Chapitre 2: La première rencontre

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Après être sorti de cet « enfer » comme ma sœur aime l'appeler , nous avons marché vers une aire d'autobus et nous sommes partis acheter des glaces à la vanille au super market de la rue et nous avons marché jusqu'à chez nous. Sur le trajet vers l'appartement , j'avais l'impression de redécouvrir mon quartier , je ne me souvenais pas qu'il y avait un city stade près de mon immeuble ou qu'il y avait une boulangerie juste en face.
On arriva en bas de l'immeuble , on grimpa les escaliers puis nous arrivâmes devant la porte de l'appartement.
Elle ouvrit la porte et en quelques secondes tout les souvenirs de mon passé me submergèrent et les larmes faillirent tomber. J'avais complètement oublié à quoi ressemblé notre chez nous.
Ça m'avait terriblement manqué. Le porte manteau à droite de la porte , le range chaussures de l'autre côté , cette odeur de doriaki présente dans l'appartement , ma chambre d'adolescent remplit de posters et d'étagères pleine de mangas et de
figurines , ce salon où l'on passait des heures à jouer à nos jeux de société , cette commode où est posée toutes les photos de ma sœur et moi ainsi que les nombreux dessins qu'elle confectionne , cette plante verte près de de la baie vitrée qui amène au balcon où j'ai voulu sauter lors d'une dépression , et ce canapé si moelleux qu'on y passé des heures à regarder des animés. C'est vrai , il m'avait énormément manqué à part le balcon mais comparé à ce qu'il est devenu plus tard celui-là est propre et bien organisé. Je la vis ranger les glaces au congélateur puis se tournait vers moi et me dire :

«- Frangin !
- Que ce passe-t-il ?
- Est-ce que tu as faim ?
- Oui , je meurs de faim.
- Alors à table ! »

Je me dirigea vers la table basse. M'assoyant sur un des coussins , nous nous souhaitâmes bonne appétit et nous commençâmes à dîner. Le repas était si délicieux que j'en oubliais les ramens en boîte que je mangeais il y'a peu.
Nous discutions de son boulot et de ma « pauvre» santé ( ce sont ses mots ). Cela finit , nous regardions un film puis à cause de la fatigue je m'endormis sur ce canapé.

Le lendemain , ma sœur partie travailler et poussée d'un devoir de grande sœur elle m'interdit d'aller au collège pour la fin de semaine donc pendant 3 jours. Puis ne voulant pas que je rattrape les cours que j'aurai en retard , elle me demanda de sortir faire quelques courses. Du riz , des nouilles udon , du tofu et des onigiris. Elle m'a donc donnée de l' argent et un petit supplément pour m'acheter de quoi déjeuner en chemin.

En marchant je réfléchissais aux plans que je pourrai m'être en place pour sauver le Toman. La première étape sera de réussir à rentrer dans le gang. Et rien que pour la première partie les choses se corse , donc plan A de la partie 1 : devenir amis avec le boss. On annule ce plan. Plan B , me rapprocher d'un membres fondateurs. J'étais Très proche de Kazutora mais à l'heure qu'il est , il se trouve en maison de correction. Draken ne se trouve jamais seul , il est toujours avec Mikey. Baji a surement déjà redoubler sa 4eme. Mitsuya me considéré comme un petite frère mais j'ai totalement oublié dans quel établissement il se trouve. Pachin et moi on ne s'entendait pas très bien et il y a probablement Peyan qu'y le suit comme un petit chien.
Donc je vais passer au Plan C...

Je n'eu même pas le temps de penser au plan suivant que une horde de personnes foncèrent sur moi. Je ne compris pas sur le moment mais en observant tout autour de moi je me rendis compte que je me trouvais en plein milieu du quartier de Shibuya. On se sens si petit au centre de cette immense rue. Les gens marchaient dans un sens et dans l'autre. Tous étaient largement trop occupés sur leurs mobiles pour simplement remarquer qu'un enfant est en train de se faire bousculer de tout les côtés. Je peinais à rester debout , alors en toute logique , j'ai suivi le troupeau. Beaucoup de voix s'élevèrent dans cette rue , toutes , majoritairement , parlées fortement pour essayer de se faire entendre à l'autre bout du téléphone mais une seule voix s'éleva plus que les autres. Une voix que j'étais sûr de ne plus entendre. Mon cœur aurait certainement voulu que se soit Mikey mais finalement je n'avais pas totalement tort. Elle criait ce nom , signe qu'ils se connaissaient , par pure réflexe ma tête se retourna vers le son de la voix.

De l'autre côté de la route se trouvait Draken et Mikey , tout les deux , le plus grand tirait le plus petit. Et ils se disputaient en plein milieu de la route. Mikey donné l'impression de bouder quand à lui Draken ne lâchait pas la veste de son ami. Aux alentours personnes n'avaient l'air de les calculer comme si ils n'existaient pas. Mais moi je les fixais en plein milieu du trottoir et lorsque le feu passa vert pour les piétons mes jambes bougèrent toutes seules et j'en boitais le pas pour me rapprocher le plus possible. Mais étant sur une route fréquentée par des millions d'habitants et visiteurs un seul pas à contre courant et je me prenais une vague de centaines de personnes. Par volonté j'avançais et je regrettais finalement d'avoir suivi mes jambes lorsque une fille blonde me toucha se qui me fit tomber comme une grosse m*rde. Je me retrouvai sur la route à quatre pattes avec les mains éraflées. Ce bitume mouillé. Ce même bitume mouillé.

Tout me revient en mémoire.
Les coups qu'il m'infligeait , les balles qui traversèrent mon corps puis ma tête tombant lourdement sur le sol. J'aurais voulu que cela soit juste un rêve , plutôt qu'un simple cauchemar. Non , ce n'était ni le moment ni l'endroit , il faut que je me ressaisisse. Il eu à ce moment là un petit talon de chaussures qui s'écrasa sur ma main simplement car je ne faisais pas attention aux gens. Cela n'arrive que à moi . En plus c'était la même femme que la dernière fois. Fais ch*er! Il ne faut pas que je les perds de vue. Mes yeux observèrent les allant tours mais pourtant aucun des deux n'apparaissaient dans mon chant de vision. Puis un regard me captiva , un regard noir , presque sans vie , mais débordant d'affection , oui , c'était son regard.

Il me regardait , nous étions comme dans ces films , en plein milieu de la rue , se regardant sans détourner les yeux par peur de se perdre pour l'éternité.
  Il était en train de lire en moi comme dans un livre ouvert. De mon seul œil je l'observais tout comme il le faisait , il n'a pas changé depuis notre dernière rencontre toujours aussi beau. Son regard lâcha le mien pour me scrutait de la tête au pied , passant de mes cheveux à mon cache œil , et cela me gêna. Je déteste que l'on regarde mon œil droit et venant de lui c'est embarrassant. Alors par pure faiblesse je baissa la tête et m'enfuis en courant loin de cet endroit. Maintenant que j'étais plutôt loin de lui , il fallait que je pense à rentrer chez moi , et pour ça je passerai par la gare de shibuya et prendrai le premier métro jusqu'à l'appartement.

Après c'être fait bousculer de par et d'autres , marcher à contre sens n'était peut-être pas la meilleure idée. Arrivé à la gare , j'attendit le train , à son arrivé je montais à bord et m'assis à une des rares places vides. Seulement 2 minutes de trajet. Mon cœur n'arrêtait pas de de battre à une vitesse folle , et mes pensées étaient tournées vers lui. Les images du blond qui me regardait occupées tout mon esprit. Il était si heureux , si joyeux se qui malheureusement n'arrivera plus dans le futur. Il était tellement....Il faut que je me calme ! Il m'a regardé quoi 10 secondes ? J'ai l'impression d'agir comme une fille qui parle à son crush pour la première fois.

Le train s'arrêta pour nous laisser sortir , moi et d'autres passagers , je descendis de ce dernier et je partis direction chez moi.

A quelques rues d'ici

- T'as vu le garçon ken-chin !
- Hein ?! Quel garçon Mikey ?
- Il y avait un garçon sur la route qui avait une frange rouge et un cache œil , tu ne l'as pas vu ?
- Non , et je ne vois pas l'utilité , tu ne le re croiseras peut-être jamais.

Le plus petit donna un coup dans le bras de son amis pour lui signifier qu'il boudait suite à sa réponse.
Pourtant , les pensées du blondinet étaient tournées vers ce garçon à la frange rouge , au cache œil qui l'intriguer ainsi qu'à son regard qui , en le regardant , déborder d'affection à son égard.
Mais son œil le transperçait tel une lame. Cette couleur bleu était tellement envoûtante qu'il pourrait s'y perdre pendant des heures.
Oui il était magnifique ce bleu.
Azur il était. Même si il n'avait pas put voir son regard en entier , il ne pouvait s'empêcher de le comparer à la couleur des océans.
Et s'en aucunes raisons il savait qu'il allait s'en souvenir de cette couleur.

I'll find you againOù les histoires vivent. Découvrez maintenant