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1.

-Elina, quand verrai-je ta chambre proprement rangée ?

Maman. Oui, oui ! Je le sais, j'ai compris ! Cela doit faire 2 jours qu'elle me repète la même chose. Je grimpai alors les marches de l'escalier, qui laissa échapper un craquement. Maman était présente dans ma chambre, je pouvais l'entendre ranger quelques affaires. Franchement j'en ai marre, je pourrais très bien m'en aller mais je ne le fait pas, je ne me sent... pas prête. J'entrai dans ma chambre, en effet maman était présente.

-Elina, c'est la dernière fois, tu ne fais attention a rien ! Prend un peu soin de ta chambre, mince ! Tu iras chercher les livres que j'ai réservé à la librairie, pendant ce temps j'irai voir ta tante, elle m'a invitée pour boire le thé.

-Oui,oui. Bien sûr.

J'irais prendre le thé pfffff franchement... Ma mère est toujours invitée quelque part le dimanche. Un dîner chez grand-mère ma chérie ! Un goûter chez ma collègue ma puce ! Un déjeuner chez ton oncle mon tresor ! Maman, quoi ! J'ai la chance d'avoir eu mon bac, je fais des études d'infirmière à deux pas d'ici, mais je ne peux pas passer tout mon temps or de la maison, je dois étudier. En effet depuis toute petite je vise toujous la perfection, je dois avoir tout bon, partout. Alors quand j'ai eu mon bac avec mention bien c'etait la catastrophe, pour moi. Je dois vraiment réviser.

-Merci mon poussin ,me dit elle, j'ai 10 euros dans ma poche.

Mais quand même ! Elle ne comprend pas que j'ai 19 ans ?!

-Je dois...

-Réviser ? Oh, Elina, je t'en prie, prend un peu de temps pour toi !

~ ~ ~

Maman a raison. Je ne pense pas assez a moi. Je dois étudier, mais sans en faire trop. Je vais donc aller chercher ces livres, prendre l'air me fera le plus grand bien. Si j'ai du temps, j'irai me balader au parc.

~ ~ ~

Je marche dans ces rues de printemps, en pensant. Tu n'as pas de petit ami, Elina ! Une voix sortit de ma conscience. Je le sais très bien, que je n'en ai pas ! J'aimerais bien, parfois. Seulement personne ne me plait vraiment. Tu es libre ! Libre ? Non, je ne pense pas. L'amour n'est pas une corvée ou une punition, bien au contraire, je pense que c'est un cadeau. Une récompense. Quelque chose qui se partage a deux. Une sensation étrange, et magique à la fois.

Je tâta ma poche de jupe pour vérifier que le papier avec mon numéro de téléphone était toujours présent. En effet, Katy avait pris le dernier iphone et avait perdu tous ses contacts. Sur le léger morceau de papier, j'avais tracé : Salut mon panda ! J'espère que cette fois-ci, tu ne perdras pas mon numéro ! ;') 06 ** ** ** **

Sans m'en rendre compte, j'arrivais à la librairie.

Je m'avance vers le comptoir, et aperçois une vieille femme qui en a certainement marre d'être bloquée ici toute la journée à vendre des livres.

-Bonjour, lançais-je

-Bonjour chère demoiselle ! Puis-je vous aider ? Répondit-elle, en essayant de paraître enthousiaste.

-A vrai dire, ma mère m'a demandé d'aller chercher des livres qu'elle avait réservé.

-A quel nom ? Questionna-t-elle

-Cloud, répondis-je

-Hum. Souffla la vieille femme. Nos étoiles contraires, Les cendres de Pompéii et Le Journal d'une princesse ? Questionna la dame.

-Je n'ai aucune idée du nom des livres. Mais ma mère est bien du genre à lire des livres a l'eau de rose. Dis-je, en posant le billet sur le comptoir.

-Tenez. Dit-elle, en me tendant les livres. Revenez, au cas oû.

-Merci, bon courage ! Repliquais-je.

Je pus l'entendre murmurer quelques mots, ces femmes me font vraiment de la peine.

Je sortis de la librairie, les livres en main. Les cendres de Pompéii m'a l'air d'être un livre envoûtant. Je ne pus m'empêcher de lire la quatrième de couverture, tout en essayant de garder un oeil sur le sentier que je suis en train d'emprunpter. 24 octobre 79, pompeii. Débutais-je. Journal d'une esclave. Les journaux intimes ! J'adore ça, d'ailleurs j'en possède un. Je me mis à rêver et penser à ce que je pourrai écrire en rentrant, et...

*Boum*

Je n'eus pas le temps de comprendre, j'étais à terre. Les livres étalés, je regardai mes jambes et constata que j'avais quelques égratignures. Mais qu'étais la cause de ma situation ? Je releva la tête... pour apercevoir un beau blond, à peine plus grand que moi. Il portait un jean gris troué, un chemisier en jean et une écharpe, avec des lunettes de soleil. On pouvait à peine distinguer son visage. Néanmoins il me paraissait familer. Oh, je deviend folle ! Il avait l'air tellement désolé...
-Je suis desolé, terriblement. Pardonnez-moi, je...gémit-il

-Il n'y a pas de mal, ne vous en faites pas, ça peut arriver à tout le monde ! Le coupais-je. En plus, c'est de ma faute, continuais-je, je ne fais jamais attention oû je marche! Dis-je, avec un sourire idiot, essayant de capter son regard.

Point de vue inconnu

Qu'elle était belle ! J'avais vraiment honte d'avoir bousculé une jeune fille si magnifique. Elle avait l'air si gentille ! Quand elle m'a répondu, elle me disait que tout était de sa faute. Je n'en crois pas un mot.

-Laissez-moi vous aider, s'il-vous-plait. .., dis-je, après quelques instants.

Je l'aida à se relever puis ramassa ses livres. Je vis qu'elle n'avait pas des goûts laissés au hasard.

-Nos étoiles contraires! J'adore ce livre, tu as bon goût. Dis-je

-En réalité, c'est pour ma mère... mais j'adore les séries à l'eau de rose ! Me répondit-elle

-J'aime bien, aussi. Lire évade. Continuais-je

-M...merci ! Cria la jeune femme avant de courir rejoindre son chez-soi, j'imagine.

Je voulais crier un attends... je ne connais même pas ton nom ! Mais cela aurait été mal vu. Un peu trop conte de princesse. Maintenant voilà, je ne la reverrai sans doute jamais...
Un bout de papier attira mon attention. Je le ramasa et compris que c'etait à elle. Quelle belle écriture ! Salut mon panda! J'espère que cette fois-ci, tu ne perdras pas mon numero ! ;') 06 ** ** ** **

Je compris qu'il lui appatenait. Je voulais courir, mais je ne pouvais pas : la jeune femme était déja loin, trop loin.

Point de vue Elina

Je courrais, je courrais. Non que je n'avais pas peur de lui... oh, je ne sais pas. Sans doute, oui. J'arriva à la maison. Je pressa la poignée et entrai dans la maison. Quelle vue ! (Notez l'ironie) Le salon se trouvait à ma gauche, me montrant le canapé bleu de dos. Les coussins rouges étaient éparpillés et la télévision était éteinte. La cuisine se trouvait dans le fond de la maison, mais il n'y avait aucune odeur de repas, maman n'etait pas rentrée. Je grimpai l'escalier en face de moi et arrivai face à ma chambre. Je pénetra dans celle-ci.

Point de vue extérieur

La jeune femme, épuisée de sa course à pied, enleva sa queue-de-cheval et s'asseya sur son lit. Elle repris son souffle et attrapa son journal intime, pour y tracer quelques mots. Cher journal, je suis epuisée. Maman m'a demandé d'aller a la libraire et j'ai culbuté un garçon... son visage ne m'était pas inconnu. Mais je n'arrive pas a trouver qui il est... il m'a aidée à ramasser mes affaires et s'est excusé. Il était vraiment gentil, c'était de ma faute ! Je ne faisais pas attention oû je marchais. J'ai piqué un sprint jusqu'ici.

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Alors ? Vous aimez ? A votre avis, que va faire l'inconnu, et qui est-il ? Vous aimez l'effet journal intime ? Moi j'aime bien ! Sinon, un autre chapitre pourri... vraiment désolée. Je recherche toujours quelqu'un pour me faire un cover ! Vous allez être surpris du prochain chapitre