❛L'amour du volley❜ Haikyuu

Cinq ans à t'aimer, Bokuaka

Je le cherche, depuis cinq ans je cherche celui qui fait battre mon coeur. Celui qui est partit si brusquement, celui que je chercherai toute ma vie, celui que j'aime à en mourir, mon seul amour.

Je devrais arrêter d'y croire, c'est fini, il me la dit « Arrête d'espérer...Entre nous ça sera jamais possible. ». Mais pourtant j'espère, et j'espère beaucoup trop pour le peu de chance que j'ai de le revoir.

Pourquoi ma t'il rejeté ? Je l'avais entendue dire qu'il m'aimait pourtant. Peut être avait-il menti, ou fait une blague.
En tout cas cela ne m'a pas fais rire.

C'est parce que je suis un garçon et que lui aussi ? Ça n'a pas d'importance ça non ? Tant qu'ont s'aiment c'est l'important ? Akaashi... Pourquoi est tu es partit ? Je t'aime tellement.

Je pleure, mais je déteste pleurer. Alors au lieu de m'apitoyer sur mon sort je me change et part faire un jogging. Quand je fait du sport je ne pense plus à rien, surtout quand je fais du volley je ne vois plus rien à part la balle. Sauf quand c'était Akaashi qui me faisait des passes, je ne voyais que lui, son doux sourire à chaque point marqués. Ça fait longtemps que je ne l'es pas vu, pourtant je m'en souvient par coeur.

Mais j'ai peur, peur d'oublier son visage, peur d'oublier ses sourires qui m'étaient réservés, peur de ne plus me souvenir de son touché, peur d'oublier la chaleur de ses étreintes, peur de l'oublier tout court.

Je t'aime Akaashi, revient.

Je cours dans les rues de Tokyo, je regarde ma montre et vois qu'il est 6h30.
Fatigué et épuisé je fais demi tours pour rentrer. Sur mon chemin je croise Atsumu en plein jogging aussi, il est au téléphone avec quelqu'un, peut être Sakusa, vu le « Omi-kun » que j'ai entendu.

On s'arrêtent et il me dévisage, il est inquiète. Mes yeux doivent être rouges, et ça doit l'étonner de me voir courir si tôt.

- T'a l'air éclaté Bokuto, t'as pas bien dormi ?

- Ouais, mauvais cauchemar.

Atsumu me regarde avec peine, il sait qu'Akaashi me manque, je lui en ai parlé. C'est une personne de confiance.

- J'dois te laisser j'vais chez Omi, repose toi bien mon pote.

Il continue sa route et moi aussi.

Mon cœur se déchire de plus en plus, j'arrive pas à comprendre, il m'a laissé seul sans me dire pourquoi. Je le chercher jour et nuit, mais les seules endroits où je le vois son dans mes rêves. Mes rêves qui sont des cauchemars ou je le vois me redire encore et encore « Arrête d'espérer...Entre nous ça sera jamais possible. »

Il m'avait donné tellement d'espoir, je comprend toujours pas pourquoi il a refusé. Je veux une réponse. Et c'est pour ça que je le chercher. Et un jour je le trouverais, j'en suis sur. Après tout lui même me la dit « qui sait, on est peut-être  âme-soeur Bokuto-san. ». Tu m'étonne que j'avais de l'espoir après.

Un mois est passé et je suis entrain de faire les magasins en plein Tokyo, Hinata est avec moi. Il saute de joie à chaque article en solde. Ça me rappelle quand je faisait les magasins avec Akaashi, on s'achetaient souvent des portes clés identiques. Non. Faut que j'arrête de penser à lui, je l'ai promis à Kuroo. Il en a marre de me voir comme ça, mais c'est pas de ma faute si je suis autant attaché à un être humain.
Akaashi reviens je t'en pris.

Je vois un porte clé hiboux et m'en approche, Akaashi a toujours dit que je ressemblais à un hiboux. En tendant ma main vers le porte clé une autre main passe dans mon champ de vision et attrape l'hiboux en même temps que moi.
Une main que je reconnais très bien, fine et pâle, une main avec la qu'elle j'ai souvent comparé la taille de la mienne, sauf que cette main a quelques griffures et égratignures.