Poids Lourd

3 - Jour meilleur

Angers, 20h.

J'étais assise sur la chaise faisant face à la caisse, la supérette était vide depuis presque une heure. A part des jeunes venant s'acheter des paquets de cigarette dû au tabac d'à coter fermer à cet heure, personne d'autre ne venait.
Un jeune entra, téléphone à la main.
Je ne porte pas plus cas, et me tourne vers la porte derrière moi qui venais de s'ouvrir. Mon supérieur et collègue, Ayoub sortit de la remise qui servait aussi de salle de repos.

-Bev', je dois m'absenter, je te laisse juste le temps d'une petite demi-heure.
-Pas de soucis Youyoub!
-Arrête avec ce surnom cancer s'il te plaît! Je déteste ça.

Je pouffe de rire, et Ayoub partit à l'extérieur du magasin. Le jeune resta fixer sur un sachet de bonbon durant quelques secondes.
Je me lève et décide de ranger les rayons, puis attrape une bouteille de soda.
J'en bu une gorgée, mais mon estomac avait besoin de nourriture. Nourriture que je ne touchais plu depuis 2j.
Le jeune homme venu à moi, déposa ses articles que je scanna et il fouilla dans ses poches. C'est à ce moment que mon estomac sortit son mécontentement dans un cri strident.
Le brun me regarde assez surpris, il retourne en rayon et revenu avec un sandwich triangle et des chips.

-Tenez, compter ça en plus.
-Bien. Je scanne les articles et sort un sac. Est-ce que je vous en met un deuxième pour les chips et le sandwich.
-Non, c'est pour vous. Dit-il en posant sa carte sur le terminal.
-Pardon, C'est tres gentil, mais vraiment je n'ai pas faim. Dis-je en attrapant les deux articles restant sur la caisse.

Il attrapa ma main. Je pu voir ses yeux bruns presque perlant, il attrape le paquet de chips ainsi que le sandwich au thon et les reposa sur mon comptoir caisse.

-J'insiste. C'est pour vous, ne vous faites pas du mal.

Je n'insiste pas plus, et lui sourit en le remerciant infiniment. Il attrapa son sac et remis son cellulaire à son oreille.

-Yas, Théo a l'appareil. Dis à Maxime que j'arrive! On va fêter son deuxième enfant! Dit-il en me saluant de la main.

Il sortit de la supérette, je regarde les sachets et sourit. Comme quoi, des fois nous tombons sur des personnes plus généreuses que d'autres.