J'ai encore rêvé d'elle (FF HAIKYUU)

Chapitre 3

Osamu et Atsumu s'étaient fait la guerre en rentrant chez eux. Ils n'avaient pas rigolé ensemble. Habituellement, les disputes finissaient par des blagues... Mais, ce coup-ci, la dispute avait fini par quelques coups lancés par-ci par-là.

Osamu était dans la salle de bain à l'étage, se passant de l'eau sur le visage. Il avait une jolie marque de main de son frère, sur la joue. Il soupira en se regardant dans le miroir presque propre. Puis, l'air indifférent, il dit :

Osamu - J'ai faim.

Il n'avait pas vraiment mangé ce soir ; son appétit était vite partie lorsque son ex petite-amie est apparut dans son champ de vision. Cette relation était certes terminée, mais Osamu en gardait quelques séquelles ; dont cette atroce boule au ventre qui l'empêchait de bien pouvoir manger. En entrant dans sa chambre, il se rendit tout de suite jusqu'à son tiroir magique. Il attrapa quelques crêpes industrielles au chocolat, du quatre-quart emballé aussi. Il se posa dans son lit, allumant la télévision au passage.

"... C'est pour ça qu'ils vont vous prouver le contraire ! Dans un instant vous allez découvrir nos pâtissiers en pleine action. Nous recevons pour l'occasion le chef qui..."

Osamu était posé, engloutissant les sucreries qu'il avait ramené avec lui. Il regardait son émission, pressé de trouver le sommeil pour vite oublier cette terrible journée.

***

Loris - Ahh ! On a terminé ! souffla-t-il. Passer la serpillère en fin de journée est assez pénible, mais moins que de préparer les chambres dans l'auberge de mes parents...

Lou - Tu dois en voir de sacrés clients... lança-t-elle en rangeant les produits ménagers.

Loris - Ouais... Mais le plus dur, je crois, c'est de devoir gérer une équipe de sportifs.

Il se remémorait quelques souvenirs. Il se mit à rire avant de soupirer de ces souvenirs qui le rendait joie.

Loris - J'espère qu'ils reviendront à l'auberge !

Lou - Tu disais que c'était pénible.

Loris - Certaines personnes arrivent à rendre le séjour plus facile. Oh ! Au fait...

Il semblait gêné.

Lou - Qu'y-a-t-il ?

Loris - Tu... Ton père m'a informé de votre situation. Je comprends mieux maintenant, et je suis désolé pour ton frère.

Prise au fait, Lou n'avait pas répondu tout de suite. Elle soupira.

Lou - Mon père en a fait des tonnes je suis sûre... Il t'a également demandé de discuter plus souvent avec moi, non ?

Loris - Oh... Et bien...

Lou - Ne te sens pas obligé, t'es ici pour ton apprentissage à la base. Pas pour faire copain-copine...

Loris - Pour être tout à fait honnête, je ne m'y sens pas obligé. Je t'apprécie, j'apprécie ta compagnie.

Lou - Etonnant, je ne parle pas beaucoup.

Loris - On n'a pas besoin de ça pour apprécier les gens, dit-il gentiment.

M. Solignac - Bien ! dit-il en arrivant. Pour ce soir, vous avez assez fait les jeunes !