Chapitre 10

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Pdv Hermione :

Mercredi 16 novembre 2016 - 15h37 :

Plus d'un mois et demi est passé et rien d'exceptionnel ne s'est produit. Je m'excuse chaque fois que je croise les anciens serpents même si ce n'est pas de ma faute. 

J'ai peut-être surréagi mais en voyant mon fils de huit ans dans un bar, je me suis emportée. Toutes mères auraient fait de même. 

C'était la première fois que je giflais Ronald et il l'a mérité amplement. Quel salop. On ne s'est pas adressé la parole depuis. 

Notre patron s'approche de nous et il nous appelle dans son bureau. On se regarde avec Drago, sans comprendre ce qu'on a fait de mal. Il n'a pourtant pas l'air en colère contre nous donc ça devrait le faire. 

Je toque à la porte et Félix nous dit d'entrer. Je referme derrière moi et on attend qu'il prenne la parole. 

Il soupire et passe une main dans ses cheveux d'un air exaspéré. On est de plus en plus inquiet avec Drago. Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Je vous ai fait venir pour plusieurs raisons. La première est une question : Couchez-vous ensemble ?

Je dévisage mon patron en rougissant comme une adolescente. Je réponds quand même à cette question :

- Bien sûr que non. Pourquoi ?

- Je voulais juste vous prévenir que Rita Skeeter a des photos de vous et essaye de les faire paraître en disant que vous êtes amants.

On aurait dû l'écouter à ce moment-là mais on ne le croyait pas.

- Bon, deuxième demande. Je dois vous envoyer en France pour deux jours. Il s'avère qu'un ancien employé du ministère a porté plainte contre un employé actuel. Il faut donc que vous alliez le voir pour plus de renseignements. Je vous ai pris un hôtel.

- On part quand ? Demande mon collègue.

- Ce soir. Vous dormirez dans le train de nuit et ensuite, vous irez voir l'ancien employé, Éric Joy. Demain soir, vous aurez une chambre à l'hôtel. Vous revenez vendredi dans l'après-midi.

- Très bien.

On ne pensait pas non plus que la journaliste nous suivrait jusqu'en France. 

On sort du bureau en silence et en étant chacun dans nos pensées. 

Quand je disais que je n'aimais pas cette journaliste de pacotille. De plus, elle ne devrait pas être à la retraite celle-là ? 

Mais non, il faut qu'elle fasse joujou pour trouver des nouveaux scoops plus croustillants les uns que les autres. Elle m'énerve. 

On est juste collègue avec Drago. Que va-t-elle s'imaginer ? Je regarde le ticket de train et je m'aperçois que celui-ci part à 06h25 et qu'on arrive à Paris à 8h47

Je ne vois pas pourquoi on dormirait dans le train. De plus, ce n'est pas de nuit. Je pense que Félix est fatigué en ce moment. 

Bref, je ne comprends pas non plus pourquoi on ne transplane pas directement ou pourquoi on ne prend pas un Portoloin mais soit. 

J'appelle Molly et je lui explique la situation. Celle-ci me répond qu'elle va chercher Hugo à l'école et que je vais le récupérer vendredi soir. 

Je la remercie chaleureusement. Vous allez me dire "et Ronald ?". Après ce qu'il s'est produit il y a un mois et demi, j'ai mis au courant Molly qui m'a dit de lui confier Hugo a chaque fois que j'ai un empêchement. 

Elle ne pensait pas que son fils pourrait être aussi irresponsable à 36 ans.

- Tu en penses quoi de cette histoire ?

Je sursaute à la voix de Drago. Je comprends immédiatement de quoi il veut parler.

- Cela ne m'étonne pas de cette vipère. De toute façon, même si ce foutu article sort véritablement, personne n'y croira. D'une parce qu'on est juste collègue et de deux nos conjoints respectifs nous trompent bien alors je m'en fiche.

- Si ça sort, on fera l'objet d'une enquête.

- Et alors ? Nous n'avons rien à nous reprocher.

- Je suis d'accord. Bon travaillons.

J'ai l'impression que le blond est distrait. C'est bizarre venant de sa part, lui qui peu importe les situations reste toujours de marbre. 

Mais cette fois-ci, il n'est pas concentré et devient même maladroit. Mais qu'est-ce qu'il lui prend ? Est-ce que j'ai dit quelque chose de mal ? J'en ai aucune idée. 

On aurait presque dit qu'il était déçu. Mais pourquoi ? Voulait-il qu'il se passe quelque chose entre nous ? Cela m'étonnerait grandement. 

Je me sors Drago de la tête pour me concentrer sur mon travail que je dois effectuer.

Jeudi 17 novembre 2016 - 6h00 :

J'attends Drago à la gare, en ayant la tête dans les fesses pour être polie. J'ai très mal dormi et pour cause, j'ai ressassé l'histoire de Rita Skeeter en boucle dans mon cerveau. 

Et le pire, parce que oui, il y a pire que cette vipère qui veut gâcher la vie d'autrui, j'ai fait un rêve assez spécial si vous voyez ce que je veux dire. 

Et pire encore, dans ce fameux rêve, Drago en était le principal acteur. Je sors dans mes pensées quand celui qui les hantait arrive enfin. 

Il est parfait dans son costume qui lui moule parfaitement son beau petit.. Je vais m'arrêter là, ce n'est pas le moment de penser à ce genre de chose. 

On se salue et on prend place dans le train à nos places qui nous ont été attribuées. Je ne savais pas que dans un train on était aussi serré mais soit. 

De plus, il fait vachement chaud surtout quand Drago enlève sa veste et que je peux apercevoir sa belle musculature sous sa chemise. 

Par Merlin, je dois baver. Ce n'est tout de même pas de ma faute si il est sexy à souhait. Et puis, ça fait très longtemps que je n'ai rien fait donc ça me travaille. 

En étant honnête, j'en ai vu d'autres des bels hommes mais Drago Malefoy dégage une aura sensuelle et désireuse. Hermione ! 

C'est juste parce que je suis fatiguée, rien de plus. Espérons que notre séjour à Paris va bien se passer. 

Cependant, nous n'avons pas remarqué la journaliste assise trois sièges plus loin que les nôtres. C'est ce qui a causé cet article de malheur. 

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