ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 6: 𝔘𝔫𝔢 𝔪𝔞𝔦𝔫 𝔱𝔢𝔫𝔡𝔲𝔢

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Bonjour à tous !
J'espère que vous allez bien ! Je vous retrouve ce vendredi pour le chapitre 6. Ce chapitre répondra enfin aux nombreuses questions que vous vous posez. J'espère que vous aller apprécier cette lecture, n'hésitez pas à me faire part de votre avis !
À bientôt !

« Contrairement à toi je ne suis pas morte, et si je me fais attraper dans les couloirs à cette heure, je risque d'avoir des soucis, lança-t-elle froidement. »

Le blond se tenait debout, les bras croisés sur sa poitrine, écoutant malgré lui les contestations de la jeune femme.

« Ne soit pas ridicule Granger. Comme je l'ai dit, Rusard n'est pas un bon concierge, et tu es préfète, ça te donne une excuse pour sortir quand tu le souhaites. Comment crois-tu que je sortais en douce durant la cinquième année ?

- Comment ça ? Tu profitais de tes privilèges ! C'est honteux, se scandalisa-t-elle.

- Tu peux parler, Miss-Je-Sais-Tout, je ne compte même plus les fois où toi tes deux acolytes vous sortiez de Poudlard sans autorisation.

- C'était pour la bonne cause. Je ne sais même pas pourquoi je t'écoute, dit Hermione en secouant la tête. Tu es un fantôme, et tu me demandes de venir avec toi pour une raison qui m'est complétement inconnue.

- Tu es beaucoup trop têtue, Granger. Il n'y aura personne dans les couloirs à cette heure-ci. »

Elle savait pertinemment que si Rusard ou encore Minerva la trouvait dans les couloirs, elle serait dans la bouse de dragon. Elle n'avait aucune raison de se retrouver dehors à une heure si tardive de la nuit. De plus, elle s'était jurée que toutes ces histoires, toutes ces aventures étaient finies pour elle. Elle avait raccroché le tablier d'héroïne de guerre.

Cependant, en face d'elle, se trouvait un garçon mort. Elle était intriguée, bouleversée et soumise à une curiosité maladive. Elle n'arrivait pas à prendre les bonnes décisions.

Elle prit soin de prendre sa cape de sorcière, et sortit de sa chambre. Elle referma la porte du dortoir derrière elle, dans le plus grand des silences, ne voulant pas réveiller le portrait. Elle se maudit de ne pas avoir demandé à Harry sa cape d'invisibilité, cela lui aurait été d'une grande utilité.

Elle avançait lentement, suivant Malefoy à travers les longs couloirs du château. Il marchait d'un pas plutôt rapide alors qu'elle observait son allure. Il était toujours le même, sa posture était impressionnante, comme s'il se sentait supérieur. Il se sentait réellement supérieur. Il marchait la tête haute, le regard vers l'horizon. Il savait où il se dirigeait, ses mouvements étaient précis et gracieux. Il jeta un coup d'œil derrière lui pour voir si elle le suivait, devant sa lenteur il lui fit signe d'aller plus vite.

Quel culot. Il venait la déranger, et en plus il était impatient. Impatient de quoi ? Il était mort de toute façon, ce n'était pas comme s'il pouvait être pressé, se dit-elle en levant les yeux au ciel.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin dehors, Hermione reprit son souffle. Elle ne s'en était pas rendu compte sur le moment, mais elle l'avait retenu tout ce temps pour ne pas se faire entendre.

« Tu vois, je t'avais dit qu'il n'y aurait personne. »

Elle se retourna vers lui les sourcils froncés, visiblement mécontente de cette remarque moqueuse.

« Aller viens suis-moi. »

Hermione le suivit à travers la cour, jusqu'à atteindre l'herbe fraîche du parc du château. Il l'emmena ensuite le long d'un petit chemin en terre qui s'engouffrait au travers d'un petit bosquet. Le bruit des grillons remplissait l'air, et Hermione leva les yeux en entendant le hululement d'un hiboux perché sur l'arbre en face d'elle.

Nos âmes en peineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant