04 - Un numéro inconnu.

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❝𝑰 𝒄𝒂𝒏𝒏𝒐𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒄𝒉 𝒚𝒐𝒖, 𝒏𝒆𝒗𝒆𝒓𝑩𝒖𝒕 𝒊'𝒎 𝒅𝒓𝒂𝒘𝒎 𝒕𝒐 𝒚𝒐𝒖❞

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❝𝑰 𝒄𝒂𝒏𝒏𝒐𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒄𝒉 𝒚𝒐𝒖, 𝒏𝒆𝒗𝒆𝒓
𝑩𝒖𝒕 𝒊'𝒎 𝒅𝒓𝒂𝒘𝒎 𝒕𝒐 𝒚𝒐𝒖❞

Malgré la canicule de la journée, les nuits étaient toujours aussi froides à Seattle

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Malgré la canicule de la journée, les nuits étaient toujours aussi froides à Seattle. Heureusement que son manteau en denim le tenait bien au chaud. La rue était sombre, faiblement éclairée par l'enseigne du fast-food. Taehyun et lui faisaient partie de ceux qui servaient de jour. L'endroit était ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre et leurs remplaçants pour la nuit avaient déjà pris service. Sunoo attendait patiemment sur le trottoir et quelques minutes plus tard, le platine daigna enfin faire son apparition.

« Désolé ! Tu m'attends depuis longtemps ?

–  Pas vraiment non.

–  Il fait super froid ! S'exclama Taehyun en se frottant les deux bras. Quelle journée, je suis épuisé ! J'ai hâte de rentrer, pas toi ?

–  Ouais, aussi. »

Le blond fixait le sol avec insistance, repensant toujours à la journée d'aujourd'hui. Il avait revu Heeseung après deux ans. Ce dernier n'avait pas vraiment changé, mis à part la couleur de ses cheveux. Il n'était pas tellement enchanté à l'idée que ses sentiments aient refaient surface d'un coup. Le noiraud lui avait toujours paru inaccessible et ce simple constat l'avait rendu triste à l'époque. Mais aujourd'hui, il lui avait parlé. Pour la première fois, il avait senti toute son attention se focaliser sur lui. Ses joues prirent feu et un sourire candide naquit sur ses lèvres.

Il entendait vaguement Taehyun lui raconter une histoire -qui à coup sûr était passionnante- son esprit s'étant envolé trop loin. Les flash back de son échange entre lui et le noiraud lui revinrent en mémoire. Il se mit à glousser tout seul comme un fou, attirant l'attention du platine.

« Allô, ici la terre ! Kim Sunoo, vous êtes priés de redescendre de votre nuage.

–  Nan mais t'inquiètes, je t'écoute.

–  Ah ouais ? Et je disais quoi du coup ? Lui demanda son ami en croisant les bras.

–  Euh...bon ! J'ai peut-être zappé sur la fin de ton histoire. »

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