XXXV- Condamnation

219 19 0
                                    

~ Ce chapitre contient du sang et de la violence , il pourrait heurter la sensibilité des~ ~lecteurs ~

Point de vue de Damiano :

Irina s'est enfin décidée à m'épouser, elle a demandé à ce que je la rejoigne chez elle dans une dizaine de minutes.

Elle t'attend. Me dit Piort d'un ton dure en me guidant à son bureau.

Sur le chemin, je croisa deux hommes, dont ce connard de Japonais.

Narcisse, je ne sais pas si je peux lui démonter la gueule-là.

Tu parles de qui espèce de merde ? Lui dis-je d'un ton hautain.

Toi.
Tu n'aimes pas Irina, tu n'es pas obsédé par elle. Mais tu l'es juste par le fait de posséder inaccessible.
À te comporter de la sorte avec elle, tu m'as énervé, et je ne parle même pas de ce que tes petites merdes ont fait à mon frère.

Damiano, ne fais pas attendre Irina, elle est déjà agacée. Dit Piort avec cet air faussement supérieur.

Attends juste que je sorte de ce bureau et je te démolis toi et le fromage grec qui te sert d'ami.

Je n'aime pas le fromage grec.
Par contre, j'aimerais bien t'enfoncer mon poing dans la gueule. Dit il en s'allumant une cigarette.

Tu es bien imprudent, si on te connaît toi, on connaît aussi ta famille.
Donc ta chère petite Circé aussi nous la connaissons.

Pose tes yeux sur elle et je t'arrache les couilles et les sers en pâté à mes rottweilers.

Narcisse, Ran et Damiano. Si nous ne voulons pas nous attirer les foudres d'Irina, vous ferez mieux de cesser vos enfantillages et de le laisser rejoindre Irina.

Merci l'ami. Vous deux, je vous tue après avoir planifié mon mariage. Dis-je en partant vers le bureau de la belle.

Point de vue Irina :

Boss, il est là. Dit Piort en entrouvrant ma porte.

Fais le rentrer. Dis-je en ouvrant discrètement le tiroir où se trouve la brique.

Bonjour Irina, comment vas tu ?

Merveilleusement bien, et toi ? Dis-je avec un faux sourire.

Pareillement à toi. Dit il en s'asseyant en face de moi.
Pourquoi voulais-tu me voir ?

Pour discuter ta proposition de mariage. Dis-je en croisant mes doigts cachés par mon autre main.

Tu as enfin vu la raison alors.

Rappelle-moi, quels sont tes arguments pour que nous nous marions.

Le pouvoir Irina, imagine à quel point nos empires seraient puissant si nous nous unissions. Dit-il avec un regard euphorique.
Nos enfants pourraient être les rois du monde !
De plus, je t'aime comme aucun autre ne le fera. Dit il en se penchant vers moi.

Donc tu veux parler de pouvoir ? Dis-je en me levant pour lui faire face.
Assis. Lui ordonnais-je.
Tu sais mon père m'a éduquer de manière à ce que je sois une femme sachant manier des troupes d'hommes, une femme qui sait taper du poing sur la table en bref, il m'a éduqué pour que je sois la parfaite cheffe de mafia.
Mais dans tous ces apprentissages, il m'a aussi appris à communiquer avec les traîtres.

Les traîtres ?
Qu'est-ce que tu insinues, Irina ?

Moi ? Rien du tout.
Ils m'ont appris que le seul moyen pour communiquer avec un traître est son propre langage, les pièges, la violence, la mort. Dis-je en posant ma main sur la brique.
Et tu sais comment les traîtres se taisent chez nous ?

Non. Dit il en hochant négativement la tête.

Avec des briques.
On leur éclate la gueule à coups de brique. Dis-je en sortant la brique du tiroir.
Et tu m'as trahi Damiano, en t'attaquant à mon époux et à sa famille, en venant me menacer dans ma propre maison.
Donc tu as compris le sort qu'il t'est réservé ?

Jamais tu n'oseras Irina, tu es une simple femme qui a pris la grosse tête. Dit il tandis que les gouttes de sueur perlaient de son front.

Tu penses ? Dis-je en lui lançant la brique en pleine face.
Ouh, ça doit faire mal ça ?
J'avais spécialement demandé à ce qu'elle soit noire, tu sais ce que ça signifie ?
Que la brique est restée plus longtemps dans le four, elle est donc plus cuite, plus dure.
Tu l'as sentie n'est ce pas ? Dis-je en m'allumant une cigarette assise sur mon fauteuil.

Je me leva et fis le tour de mon bureau pour me retrouver face à son corps se tordant de douleur sur le sol de mon bureau.

Je repris la brique en main.
Si tu savais à quel point c'est jouissif de te voir dans cet état, ça l'est bien plus que ce que tu aurais pu me faire Damiano. Dis-je en m'asseyant à califourchon sur lui.

Irina non ! Je te promets que je te laisserais et qu'il y aura aucune représaille.

Faux. Dis-je en éclatant violemment la brique sur son visage.
Tu resteras tranquille quelque temps, et après, tu viendras t'en prendre à ceux que j'aime. Chacun de mes mots était découpé à cause des coups que j'infligeais à son visage.
Tu es déjà mort ? Oh, tu n'étais pas amusant Damiano. Dis-je en me relevant.

Le sang avait giclé sur mon visage et mes mains, comme s'il avait plut du sang, au tien ça me rappelle quelque chose ...

L'artiste du Diable te condamne à passer l'éternité en enfer Damiano, pour faute de trahison.
Jamais tu n'aurais dû me trahir. Dis-je d'un ton plein de haine.

Quand j'ouvris la porte de mon bureau Ran, Narcisse et Piort me regardaient avec des regards fiers.

Sans même chercher à comprendre pourquoi mon cerveau me criait de me jeter sur Ran pour l'embrasser, je le fis.
Je lui sauta dessus quand je sentis ses mains me rattraper mon approfondir notre baiser.

Tu te fous de nous Ran ? Dit Piort totalement hors de lui pendant que Narcisse prend une photo.

Pour simple réponse, je lui montra ma main gauche.
On est fiancé. Dis-je avec un sourire fier.

Oh bordel. Dit Narcisse.

Et merde ... Dit Piort.

Éternel Ran x OC       Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant