Chapitre 5

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Encore perdue dans ses pensées, Aurélie déambulait la tête baissée, les yeux rivés sur ses pensées. Elle s'arrêta juste avant heurter quelqu'un, levant la tête pour s'excuser, elle vit qu'il s'agissait de Rubis, semblant elle aussi perdue dans ses pensées. Ouvrant la bouche afin de la saluer, elle se ravisa, ne voulant pas la déranger autre mesure. Elle repris son chemin mais Rubis l'interpella,
" Et bien, est-ce ainsi que l'on vous a appris à saluer ses ainés jeune femme ? Demanda-t-elle, d'un ton qu'Aurélie jugea irrité

Paniquée, Aurélie bredouilla maladroitement, Je, Par-, Je vous prie de bien vouloir me pardonner, vous sembliez en pleine réflexion alors j'ai jugé bon de ne pas vous déranger.

- Allons Aurélie, Répondit Rubis en posant une main légère sur l'épaule de sa demi-sœur, je te faisais marcher voilà tout, veux tu m'accompagner pendant que je fais un tour en ville ? Pour me faire pardonner.

Aurélie, des étoiles dans les yeux, hocha vivement la tête, puis jeta un œil à son accoutrement, Est ce adapté à notre activité ?

- Tu n'as pas à t'en faire, nous irons aussi vite que le demande ta robe. " Répondit Rubis, un sourire toujours présent sur son visage

Et sur ce, elles sortirent toutes les deux en direction de la ville.

Marchant aux côtés de sa demi-sœur, Rubis semblait emplie de gaieté, mais restait tout de même sur ses gardes, surveillant Aurélie d'un regard bienveillant. Mais en quelques instant, elle disparu du champs de vision de son ainée. Surprise, elle tourna alors rapidement la tête de chaque côtés à la recherche de la jeune femme, ou d'un quelconque mouvement suspect. Après une minute de recherche, elle entendit quelqu'un s'exprimer vivement. 

" Et alors ?! Vous croyez que ça va me rembourser cette casse ? Demanda la voix qui se révéla être celle d'un marchand que Rubis vit, d'abord du coin de l'œil, avant de se tourner et de s'approcher de sa position. En face de cet homme Rubis put apercevoir sa sœur, encore plus rouge que d'habitude, se faisant visiblement sermonner par le marchand

- Eh là mon ami, que ce passe-t-il par ici ? S'écria fermement Rubis, les bras croisés et à côté de l'homme énervé. Lorsqu'elle la vit, Aurélie vint se cacher derrière Rubis, effrayée.

- Oh bonjour madame, cette créature hideuse que voilà s'est précipitée sur ma poterie et en a jetée une sur le sol tout en me regardant d'un regard de défi ! Je ne sais pas ce qu'une personne comme elle fait hors de la ville-basse Franchement, déjà que nous sommes gentil de la accepter à l'intérieur de nos murs, ils devraient avoir au moins la décence de rester à leurs place !

- J'en conclus assez facilement une certaine aversion de votre part à l'égard de nos concitoyens élémentaires, ai-je raison ? Demanda Rubis, levant un sourcil

- Bien sur madame, je veux dire, ils viennent d'on ne sais où avec leurs us et coutumes et maintenant voilà qu'ils cherchent à réprimer notre culture en détruisant notre art ! Répondit l'homme, toujours aussi énervé

- Donc si j'en suis votre logique, la Reine, de par sa nature d'élémentaire devrait allez vivre en basse-ville c'est bien cela ? Dit elle, le ton montant sensiblement, trahissant un début de colère

- N-Non, bien sur que non, la Reine est la reine, elle a donc le droit à un traitement de faveur, bredouilla l'homme, se rendant compte de ce qu'il avait dit

- Un traitement de faveur vous dites. Alors sa fille devrait avoir le droit au même traitement, ne le pensez vous pas ? 

Les yeux du marchand s'écarquillèrent et il se confondit en excuses alors que Rubis poussait délicatement sa sœur hors des problèmes. 

ZenythiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant