Baby boss

Chapitre n°9

Pdv Mike

Le temps passe au ralenti. Tout ce passe tellement lentement que je réussi à voir l'expression de Miguel quand la balle la frappé. Une grimace de douleur que j'aurais souhaité ne jamais voir.

Ces yeux deviennent brumeux.
Son corps s'effondre sur le sol.
La tâche de sang sous lui ne cesse de grandir.

A cet instant, quelque chose s'est brisé dans ma tête.

Une poussé d'adrénaline arrive encore une fois dans mes veines. Sans vraiment savoir comment, mon corps se relève et cours sur l'Aztecas. Il semble aussi surpris que moi.

Ma rage reprends le dessus. Je lui saute à la gorge et commence a l'étrangler. Son visage perd rapidement ses couleurs. Je profite de son étourdissements pour récupéré mon couteau et laisse libre cours à mes pulsions sombres...

----

Ce connard est mort.
Plus jamais il ne lèvera la main sur un membre de la Mano...
Plus jamais il ne lèvera la main sur le boss...

Mon esprit s'éclaircie à la pensée du boss. Je lâche les restes du mec et cours au côté de Miguel.

J'attrape son corps et le colle contre mon torse. Je l'appelle mais aucune réponse ne vient. Je le secoue légèrement mais toujours rien. La panique me gagne alors.

Je ressers mon emprise sur lui et cours à l'extérieur pour chercher de l'aide.

Le premier que je croise est Hannibal. Il a du sang sur lui mais ça ne semble pas être le sien.

Ces yeux s'écarquillent en nous voyant arriver. Il comble la distance entre nous d'un pas rapide :

H- qu'es-ce qu'il vous est arrivé ?
Mi- 2 connards ont réussi à rentrer, aide le vite il faut qu'on l'emmène au EMS il est blessé j'ai pas réussi à le protéger correctement, je suis désolé...

Tout ces mots sortent à une vitesse hallucinante de ma bouche. Hannibal comprend ma détresse et nous guide vers le garage pour chopper une voiture.

On s'installe et il démarre en trombe. Je l'entends parlé en radio, sûrement pour donner des instructions mais mon attention est porté sur bébé Miguel. Je le berce contre moi et lui murmure que tout ira bien qu'il va s'en sortir.

Le trajet me semble long et court à la fois.

Une fois devant l'hôpital, je n'attends pas qu'il coupe le moteur. Je m'élance comme un fou dans le bâtiment en appelant à l'aide.

Je ne serais pas dire se qu'il s'est passé ensuite. Je sens que Miguel m'est retiré des bras, des gens me pousse sur ce que je suppose être un brancard. Les produits calmants font leur effet. Je finis par m'endormir.

----

J'ouvre les yeux mais la lumière me force à les refermer. Depuis combien de temps est-ce que je dors ?

Je réessaie d'ouvrir les yeux. J'y parviens avec du mal.

Je regarde autour de moi pour prendre connaissance de mon environnement. Je suis dans une petite chambre, des Ems je suppose. Des machines qui bip, des fleurs dans des vases...

Mais ce qui retient mon attention est la petite masse sur le lit à côté de moi.
Mon esprit est instantanément réveillé.
Bébé Miguel est allongé, quelques machines branchées à lui mais pas de masque pour aider à respirer. C'est con mais ça me rassure...

Je me redresse. Un vertige me prends me forçant à arrêter mes mouvements.

Une fois passé, j'enlève les fils qui me sont accrochés et me lève de mon lit. Mes jambes sont engourdis mais cela ne m'empêche pas de tituber jusqu'à Miguel.

Je m'assoie sur le tabouret à côté du lit. J'attrape sa petite main et pose ma tête sur son lit.

Mi- tout va bien maintenant, tu es en sécurité...

Comme si ces mots étaient magiques, bébé Miguel ouvre doucement ses yeux, mais pas totalement. Les médocs doivent être encore trop fort pour lui. Malgré ça, il me regarde et me fait un petit sourire. Mais ce qui me choque le plus, c'est ce qui sort de sa bouche :

M- Mike...

Aussi vite réveillé, aussi vite rendormi. Le voilà reparti dans le pays des rêves.

Le choque d'entendre son premier mot une fois passé, la fatigue me rattrape aussi. Je m'installe à côté de lui sur le lit et laisse les médocs m'emmener aussi.

----

Les médecins ne s'attendaient pas à trouver cette scène en se précipitant pour une urgence de fils déconnectés.
Mike et le petit, endormi dans le même lit, collés l'un à l'autre.