8 - Il est 5h, Paris s'éveille

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Paris, 5h

Mon week end dans la capital de Paris n'allait pas être de tout repos.
Je devais allez voir ma dernière famille d'accueil, mes amis, et un streamer en particulier.
Nous nous étions donner rendez-vous vers 08h00 avec celle que je considérais comme ma mere, dans l'ancien appartement dans lequel j'avais grandis.
J'avais largement le temps, vue que je venais d'arriver par covoiturage dans la capitale.
Je regardais les bâtiments passer par la fenêtre, l'arc de triomphe était magnifique. Cela faisait maintenant quelques années que je ne l'avais pas revue. Mais c'est en passant à côté de la Tour Eiffel que des souvenirs fut surface dans ma mémoire.
Je me voyais du haut de mes 13 ans, me promenant dans la capital avec la dernière famille m'ayant accueilli.
Nous allions souvent au marché ensemble, sauf l'un des fils qui restait le plus clair de son temps à jouer au jeux vidéos. Les autres étant trop jeunes.
Le conducteur me dépose dans la ruelle de mon enfance.
Et malgré que celle-ci sois peu éclairée, je la reconnaissais bien. Le chant des oiseaux sonner tél une douce mélodie dans mes oreilles.
Je décide de poser mon skate au sol, et roule dans les ruelles parisiennes, qui a cette heure-ci n'était pas encore tout à fait bondée.
Une heure passa pendant ma promenade matinal, et certaine boulangeries commençaient déjà à ouvrir. Mais j'attendais l'ouverture de celle où j'allais chaque matin. Je décide donc de m'asseoir sur les marches de celle-ci, et lance quelques games de TFT pour combler l'attente.
Le temps passa assez rapidement, ne me laissant pas le temps d'en lancer une troisième partie, j'entendis la grille s'ouvrir.
Je me lève, attrape mon skate et rentre à l'intérieur. L'odeur du bon pain chaud, et des viennoiseries à peine sortie du four me frappe en plein visage. J'étais au paradis.
Je prends quelques viennoiseries, et décide de débarquer plus tôt que prévu chez ma famille d'accueil.
Connaissant le digicode, je le tapa et entra dans le hall d'entrée.
Je me recoiffe, me rhabille et monte dans l'ascenseur. Mon coeur s'accélérer, cela faisait des mois, voir des années que je n'étais pas revenue. J'étais si presser.
Arriver à l'étage, je sort de l'ascenseur et me dirige presque en courant vers la porte concernée.
Je déglutis, racle ma gorge et toque, presque en tremblant.
Quelques secondes passèrent et la porte s'ouvrît, la femme aborda un sourire énorme sur son visage et je pu voir ses yeux perlant. Je lâcha mon skate, et lui fonça dans les bras. Je me sentais chez moi, et l'odeur n'avait pas changer.
La déco était devenu plus moderne, et l'appartement était un peu plus vide. Étant donner que les aînés que je considérais comme mon frère et ma sœur avait déménager pour avoir leur indépendance, tout comme moi.
Elle me fit entrée, et me prépara un chocolat chaud. Nous discutions durant des heures, elle m'expliquait les prouesses de mes frères, ainsi que de mes sœurs et de l'homme que je considérais comme mon père. Elle me posa également des questions sur ma vie, mon travail, le gaming, car elle savait que je faisais des lives de temps en temps.
L'heure passa à une vitesse, mon chocolat avait refroidi. Je l'attrape et alla le réchauffer au micro-onde quand ça toqua à la porte.
A ce même moment la machine à café s'allume, et ce met à chauffer.
Je fronce les sourcils, car habituellement, ma mère n'a jamais de visite programmé, ou que très rarement.
Elle partit sans rien dire, je ne porta pas plus cas et sortit mon chocolat du micro-onde.
Je posa ma tasse sur la table, quand ma mère et l'invité surprise arriva.
Un grand sourire ce forma sur mon visage, le brun face à moi ce frotta les yeux. Cela faisait tant d'années que je n'avais pas mis les pieds ici, que pour lui, ce moment était irréel.
Et moi même, j'avais du mal à y croire. Son sac à dos tomba parterre, lui qui de nature est quelqu'un de peu expressif, son visage et son corps entier l'était.
Je lui sourit dans un sanglot, et murmure.

-Salut French Monster.

Il ce précipita sur moi, et me pris dans ses bras. Je sentis quelque goutes perlait sur mon cou, ce qui enchaîne la même réaction chez moi ainsi que chez ma mère. J'avais prévu d'aller voir mon frère à la gotagacorp, mais ma mère avait pris les devant. Sûrement pour être sur le devant de la scène et être la première à voir ça, ou justement pour que personne de l'équipe sois là, et qu'on puisse avoir ce genre de retrouvaille.
Car je sais qu'à son lieu de travail, Corentin n'aurait pas réagis de la même façon.
Il ce recula de mon emprise et posa ses mains sur mon visage, et tira mes joues. Ce qui me fit sortir un petit bruit de douleur de ma bouche. Il ria, et déposa un baisé sur mon front.
Ma mère essuya ses joues et nous invita à retourner là où nous déjeunions quelques instant plus tôt.

Poids LourdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant