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Un bruit sourd résonna suivit d'un autre, et encore un. Des lumières vives qui flashaient puis disparaissaient étaient visible à travers la fenêtre. 

Les feux d'artifices faisait leur travail en ce jour de l'an, toute la ville était rassemblée devant la grand place où se déroulait cette démonstration de mélange de couleur lumineuses et bruyante. Tous étaient joyeux, émerveillés, subjugués par la beauté et l'harmonie des formes produites par les feux. C'était une danse aériennes entre divers lueurs éblouissantes et multiples dessins produit par les explosifs, c'était un chaos travaillé pour faire beau. 

Une nouvelle année se montrait, avec toute sa splendeur et toutes les résolutions qui ne seront pourtant pas aussi bien respecté que cela. Mais où était le problème ? Les soucis des années précédente n'étaient plus, une page blanche avait fait place devant eux pour qu'ils y écrivent pendant 365 jours leur bonheur et leur malheur avant de tourner encore une énième page de leur vie l'année suivante.

Du moins, pour ceux qui avait encore une année à vivre. 

Car dans cette soirée, pourtant joyeuse et fêtant le renouveau, une personne n'était pas aussi émerveillé, enchanté que cela. 

Comment l'être lorsque l'on ne regarde pas ?

Allongé sur le sol de sa chambre, fixant son plafond et recouvert de sueur. Une bassine à ses côtés et des pilules de l'autre côté, le brun attendait que les festivité passe et que le soleil se montre. 

Comment l'être quand nous ne pouvons pas voir le futur de notre vie ?

Comment se sentir heureux qu'une nouvelle année commence lorsque l'on s'éteint peu à peu s'en pouvoir tenter de se rallumer. 

Comment éprouver un brin de joie lorsque l'on sait que l'on ne célébrera pas ton anniversaire cette année, lorsque tu souffre pour une chose que tu ne mérite pas. 

Qui même aimerai honorer une année qui sera trop courte pour en profiter pleinement ? 

Qui pourrai faire la fête lorsque l'on se rappelle que nous avons seulement encore un mois et demi sur cette planète ? 

Mais malgré ce sombre tableau que Beomgyu dessinait pour son début d'année, une petite lumière se trouvait dans un coin, presque comme absorbé par la noirceur de l'avenir. 

Des coups sur une porte retentit mais personne n'alla ouvrir, le cancéreux n'avait pas la force.

Pourtant cette lanterne ne se laissait pas faire, elle brillait comme elle le pouvait, elle montrait sa présence quelque peu dissimulée à Beomgyu. 

Cette lumière, cette chaleur, c'était la dernière touche de bonheur dans le peu de vie restant du brun. Elle avait était plus forte avant, il s'en rappelle de l'époque quand l'obscurité n'était qu'un petit point de rien du tout caché dans l'immense bien de lumière, mais il a grandi au fur et a mesure des épreuves que le Choi à traversé dans sa vie et maintenant, elle avait remplacé la lumière et la lumière avait remplacé le petit point noir. 

Cette lueur de joie qui était pourtant si éclatante, si réconfortante et puissante semblait s'éloigner, partir et disparaître au loin dans l'épais brouillard noir. Du moins, on pouvait croire que c'était elle qui s'échappé du jeune, de son regard pour l'abandonner néanmoins, c'était l'inverse. 

C'était Beomgyu qui s'en éloigné alors que la lueur ne bougeait pas, elle restait à sa place, immobile en attendant celui à qui elle devait faire briller la vie, enfin, quelque fois la lueur le cherchait.

La porte s'ouvra dans un grincement affreux, puis des pas se firent entendre. 

Le Choi s'écarté de la joie peu à peu à cause de ses mensonges, de sa santé, de la peur. Ce tsunami d'émotions négative faisait perdre à Beomgyu le peu de raison qu'il avait encore et il s'interdisait le peu de bonheur encore possible. La culpabilité, la haine et le secret étaient omniprésent dans sa vie et dans sa relation avec ses proches qui devenait presque toxique. Chaque jours, les reproches envers lui même augmentait, l'isolant. L'éloignant de ses amis pour ne pas qu'ils souffrent et que lui soit puni pour leur mentir malgré leur promesse de tous ce dire. 

Toutefois, la lumière ne se laissait pas faire courant après son propriétaire qui la rejetait de plus en plus. Elle était persistante, peut-être trop mais cela lui permettait de vivre encore avec un peu d'envie et de ne pas être dans l'obscurité total avant de rendre son dernier souffle. 

On frappa à la porte du malade qui tourna simplement sa tête, qui n'affichait que de la fatigue.

Cependant, aujourd'hui, en ce moment même, il avait peur. Il était effrayé de l'avenir et de perdre cette lumière qui lui servait de pilier. Il était pétrifié de peur de faire face réaction de ses amis, pétrifié de peur de faire face à la douleur, pétrifié de peur face à la mort. 

Cette peur constante et croissante amplifiée l'obscurité du tableau, et bientôt, cette lutte contre l'assombrissement complet sera fini au plus grand malheur de tous. La lumière disparaitra à jamais malgré les effort de tous. 

- Beomgyu ! Mon dieu ! 

La voilà de nouveau à la charge, cette lumière ne s'éteindre pas aussi facilement, pour le malheur ou le bonheur de brun. 

- Soobin-ah... Tu as trouvé la clé... 

Seulement, éventuellement la détermination de cette lumière, de cette lueur.

- Dans quel état tu es ! Mon dieu, qu'est ce qui se passe au final, bon sang ! 

Peut-être que sa volonté si forte de redevenir comme avant. 

- Soobin-ah, je vais mourir... 

Probablement que sa ténacité à vouloir être présente, à se sentir utile causera sa perte. 

-... Beomgyu...

Ou alors, se sera simplement la faute du brun.

Mais, dans tous les cas, il faudra bien trouvait un responsable car il y a toujours besoin d'un responsable.

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Joyeux Anniversaire Beomgyu !! Oui, je suis en retard je sais T-T Puis c'est pas ouf de souhait un anniversaire après un chapitre comme ça mdr. 

Bref, j'espère que vous avez aimé !

Je le réécrirai peut-être à un moment car je suis pas trop satisfaite de ce chapitre.

See u ;p

𝑱𝑢𝑠𝑡 𝑻ℎ𝑒 𝑬𝑛𝑑 | 𝚃𝚇𝚃Où les histoires vivent. Découvrez maintenant