BOYFRIEND SCENARIO : A CURSED PROMISE (DIABOLIK LOVERS)

Un démon...?

PARTIE RUKI

"- Laissez moi sortir ! Hurlais-je en écrasant mes poings contre la porte de la chambre de Ruki."

Mais mes hurlements et mes coups semblaient être ignorés de tous.

Cela faisait une heure qu'ils restaient sourds à mes attentes, et une semaine que j'étais presque constamment enfermée dans la chambre de Ruki.
Chaque journée, il venait me rejoindre et il me forçait à dormir, bousculant toutes mes habitudes.
J'avais essayé de me rebeller, mais il avait suffit d'un regard de sa part, un seul, pour me faire comprendre qu'amadouer un démon tel que lui serait impossible, que ce soit par la douceur ou la force.
J'étais venue ici en tant que jeune fille forcée de se marier à un inconnu, j'étais finalement devenue bétail ou pièce de décoration selon l'avis de chacun.
Et vivre avec un vampire sans pouvoir évoluer de son propre chef, c'était vraiment la pire des situations.
Je ne faisais qu'être aux prises d'une crainte et d'un dégoût sans nom à chaque fois que Ruki entrait dans la chambre, que ce soit pour dormir avec moi, m'emmener dîner ou quelques autres actions simples.
Parlons en, des dîners... Il me laissait généralement seule avec ses frères, puisqu'il était le cuisinier de la maison, et les trois autres étaient parfois aussi insupportables que lui.
Ils ne voulaient en aucun cas m'aider, et plus que ça, ils s'amusaient de ma détresse.

En y repensant, je serrais les dents, donnant un ultime coup sur la porte avant de me laisser glisser le long du bois, finissant assise au sol, la tête dans les mains.
Je me frottais les tempes en poussant un long soupir.
Je dormais mal à cause de la peur, j'étais donc exténuée.
Mes yeux étaient cernés et mes joues étaient creusées par les larmes que j'avais versées dans les moments les plus désespérés.
Bien sûr, dès le premier jour, j'avais voulu joindre mes parents.
J'étais tout de même séquestrée, je ne pouvais pas rester sans rien faire.

Mais mon portable avait tout simplement disparu.

Ni dans mes poches, ni dans ma valise.
Je savais bien qui était à l'origine de cette disparition, et il avait répondu à mes accusations par un sourire sadique. Il semblait tout faire pour que je le craigne, et il y arrivait à merveille.

Je passais une main dans mes cheveux, poussant un long soupir.
Je voulais me réveiller de ce cauchemar sans fin... C'était horrible, je ne voulais pas que ce soit la réalité.

Et pourtant, c'est à la porte contre laquelle j'étais appuyée que la réalité toqua.

J'eus à peine le temps de me mettre sur mes pieds et de m'écarter que la porte s'ouvrit.
Elle... Elle était fermée à clef, et voilà qu'elle s'ouvre comme si de rien n'était...
Croyant d'abord qu'il s'agirait de mon bourreau, j'avais senti mon cœur s'accélérer.
Mais ce fut le regard azur de Kou qui croisa le mien.
Nous nous regardâmes dans les yeux pendant quelques secondes alors qu'il semblait être tout aussi surpris que moi de se retrouver en tête à tête.
Contre toute attente, un sourire finit par fleurir sur son visage alors qu'il tendit une main vers moi.

"- Je t'emmène faire un tour, M Neko-chan ? Je dois aller en ville pour mon travail... Je n'ai pas envie d'y aller seul.
- Et... Les autres...? Demandais-je.
- Yuma m'a dit d'aller me faire voir et Azusa m'a ignoré... Je pensais que Ruki était ici, d'où ma venue. Mais non, il est introuvable. Tout de même, laisser sa proie sans défense... Enfin bon, ça ne peut que nous arranger tous les deux. Donc, me tiendras-tu compagnie M Neko-chan ? ~
- Ruki va-
- Anh anh, tu es bien docile... Il t'a donc déjà dressée ?
- ...Non.
- Eh bien prouve le alors ! Allez, prend ma main et envole toi ! Tu dois en avoir marre de rester bloquée ici... Et dans tous les cas, si il s'énerve, c'est moi qui prendrait ~"

Il me fit un clin d'œil, sa main se rapprochant de la mienne.
Je le regardais avec une certaine crainte, ne sachant trop quoi faire.
Les paroles de Kou se jouaient dans mon esprit comme une rengaine infernale.
 "Il t'a donc déjà dressée ?!" a-t-il demandé...
Ruki l'avait-il donc fait ?
Kou avait raison ?
La peur m'avait-elle rendue docile ?