Never Without You {Malec Tome 3}

Chapitre 9 : Quand la haine gronde

Bonjour tout le monde ! Oui le chapitre 9 est là ^^ ! Alors cette fois on va passer du point de vue d'Alec pour voir un peu son évolution au sein de l'Enclave et puis il y aura du angst, bien entendu (j'en rajouterais toujours un peu plus). Bonne lecture ! N'oubliez pas les commentaires ❤

***************

Alec ne se départit de son sourire qu'après avoir passé la porte de leur appartement. Il s'en voulait. Deux semaines plus tôt, il avait fait en sorte d'organiser ses réunions et ses rendez-vous, de compléter ses dossiers et de conclure ses rapports pour pouvoir être présent au premier jour de Max, comme il l'avait fait deux ans plus tôt pour Rafael. Malheureusement, son travail de Consul l'avait rappelé à l'ordre.

Le noiraud remercia silencieusement l'Ange d'avoir mis Magnus Bane sur la route de sa vie. Au moins l'asiatique pouvait accompagner leurs fils à l'Academie et il resterais avec leur cadet jusqu'à ce qu'il prenne ses marques. Alec avait de la chance, il le savait.

Sur la route jusqu'au siège de l'Enclave, le soleil matinal illuminant sa silhouette, le père de famille s'arrêta à plusieurs reprises pour saluer et remercier les Nephilims et les quelques Créatures Obscures qui se retournaient sur son passage pour lui exprimer leur gratitude. La plupart d'entre eux avaient la même moyenne d'âge que lui et il avait changé leur vie.

Depuis sept ans maintenant qu'il était Consul, l'aîné de la famille Lightwood avait accomplis de véritables petits miracles. Il avait réussi à unir, pour une paix plus ou moins stable, les deux Cours du Petit Peuple, qui pourtant se détestaient depuis des siècles.

Chaque mois, au dernier jour, il organisait une réunion avec tous les représentants du monde obscur, ce qui agaçait beaucoup son mari qui ne portait pas dans son cœur ce genre d'obligation, et tous ceux qui voulait y assister en tant que publique étaient les bienvenu.

L'estrade de la salle des Accords et les tables face à face avaient également fait place à une immense table ronde, creuse en son centre pour recevoir des visiteurs souhaitant parler aux membres du conseil. Alec répétait que c'était plus égalitaire et que tous étaient sur le meme plan.

Enfin, pendant les deux semaines de vacances de Noël, le Consul réservait la première à voyager dans chaque institut du monde, avec Magnus qui lui ouvrait des Portails, ainsi que leur enfants, pour leur souhaiter une bonne nouvelle année avec un peu d'avance. La famille Lightwood-Bane terminait toujours par l'institut de New York afin de passer le reste de leur vacances avec leur famille.

Et chaque année, d'un ton où perçait toute la fierté et l'amour du monde, Magnus répétait à ses proches qu'Alec s'était donné l'impossible mission de faire plaisir à tout le monde, et qu'il l'avait rendu possible. Le noiraud, qui aurait rougit par le passé, regardait alors son amant avec le même bonheur et il s'embrassaient avec tendresse devant leurs proches.

Alec avait changé, depuis l'arrivée de Rafael dans leur vie. Quand il repensait au jeune homme à peine sortit de l'adolescence qu'il avait été en rencontrant Magnus, il éprouvait une sorte de douce nostalgie mais se reprenait toujours en se disant qu'il n'etait plus le même homme.

Aujourd'hui, il était plus affirmé et sûr de lui, quelque soit les domaines de sa vie. Avec Magnus, il parlait de ses désirs et de ses opinions sans se cacher, même s'il n'était pas d'accord avec son sorcier. Dans leur intimité, il prenait autant les devants et était aussi créatif que son époux, afin de pimenter et d'entretenir leur libido.

Avec ses fils, il se montrait protecteur et affirmé, tout autant qu'il était joueur et câlin avec eux. Il était assez souple, comme parent. Même s'ils s'étaient améliorés, Alec ne souhaitait pas reproduire les erreurs de son père et de sa mère avec ses propres fils. Il prônait plutôt la discussion, même si le tempérament vif de Rafe les conduisait parfois à de belles disputes mémorable qui se concluaient, la plupart du temps, par un Max énervé de les voir crier et qui congelait l'appartement, littéralement.