Et si je te dis que je t'aime...(1)

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Megumi: Qu'est-ce que tu fais ici avec ce type ?!

Toji: Bonsoir mon cher fils.

Moi: Comment ça fils ?

Megumi : Réponds d'abord à ma question!

Moi : C'est pas tes oignons bordel!

Megumi: Oh que si! Et les cours? Ça fait presque un mois que je te cherche ! Tu réponds plus à mes appels, ni les mails !

Moi: Comme ça t'es le fils d'un chef de clan Yakuza et j'étais pas au courant ?! Je savais que ta tronche me disait quelque chose.

Toji tira un coup de feu : "Mais vous allez là fermer oui?! On s'entend plus penser merde!"

Toji: Tu as enfin décidé de rentrer à la maison fils ? Dit-il à Megumi

Megumi: Même dans un univers alternatif ça n'arrivera pas. Aya viens on s'en va d'ici !

Avant que je n'eus le temps de répliquer, il me prit par le bras je m'emmena hors de la forêt avant de me faire passer un interrogatoire.

Megumi: Pourquoi t'as disparu sans jamais donné de nouvelles ?

Moi: J'ai pas envie d'en parler. Dis-je le visage baissé et les yeux larmoyants.
Il me releva le visage.

Megumi: Pourquoi tu pleures ? Tu sais que tu peux tout me dire.

Moi: ---

Il me serra si tendrement que je n'ai pu contenir mes larmes et j'éclatai en sanglots. La tête dans le creux entre ses épaules et son cou, je pleurai tellement que mes glandes lacrimales séchèrent. Lui ne dit rien, il se contenta de me serrer en me caressant le dos et la tête comme un enfant qu'on console. Quand il sentit que je me suis calmée, il me passa un mouchoir pour me nettoyer le visage.
Après avoir repris mes esprits, je lui racontai ma descente aux enfers et le contrat que j'avais signé avec son père. Par la suite, il raconta à son tour ses antécédents familiaux : son père ayant hérité du titre de chef de son grand-père, leur situation familiale s'est dégradée. Il s'absentait souvent et sa mère et lui devaient vivre constamment dans la peur de potentielles représailles. Un jour, en se rendant à une réunion des différents chefs de clan, on tira sur son père et sa mère s'interposa, prenant ainsi la balle pour lui. Il m'expliqua qu'il a attendu la majorité pour pouvoir quitter la maison et essayer de mener une vie normale loin de son père.

- C'est pour ça que tu parlais jamais de ta famille.

- Rester près de ce type c'est raccourcir son espérance de vie Aya. Viens avec moi, on va trouver une solution ensemble. On pourrait porter plainte et-

- Je vais tuer ce type, ma décision est irrévocable. Désolée mais je peux plus faire machine arrière Megumi.

- C'est mon père qui t'as mis ça en tête ?

- Je ne suis plus celle que tu as connu. Puisque que je leur appartiens je serais mêlée à des activités louches, mieux vaut qu'on coupe les ponts.

- Et si je te dis que je t'aime.

Le père et le filsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant