chapitre un : partie un

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Localisation actuelle : système solaire b23p

Cela fait neuf mois que les vaisseaux du consortium stationne au dessus de la planète nommée Déméter. Cinquante vaisseaux au total, leur canons et batteries tirent un feu nourrit sur la planète, mais les boucliers planétaires tiennent bon. Sur le bâtiment de commandement, les officiers s'agitent autour des écrans de contrôle dans la grande salle vitrée qui permet de voir la planète en dessous et les tirs qui s'abattent sur elle.

- Commandant, nous n'avons toujours pas pu percer les défenses planétaire, il serait temps de trouver une autre solution non ? demande un officier dont le grade est reconnaissable par une chaine d'argent et d'or attachée à son épaulière et qui se termine au premier bouton de son uniforme.

- Maintenez le feu, leur bouclier cèdera un jour. Ce n'est pas la première fois qu'une guerre s'attarde.

- Peut-être, mais jamais pour un dirigeant qui a décidé de se rebeller. Neuf mois que nous sommes là et aucune avancée depuis et vous refusez toute communication avec les hauts dirigeants du consortium.

Le capitaine d'un certain âge se tourne vers lui et dit d'une voix énervée :

- Continuez de discuter mes ordres et je vous affecte à une compagnie de terrain.

Sans rien dire, le pied de l'officier pivote et se met en face de la grande vitre quand un autre soldat qui est au poste de communication se retourne et dit au deux hommes :

- Nous recevons une communication urgente du consortium avec un message qui dit que tout refus de votre part sera sévèrement puni.

- Capitaine, si on ne répond pas le consortium pourrait nous traduire en cours martiale.

Sa main caresse sa barbe grise, réfléchissant puis dans un souffle résigné il donne l'ordre de répondre. Attendant que la transmission soit établit et lorsque c'est le cas, au milieu de la pièce se forme un hologramme qui prend la forme d'une grande silhouette fine et longiligne avec de grands yeux ovales et un nez inexistant. Malgré la piètre retranscription holographique, on peut voir qu'elle porte de longs tissus de soie sur elle et que ces formes sont celles d'une femme.

- Capitaine, le consortium n'est pas content du tout! Vous aviez ordre de terminer cette rébellion au plus vite ! Votre cuisant échec à cela met dans l'embarras les représentants de l'humanité, donc il ont décidé de déployer une unité spéciale pour en terminer au plus vite et ceci avec l'accord majoritaire de tous les hauts dirigeants des espèces du consortium.

- Qui ? Quelle flotte ou vaisseau pourrait faire ce que nous n'avons pas pu faire ? répond-il en frappant le sol de son pied.

- Les représentants de l'humanité ont décidé de déployer la force spéciale division 34.

Sans plus de politesse, la transmission se coupe et un long silence s'impose dans la salle de commandement.

- Que voulait-elle dire par la division 34 ? demande l'officier.

Le vieil homme ne répond pas, le visage transpirant de crainte. Il se met à ronger frénétiquement l'ongle de son pouce et d'un pas rapide quitte la salle sous le regard surpris de tous les soldats. Seul l'officier le suit à travers les couloirs de métal et les passerelles pour finir par s'enfermer dans son bureau, son vieux corps s'effondrant sur le siège.

- Capitaine, que se passe-t-il ?

- Vous êtes un officier et vous ne savez même pas ce qu'est la division 34 ! Etes-vous profondément stupide ?

- Ce n'est qu'une division parmi des milliers d'autres, ils ont quoi de plus ?

- Vous ne comprenez pas !? Cette division est composée, pas de simples soldats, ce sont des êtres humains qui sont nés pour la guerre. Un seul soldat vaut cinquante des nôtres mais leur capitaines...

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