Tu ne restes pas en cage, mort chronophage,
Tu nous suis du berceau jusqu'à nos sarcophages.
Le flot des ténèbres, ignore la lumière.
La faucheuse n'a pas, ce soleil qui éclaire.Mon coeur et ma voix sont brisés, les entends-tu ?
Les images de mon enfance, se sont tues
Dans une danse macabre, discrètement.
Ce souffle lancinant qui me suit lentement.Je vois en cauchemars, lourd brouillard, rance et noir.
La faux de la mort, devant moi me siffle alors,
À l'oreille, que sans doute elle viendra demain.Ô, noirceurs fragiles, à la terre brûlée,
Bois mon sang au goût de ma colère voilée.
Et déposes une fleur au creux de ma main.2 oct. 2021
Ce poème a été écrit pour un devoir de français, la consigne était de s'inspirer du sonnet de Baudelaire "La destruction", le poème 109 des Fleurs du mal.
Voici l'explication du poème :
Ce poème parle de la mort, qui nous fait peur, qui nous suit la nuit dans nos cauchemars. Le terme de "nuit éternelle" représente la mort, mais aussi les longues nuits d'angoisses que l'on peut vivre. Cependant, j'ai voulu finir le poème sur une note positive : mon dernier tercet signifie que l'on peut dompter la mort et l'accepter.
"Bois mon sang au goût de ma colère voilée." veut dire que je donne ma colère enfouie et cachée, à la mort pour qu'elle puisse me comprendre.
En retour, la mort "dépose une fleur au creux de ma main", pour que je puisse l'accepter.
Quant à mon deuxième quatrain, il représente la désillusion de l'enfance face à la réalité, face à la mort.
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ÉPHÉMÉRIDES [PARTIE 1 : QUAND LA PLUIE RENCONTRE LA TERRE]
PoetryQuelques grains de sable perdus dans l'océan des poèmes. Irreconnaissables parmi tant d'autres qu'on aime. Ephéméride, nom féminin. Du grec ephêmeris et -idos, qui signifie "Idées de chaque jour". Voici un recueil de 98 poèmes, triés par ordre chro...