Un Jedi Égaré

5-

J'attrape l'assiette que j'ai prépare pour Ahsoka. Je me dirige tranquillement vers la padawan et Cab qui se lancent des pics l'un face à l'autre. Je n'arrive pas à retenir mon sourire devant cette scène.

Je ne me souviens pas de la dernière fois où ma maison à contenu autant de voix. Ça me fait du bien, étrangement la présence de la petite m'aide beaucoup. Elle est une tête brûlée mais c'est agréable qu'elle me tienne tête. Ici, les gens ont peur de moi. Ils sont rare ceux qui ont les couilles de rester face à moi.

Cab secoue la tête et me lance un regard plein d'amusement lorsque la padawan se concentre sur son assiette. Si je ne le connaissais pas aussi bien, je dirai qu'il apprécie la petite. Je lui fais signe de garder un œil sur la petite qui est dévore le plat que je lui ai préparé.

-Je vais attendre les Jedi dehors.

Lorsque nous sommes enfin arrivé chez moi, je lui ai ordonné d'appeler son maître. J'ai été le plus honnête possible avec la petite. Je lui ai explique ma mission et le but de cette dernière. Lorsqu'elle en a eut marre de poser des questions auxquelles je refusais de répondre, elle a accepté et avec l'aide de rocket elle a appelé la République.

De ce qu'elle m'a dit, son maître va venir avec un autre chevalier Jedi. Rien qu'eux deux, voilà ma condition. J'ai refusé de recevoir des clones. Je peux comprendre leur intérêt dans la guerre qui se joue actuellement mais ici c'est une question de négociation. Les Jedi n'ont donc pas besoin de leur soldat pour cela.

Ils doivent arriver tous deux dans l'après midi. Une fois qu'elle a eut fini son appel, je l'ai force à se reposer un peu. Je lui ai laissé ma chambre, le temps d'appeler Cab pour qu'il vienne me rejoindre. J'ignore si c'est une bonne idée que mon coéquipier soit avec moi pour la confrontation avec les Jedi mais je ne me sentais pas capable de gérer seule.

Les souvenirs qui menacent de me submerger sont trop fort, trop violent pour que je puisse tous contrôler seule. Mon ami est donc venu me donner un coup de main. Il doit rester en retrait, il me l'a promis mais je veux qu'il reste à mes côtes.

Cab va bientôt repartir pour une mission et j'ignore dans combien de temps je vais pouvoir le revoir. Je préfère passer le peu de temps qu'il me reste avec lui a mes côtes même si c'est avec des Jedi également.

J'ai réussi à convaincre Jabba qu'il serait plus judicieux que je m'occupe moi-même des négociations avec les chevaliers. Je connais bien trop le hutt, je sais qu'il risque de perdre patience rapidement et de tout foutre en l'air sur un coup de tête.

Je n'ai pas envie de discuter avec l'ordre mais je veux que ma mission soit un succès, quitte à être contrarier pour le mois qui arrive. Ma réputation avant mon ego !

Je pousse la porte en bois de ma maison, ou plutôt de mon bunker. Car pour que cette bâtisse survive au tempête de sable, au attaque et a tout autre chose, j'ai du la construire avec du métal. Elle ressemble assez au palais de Jabba, à moitié enfoncer dans une colline. Elle est bien plus petite que le palais du hutt mais elle est amplement suffisante pour moi toute seule et pour Cab quand il a besoin d'un pied à terre.

Je saute sur le montant de terre à ma droite et l'escalade pour prendre de la hauteur. Une fois que j'arrive à cinq mètres a peu près du sol, je me contorsion pour pouvoir m'installer en tailleur.

Je fais face à la pleine et attends. Je ferme les yeux et me laisse envahir par mes souvenirs. Loin des autres, loin de la civilisation. Je laisse tomber mes barrières pour pouvoir laisser mes émotions me submerger. Si je ne fais pas le vide régulièrement, je suis rapidement englouti par ma haine.

Un nom perse la brume qui c'est installé dans mon esprit. Obi-Wan Kenobi. Dire que je n'ai pas pensé à lui c'est 10 dernières années seraient un gros mensonge. Je n'ai d'ailleurs fait que ça. Me rappeler de son visage, de sa voix, de son regard et de son sourire. Mes lèvres sont encore gravé des siennes.