4 - Paradis Noir

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Angers.

-Bonjour.

Je m'assois sur le fauteuil, et souffle un coup. Mes doigts me faisait mal, mon dos souffrait, mais mon coeur lui était vide.
Mes yeux me piquer, sûrement dû au temps passer devant ma partie de jeu de la veille.
Je croise mes pieds, et emmêle mes doigts ensemble. La tête baissée, je réfléchissais déjà au prochain live.

-Dites-moi Beverly, comment allez-vous?
-Vide.
-Et si vous développiez ce que vous ressentez?
-Je ne sais pas..
-Essayons ensemble. Me dit la dame face à moi.

Son carré blond était parfaitement tailler, mais la racine brune apparente me laisser penser qu'elle n'avait pas était au coiffeur depuis bien trop longtemps. Je regarde mes baskets user par le temps et dans un souffle de désespoir, je posa mes yeux dans les siens.

-Vous connaissez déjà toute ma vie, et on tourne en rond. Vous me répétez toute les semaines la même chose. Que dire de plus? Je n'ai aucun parents, aucune famille fixe, peu d'amis, avec un travail qui est a chier. C'est vraiment nécessaire de me répéter?
-Et dites moi, il n'y a rien qui arrive à vous faire avoir le sourire?
-Les jeux. Le stream.
-Vous ne m'en aviez jamais parler.
-Vous ne m'aviez jamais poser la question.

Elle me regarde un instant, comme si je l'avais totalement ôter de ses mots. Peut être avait elle mal fait son travail à son avis, mais du miens je m'en fichais.
Je voulais juste rentrer chez moi et dormir. Mais après mon rendez-vous chez la psy, mon petit travail dans la supérette du coin m'attendait.
Elle nota dans son carnet, puis releva la tête vers moi.

-Beaucoup de personnes vous regarde?
-Pas vraiment, mais c'est mieux comme ça.
-Et pourquoi?
-J'ai peur de la célébrité, et de me perdre dans toute cette fame.
-Et si cela arriver?
-Alors je disparaîtrait d'internet.
-On ne peux fuir éternellement à son destin.

Je m'avance et pose mes mains sur son bureau.

-Et qui vous dit que c'est mon destin?
-Et qui vous dit que ça ne l'es pas? Elle ôta ses lunettes, ferma son carnet et son stylo. Bien, la séance est fini. Nous nous revoyons dans deux semaines.
-Cool.

J'attrape mon sac, et me dirige vers la sortie. La secrétaire essaya de me retenir pour discuter, mais je l'esquiva et partit en direction de l'extérieur. Je mis ma paire d'écouteurs aux oreilles, et quand j'eu franchis le pas de la porte, des cordes tomba sur ma tête. J'enfile ma capuche et part en direction du travail.

Poids LourdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant