Chapitre 4

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10h32

Il se réveil. Il est allongé sur le dos. Elle est blottie contre lui. Il entreprend de se lever. Il fait attention pour ne pas la sortir de son sommeil. Il dégage son bras et dépose sa tête délicatement sur le matelas. Il bascule du lit et se met debout. Il chancelle en faisant ses premiers pas, ce qui n'est pas à son habitude. Avant de quitter la pièce, pris de quelques vertiges, il renverse un livre posé sur un meuble, qui tombe à terre dans un bruit sourd. Il fait comme si de rien n'était. Il met sa main sur la poignée de la porte et commence à la tourner, quand sa voix l'interpelle :

– Toujours aussi maladroit !

– Mais c'est ton livre aussi ! Qu'est ce qu'il fait là, en équilibre sur le meuble hein ! Répond-t-il avec humour.

– C'est toi qui l'a posé ici hier soir, lui dit-elle, lui renvoyant sa plaisanterie.

– Pffffffff. Pas faux. Tu viens ?

– J'arrive, j'arrive, tu peux aller préparer le p'tit dej ?

– Oui j'y vais.

Il ouvre la porte. La lumière baigne le couloir. Il titube toujours autant, comme si il était sur un bateau. Il fini par s'appuyer contre le mur. Il baisse la tête, espérant faire cesser les vertiges, mais du sang commence à sortie de ses narines.

– Et merde ! Peste-t-il.

– Ça va !? Lui demande-t-elle d'une voix lointaine.

– Je saigne encore du nez bordel !

Ce n'étais pas la première fois qu'il saignait, cela lui arrivait très régulièrement. Les vertiges, en revanche, c'était une première. Il parvient à avancer tant bien que mal, une main sur son nez, jusqu'à la salle de bain. Il prend du coton et le met contre ses narines. Il s'appuie au lavabo pour ne tomber à la renverse.

Elle arrive à son tour, s'appuyant contre l'encadrement de la porte.

– Ça va Juju ? lui demande-t-elle.

– Pas vraiment, non. J'ai la tête qui tourne là.

– J'ai mal à l'estomac.

Sans qu'il est le temps de répondre quoi que ce soit, elle parti en vitesse et ouvrit la porte des toilettes. Il entendit les hauts de cœur. Quant à lui, sa vision se troubla. Il savait ce que cela signifiait : une migraine ophtalmique et il connaissait également les conséquences : une perte de la vision pendant une durée limitée. Sa vision commença à décliner. Ses vertiges empirent. Il sait qu'il va tomber. Il décide donc de se s'allonger de lui même pour ne pas chuter. Puis, d'un coup, il s'évanouit.

11h08

Elle est la première à se réveiller. Après avoir vomi, elle s'était également évanoui. Elle se lève, prenant garde à ne pas retomber. Il s'était effondrée contre la porte des toilettes, et se sert de la poignée pour se relever. Elle a mal au crâne, se sent toujours nauséeuse, mais moins qu'auparavant. Elle repense à ces symptômes. Lors qu'elle s'est levée, elle se sentait parfaitement bien, puis, d'un coup, elle a été malade. Étrange.

Elle revient dans la salle de bain. Elle trouve Julien allongé par terre, inanimé. Elle se précipite, le secoue pour tenter de le réveiller. Il ouvre finalement les yeux.

– Clara ?

– Oui. Ça va ?

– C'était quoi ce délire ?

– Je ne sais pas. Comment te sens-tu ?

– J'ai mal au crâne. Mais ça va mieux j'ai l'impression. Et toi ?

– Pareil. La migraine. J'ai la nausée aussi.

Elle l'aide à se relever.

– Je vais prendre l'air, dit-il.

Il ouvre la porte d'entrée, et sort dans la rue. L'air est frais. Il ne remarque pas tout de suite qu'il n'y à personne d'autre dans cette rue souvent fréquentée. Il préfère se concentrer sur sa respiration. Il se sent mieux. Son nez ne saigne plus. Il regarde autour de lui et s'étonne de l'absence de monde.

– Clara ! Crie-t-il.

Elle arrive à son tour :

– Qu'est ce qu'il t'arrive ?

– Regarde.

Elle ne saisit pas tout de suite, puis son expression change :

– Il y a quelque chose de bizarre. J'appelle ma mère.

– Tu as raison.

Elle compose le numéro. Personne ne décroche. Elle rappelle plusieurs fois, sans succès. Puis vint le tour de son frère, de son père, de son beau-père. Aucun ne décroche.

– C'est pas normal, dit-elle.

– Je vais appeler ma famille aussi.

Il compose à sont tour plusieurs numéro, personne ne répond. Ils commencent alors à s'inquiéter. Il commence à trouver l'ambiance pesante.

– On va rentrer à l'intérieur, dit-il.

– Oui.

– On va appeler Charles et Baptiste.

– On à qu'à faire un appel de groupe.

– Tu as raison.

Ils rentrent alors à l'intérieur, verrouillant la porte à double tours.

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⏰ Last updated: May 16, 2022 ⏰

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L'Ere du PrédateurWhere stories live. Discover now