5 - À la base

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Angers, 20h.

À la base j'avais pas prévu que ma vie serait comme ça. Je me voyais vivre dans une petite maison de campagne, accompagner de parents et de frères et sœurs. On aurait un chien blanc, mais qui chaque soirs rentrerais presque noir de crasse. On ce serait réveiller par les cris des coqs du poulailler, j'aurais était en cours et fais des études de droit pour essayer de partir à tout prix de cette campagne que j'aurais trouver pourri. J'aurais quitter mon village pour poursuivre mes études à Paris, et après mes études je serais finalement revenu parce que mon chez moi me manquer.
Je me serais réveiller chaque matin avec une odeur de pain griller et de café. Avec une mère m'enlaçant en me voyant, et un père m'embrassant sur le front avant de partir travailler. Ma mère aurait était prof, ou femme au foyer. Mon père, lui, aurait était fermier ou policier.
Mais le réveil du matin me rappela ma vie qui n'est absolument pas celle que j'aurais voulu.
Après être née sous X, j'ai enchaîner les familles d'accueils. Certaines était déranger, d'autre m'ont traiter comme si je faisait vraiment partie de la famille. Mais toute bonne chose a une fin, et ma majorité arriva plus vite que je ne pu l'apercevoir.
Les petits boulots ce sont enchaînés, j'ai réussi à me payer mon permis, ma voiture et de me trouver un petit studio.
Je me faisais souvent lyncher à l'école car je ne m'habillais pas avec des affaires à la mode, ou j'y allais avec des vêtements beaucoup trop grand. Mais malgré ça, j'ai réussi à avoir un cercle d'amis qui, au jour d'aujourd'hui, est toujours la même. Je suis sûr Angers depuis toujours, et je connaissais la ville comme ma poche à force d'avoir tenter des fugues.
Maintenant je suis une fille totalement différente, je suis poser, et même si, de temps à autres, je me sens seule et trouve ma vie si nulle, ça me plais. Ma vie me plais bien. Elle est tranquille, sans prise de tête, et tant que j'ai un toit sur la tête, c'est que tout va bien.
Aujourd'hui je suis en repos et j'ai décider de prendre mon skate et d'aller faire un tour en ville. Je mis mon masque noir, des lunettes de soleil ainsi qu'une casquette noir et je sort de chez moi. Écouteurs aux oreilles, j'écoute du Disiz : Beaugarçonne.
Je zig-zag dans les rues de la ville, et heureusement pour moi, le soleil est de sortie aujourd'hui. Si il y a un jour que j'apprécie plus que d'autres, c'est bien le Lundi.
Je suis en repos, j'ai ma journée entière que pour moi.
Je continue de rouler sur le trottoir, le soleil tapant sur le peu de peau non couverte de mon visage. Je ferme les yeux le temps de quelques secondes et respire un grand coups. Et avant que je n'ouvre les yeux, je shoot quelqu'un.
La personne eu le réflexe de m'attraper le poignet, ce qui évita toute chute grave à mon corps. Mon skate, lui continua de rouler et fini sa route sous les roues d'un 4x4. Ce qui le brisa.

-Putain, fais chier!
-Vous avez rien?
-Non, ça va. Et vous? Demandais-je en replaçant ma casquette.
-Ça va!
-Mon skate putain.

Le mec ce retourne et cours le chercher. Bien évidemment, il était en morceaux. Je me gratte la nuque.

-Je suis deg, je vais faire comment? J'ai même pas ma carte, la poisse..

Le mec me regarde, d'un air insistant. Il retira sa casquette et je reconnu Le Brun de la supérette.

-Mais, vous êtes pas la caissière de l'autre soir?
-Si, et vous, vous êtes le gentil mec grâce a qui je ne suis pas morte de faim. Riais-je faiblement.
-Le sandwich était bon?
-Je n'aime pas le thon, mais ça m'a fait largement l'affaire, merci. Un sourire ce dessine sur mon visage. Il regarde sa montre et repris.
-Écoutez, je devrais avoir fini ma séance de jogging, si ça vous dis on peux allez au décathlon pas loin et je vous rachète un skate pour me faire pardonner.
-Non, ça ira.
-Si si, j'insiste.

Il me regarde, et j'acquiesce. Nous nous mettions donc en route vers le décathlon. Pendant la route, j'apprends qu'il s'appelle Théo, qu'il a un peu près mon âge et qu'il vis depuis quelques années a Angers. Il a du déménager à cause de son boulot. Arriver dans décathlon, il me laisse carte blanche pour le skate. Je pris le même skate que j'avais en possession il y a encore une heure. Nous partons à la caisse, et enfin nous sortons du magasin.

-Tenez, le ticket de caisse.
-Merci! J'y pense, vous avez un peu près mon âge et on ce vouvoie. On peux, peut-être, ce tutoyer.
-J'avoue, surtout si on viens à ce recroiser souvent de cette manière! Dit-il en riant. Je ris à mon tour, et lui tend la main.
-Du coup, moi c'est Beverly.
-Enchanté Beverly! Je te souhaite une bonne journée et peut-être à bientôt.
-Peut-être! Salut!

Théo repartit en continuant son jogging, tandis que je replaça mes écouteurs dans mes oreilles, monte sur mon nouveau skate et repartit dans la direction où j'allais.
Je passa des heures entières au skate Parc de la ville, et arriver 18h, je décide de prendre un McDo et rentrer chez moi.
Le McDo était vide, à part un groupe d'amis qui était au comptoir. Je pars vers une borne et commande, heureusement que j'ai le droit à un menu gratuit.
Je prends donc des nuggets, sauce chinoise, potatoes avec la sauce deluxe et un Ice-Tea.
Je prend place et attends patiemment ma commande.
Les jeunes tenait des caméras en mains, et piailler comme des oies. Ils attrapèrent leurs plateaux et allèrent s'asseoir plus loin.
Ma commande arrive, je mange en regardant sur mon portable.
Une heure plus tard, je décide de rentrer chez moi.
Je ne lance pas de live, et part me prendre une douche avant d'allée me coucher et de m'endormir dans les bras de Morphée.

Poids LourdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant