Disclaimer : évocation explicite de détresse mentale et référence à des pensées suicidaires.
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« - Deku... »Cette appellation, qui brille comme un phare dans la nuit.
À cet instant précis, Katsuki se demande si il fait réellement le bon choix. Mais à quoi bon continuer d'espérer quand la vie s'évertue à ne rien nous offrir de bon à chérir.
Quand elle s'applique à ne laisser que malheur et désespoir se dépeindre progressivement. Chaque coup de pinceau qui est apposé sur la toile de l'existence, s'assurant de venir former la plus belle œuvre de ce monde, ne sont que des armes déguisées. Toutes ces traces de couleurs, viennent meurtrir sa chaire, laissant les plaies à vif, tous les jours sans exception.
Et si, au commencement, il réussissait à s'en accommoder au moins un peu, tout en s'assurant que les égratignures cicatrisent, tout cela est rapidement devenu invivable. Parce que les blessures se sont ouvertes de jour en jour.
Son corps n'est plus qu'une montagne de balafres, son épiderme est sanguinolent. Il hurle de douleur dans ses instants de lucidité, et se demande si quelqu'un, ou quelque chose, saura un jour le sortir de là.
Malgré son reflet totalement impeccable dans le miroir, d'un jeune homme au top de sa forme, qui pourrait sans nulle doute courir un marathon, il a conscience qu'il ne s'agit là que de la face visible de l'iceberg. Son âme est détruite. Ce ne sont pas juste quelques morceaux qui sont récupérables et peuvent être recollés avec un bon coup de colle forte, un baiser sur la joue, et un câlin maternel.
Non, malheureusement pour lui, son être est réduit en poussière, dont la quasi-totalité s'est déjà perdue dans le vent. Emporté doucement dans la brise légère, pour se perdre dans l'atmosphère.
Et ça lui apparaît comme une douce délivrance finalement.
Osciller dans l'espace, sans se poser de question. Ne plus rien ressentir dans aucune fibre du corps. La frustration bien loin de lui, la colère disparaissant à l'horizon, la tristesse s'évaporant. La fin de quelque chose, pour ne parvenir qu'à un renouveau.
Loin, avec l'espérance de retrouver un visage familier, peut-être, dans la lumière.
Assis à son bureau, qui l'a vu s'évertuer à comprendre les lignes de ce poème infâme dont il ne digère plus aucun vers désormais, Katsuki gratte quelques mots sur un papier blanc.
Il vient de passer plus de quinze jours à essayer de comprendre. Démanteler chaque mot un par un, vérifier la totalité des phrases dans un sens ou l'autre, et lire entre les lignes.
Chercher l'étymologie, traduire dans d'autres langues, faire le lien avec la légende. Rien ne lui a apporté une réponse, ou au moins l'ébauche d'un indice. L'antiquaire n'a pas non plus eu d'autre aide à lui apporter, si ce n'est un regard emplit de compassion. Il n'y a eu qu'une seule et unique phrase, à laquelle il raccroche ses tout derniers morceaux d'espoir, tant qu'il peut en rester.
Mais il se sent détruit.
Si jusqu'à présent il réussissait à flotter un peu à la surface, il est désormais en train de sombrer profondément dans un gouffre brumeux, emplit de mélancolie. Et il sait qu'il n'est pas le seul dans cet état absolu de détresse. Le danseur ne rit plus, sa mélodie est toujours empreinte d'une tristesse non-dissimulée.
Comme si, avec quelques notes, il voulait partager sa déréliction, et sa peine grandissante. Katsuki ne sait plus comment rassurer Izuku. Et si il a toujours prit le temps de parler devant la boîte, pour s'exprimer, il est à présent devenu totalement muet maintenant.
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Ta boîte à musique [KatsuDeku]
Fanfiction« - C'est combien pour ce truc ? » Il ne sait pas trop pourquoi il a mit les pieds ici. Cette boutique, ce n'est pas du tout son genre, en temps normal. En apparence, il est comme n'importe quelle personne de son âge, à préférer acheter des jeux vid...