Chapitre 13

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Une bande de lumière pâle traversant le plafond familier d'un petit entrepôt fut la première chose qu'il vit lorsque ses yeux s'ouvrirent. Il pouvait entendre les sons des moniteurs qui bipaient et bourdonnaient, ainsi que le retournement d'une page. Il était allongé sur un lit d'hôpital et il a immédiatement reconnu où il se trouvait. Il était dans la clinique de fortune des rats-garous.

Il tourna la tête pour voir Edward assis sur une chaise. Ses pieds reposaient sur la barre métallique du lit et il lisait un magazine. Pas étonnant vue qu'il s'agissait du dernier numéro de Guns & Ammo. Il n'avait aucune expression et ses yeux bleus froids restaient vides alors qu'il tournait une autre page.

"As-tu besoin de ma photo pour la mettre dans ton portefeuille, Little Raven?" Il ne le regarda pas comme s'il était profondément investi dans ce qu'il lisait.

"Quoi? Pour qu'elle puisse fixer mon cul pour le restant de mes jours ?"

« se que tu en feras n'est pas mon problème" Enfin, il baissa le livret et leva les yeux.

« Jean ? »

"Un jouet bien utile que tu as trouvé. Il est bien et vivant. J'avais prévu d'avoir une longue et très fastidieuse conversation avec toi, mais peut-être que se faire des amis a quelques avantages." Il laissa tomber ses bottes au sol et se pencha en avant. « Ça va ? »

"Je pense que oui," dit Harry en réussissant à s'asseoir. Il roula son cou et regarda l'aiguille dans son bras. « Depuis combien de temps suis-je dans les vapes?" Sa bouche était aussi sèche que du papier de verre.

"Quatre jours."

"Merde. Drago ?"

"Je crois que votre jouet vampire l'a géré."

« Tu ne l'aimes pas, n'est-ce pas ? »

"Je n'aime personne."

Harry tourna les yeux de chiot inutile. "Tu m'aimes?"

"Hm, je suppose que je dois le faire," dit Edward avec un sourire narquois. «D'une manière ou d'une autre, nous sommes sortis vivants. Je ne suis pas sûr de vouloir que tu sois mon maître, mais tu improvises bien."

Harry laissa échapper un son étranglé. « J'étais en roue libre, Edward. C'est une sorte d'histoire de conte de fées de mon monde, et donc j'ai pensé que c'était une bonne idée de l'utiliser. Vous connaissez les enfants , les histoires effrayantes et toute ce salamalec? Je pensais que si je pouvais la déstabiliser suffisamment, je pourrais la distraire.

"Ça a marché."

"Tu as eu tes cibles."

"Et toi ton jouet,  je suppose que tu as réussi à tourner la page." Edward se leva alors, glissant le magazine sous son bras et ajustant son jean. « Je suis ici depuis quatre jours de trop. J'ai un autre spectacle à faire. Tu es en vie. Peux tu rentrer chez toi en un seul morceau ou vas tu t'effondrer à nouveau ? »

Le cœur d'Harry brûlait. Une partie de lui ne voulait pas qu'Edward parte, mais il savait que l'homme allait et venait comme il le souhaitait. Il n'était pas là pour Harry. Il était ici pour s'assurer que son intérêt investi ne soit pas gaspillé.

Harry pouvait vivre avec ça. "Je vais bien."

Pendant la plus brève seconde, Edward ne bougea pas. Les coins de ses yeux se plissent et puis. "Bien. Reste en contact, et ne t'attire pas d'ennuis jusqu'à ce que je sois en ville. " Il tapota le rail métallique avant de tourner les talons.

Harry ferma les yeux et s'installa tandis qu'une porte se refermait avec un bruit sourd. Il gémit en sentant sa vessie se remplir à pleine capacité. Il tendit la main et arracha l'intraveineuse de son bras. Il s'excuserait auprès de Lillian plus tard et se levait du lit. C'est alors qu'il réalisa qu'il était vêtu d'un pyjama en soie vert émeraude.

Nécromancien Livre 1 Carnaval du plaisirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant