pas ça." Il fut tiré sans effort sur le lit, son dos glissant sur le tissu des draps de soie tandis que Jean-Claude se déplaçait comme un chat sur lui. Un pouce tournait le long de son menton et le long de son cou. Les yeux d'Harry roulèrent à un picotement sensible qui s'attacha à lui alors que la chair de poule jouait sur sa peau. Effrayé. Il avait trop peur pour ça. Il ne pouvait pas.

"Rien à craindre, ma belle. Tu es mien. Tout à moi... Tu m'as manqué. J'ai besoin de toi." La voix de Jean-Claude s'était transformée en un ronronnement contre son mamelon, et Harry gémit avant qu'il ne puisse s'arrêter d'un simple coup de langue.

Il ne pouvait pas laisser cela aller plus loin. Il ne pouvait tout simplement pas perdre le peu qu'il avait de Jean-Claude.

" N-non,  ne le fait pas. Je... je ne peux pas prendre le risque. Ngh ! J-ne peux pas. Je te donnerai tout ce que tu voudras, mais... pas quelque chose qui te ferait partir."

Nécromancien Livre 1 Carnaval du plaisirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant