21/09/An 0
Jour 1
10h00
Il les observe depuis des heures. Ces créatures. Inconnues. Personne à sa connaissance n'avait vu pareil chose.
Perché dans un arbre, caché dans les broussailles, elles ne semblent pas l'avoir remarqué. Et comment le pourraient-elles d'ailleurs ? Elles n'ont pas d'yeux. Depuis des heures, elles sont là, dans la rue, à quelques mètres à peine de sa maison. Elles semblent désorientées, se roulent par terre, se lacèrent jusqu'au sang, et poussent parfois des hurlements terrifiant. Il a peur. Il a peur pour lui, mais aussi pour ses parents, se trouvant dans la maison. Comment s'était-il retrouvé dans la forêt d'ailleurs ? Il essai de se souvenir, de remonter le fil des événements de la veille, mais sa tête lui est douloureuse, une affreuse migraine est apparût depuis quelques heures, suivis de saignements de nez. Il parvient à remettre ses souvenirs dans le bon ordres, même si nombre de détails reste un mystère.
Habitué des ballades nocturnes dans la forêt jouxtant son village, il était parti la veille vers 22 heures, laissant ses parents devant la télévision. Sa lampe torche s'était ensuite mise à clignoter, avant de s'éteindre brusquement. Sans lumière, il avait déambulé dans la forêt – qu'il connaissais pourtant bien – à la recherche d'un chemin de sorti. Il revint sur ses pas, puis se perdit. La lumière lunaire n'éclairait pas suffisamment ses pas pour qu'il vois réellement où s'orienter. Il se résigna alors à appeler ses parents. Pour ajouter à ses malheurs, aucun service n'était disponible à cet instant, dans cette profonde campagne. Il se déplaça encore sur une distance qu'il ne saurait mesurer. Il appela à nouveau. Plusieurs fois. Aucune réponse. Ni son père ni sa mère ne décrochèrent. Il pensa alors qu'ils étaient partis se coucher, ce qui semblait pour le mois logique, puisqu'il était à présent près de trois heures du matin. Il continua donc à marcher dans cette forêt attendant le levé du jour. Il n'avait pas peur en forêt, il s'y sentait bien, il en avait l'habitude. Mais les bruits de la forêt étaient différents de d'habitude. Il constat une grande agitation des animaux, beaucoup de bruits causé par les sangliers, les renards et autres. Il regarda l'heure sur son téléphone. Il était cinq heure du matin. Il aperçu même ce qui semblait être un chevreuil traversant le chemin sur lequel il se trouvait. Puis, après cette vague de suractivité inhabituelle, aux alentours de six heures du matin, il n'y eu plus rien. Comme si les animaux avaient disparu. Plus un bruit. Plus de mouvement. Plus de craquements de branches ou de feuilles mortes. Plus rien. La forêt semblait morte. Dans se silence, un hurlement s'éleva. Un hurlement qu'il n'avait jamais entendu. Lointain, certes, mais pas moins effrayant. Ce bruit de terreur déchirait littéralement le silence. Il se poursuivit quelques secondes avant de disparaître aussitôt qu'il était venu. Le silence de mort reprit le dessus. Durant quelques dizaines de secondes, il resta figé ainsi. Il se remit à marcher, trébucha sur une branche au sol et tomba à quatre pattes. Une violente douleur le prit alors à la tête, et il se mit à saigner du nez. Il perdit connaissance. Lorsqu'il était revenu à lui, il faisait jour. Il prit son téléphone. Il était sept heure du matin. La tête lui tournait mais grâce à la lumière du jour il parvint à se repérer et à reprendre le chemin jusqu'à chez lui. Il s'était tellement éloigné qu'il était à présent à plus d'une heure de marche. Mais lorsqu'il arriva dans sa rue, il constata que deux créatures étaient là. N'étant pas sorti de la forêt, il monta à un arbre à la lisière de la forêt, caché à présent par les feuillage et pouvant observer très distinctement ses bêtes.
A force de les observer depuis plus d'une heure et demie, il peut maintenant les décrire, bien que trop loin pour percevoir les détails de leur apparence. Elles ont vaguement forme humain, de sorte que l'agencement de leurs membres était identique : quatre membres, ressemblant à des bras et des jambes, sauf que ces créatures se tiennent constamment à quatre pattes et non pas debout. Elles sont d'une couleur noire, presque caoutchouteux de part les reflets que le soleil fait sur leur peau. Leurs membres sont extrêmement fin, comme si elles ne possédaient que des os et des tendons. Ces membres se terminent par de grandes griffes osseuses et noires. Des excroissances osseuses, noires elles aussi, sont visibles sur leur torse, le long de leur colonne vertébrale et autour de leur hanche. Elles possèdent une très longue queue, quasiment aussi longue qu'elles mêmes, et présentant plusieurs épines dorsales, aboutissant à deux pics osseux et blancs en forme de fourches. Leur crane noir et luisant est allongé vers l'arrière, elles ne n'ont pas d'yeux, ni d'oreilles apparentes, seulement deux orifices là où elles auraient dû se trouver. Pas de nez non plus, seulement deux trous servant certainement de narines. Leur bouche est marquée par une légère fente, renfermant plusieurs rangées dents longues et fines ainsi qu'une langue fourchue que ces créatures ont tendances à laisser en dehors de leur gueule.
Il n'avait jamais vu aucun animal ressemblant de près où de loin à ces choses. Elles sont terrifiantes. Elles ont arrêté de se lacérer de leur griffes, mais du sang coule de leur plaies.
Soudain, comme si elles avait perçu quelques chose, elle tournent la tête dans la même direction. Elles s'immobilisent, fixant un point lointain dans l'espace, avant de partir dans cette direction, à une vitesse époustouflante.
Choqué, pétrifié, il n'ose pas descendre de son arbre, et reste donc là, immobile. Après tout, ces créatures pourrait l'attendre en bas d'une manière où d'une autre. Mieux vaut attendre.
Mais d'ailleurs, pourquoi avoir si peur de ces choses ? Elles sont peut être inoffensive, non ? Quoique de telles dents et de telles griffes n'appellent pas vraiment à la sécurité ni à l'amicalité.
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L'Ere du Prédateur
Science Fiction" Un prédateur est mort , un autre prend sa place " Charles se réveille brutalement. Rien n'est plus comme avant. Rien. Le monde semble s'être éteint, et avec lui, toute la civilisation. Charles comprend vite, que pour survivre, il va falloir se ra...